à la pointe• CMOS : Complementary metal oxyde semiconductor, technologie universellement utilisée dans les fonderies multiélectroniques silicium du monde pour réaliser les puces des ordinateurs, smartphones… Notes : 1. Office national d’études et recherches aérospatiales. 2. Par exemple, résister au refroidissement dans l’azote liquide. Électronique Mini-caméra infrarouge : elle a tout d’une grande ! Un parallélépipède de quelques millimètres de côté. C’est ainsi que se présente la plus petite caméra infrarouge (IR) du monde, réalisée au CEA-Leti sur un concept de l’Onera 1. à la clé notamment, des applications de vision nocturne pour les systèmes de guidage d’aéronefs dans les domaines de la défense, de la domotique et du diagnostic thermique… idée de base semble « simple » : adapter au domaine L’de l’IR la technologie des caméras des smartphones. Autrement dit, implanter de simples optiques en plastique directement sur le circuit électronique de détection gravé sur une « galette » de silicium. Mais les contraintes propres à l’IR 2 et la qualité d’image exigée ont singulièrement compliqué la donne. « Pour obtenir une image de haute qualité avec des optiques aussi simples, il a fallu s’inspirer des yeux des insectes et créer une caméra multivoies » explique Manuel Fendler. Le système comprend ainsi deux réseaux superposés de 16 microlentilles, le détecteur (en CdHgTe) et le circuit de lecture (CMOS• en silicium). Pour interconnecter tout cela, le CEA-Leti a créé des techniques d’assemblage particulières qu’il est le seul à mettre en œuvre actuellement. Résultat : avec un angle de vision de 120° et une très haute qualité d’image, le dispositif fait aussi bien que les caméras IR classiques pourtant plus grosses et lourdes. Patrick Philipon Système d’optique et circuit électronique de la minicaméra infrarouge. A.Pecchi/Eurocopter Note : 1. Étude publiée dans deux articles de la revue Pure and Applied Geophysics. Texto Quantifier les rejets de Fukushima Les rejets des radionucléides iode 131 et césium 137 de l’accident nucléaire de Fukushima Dai-ichi ont été quantifiés (de l’ordre de 10% de ceux de l’accident de Tchernobyl en 1986) par des équipes du CEA-DAM et du CEA-DEN 1. Cela a été obtenu en utilisant les stations de surveillance de l’Organisation du traité international d’interdiction complète des essais nucléaires (Otice), dont le CEA-DAM en instrumente une partie, et des modélisations de transport atmosphérique. Les équipes sont également parvenues à en dater l’émission principale (14 mars 2011) et à confirmer une fusion étendue des cœurs de réacteurs. 10 Les défis du CEA Plus d’informations sur www.cea.fr |