10 BUSINESS CAP SUR LA CROISSANCE Bons PLANS GrandPrix Louise-Tallerie Crééilyaquatreansparle groupe Crédit agricole, le Grand Prix Louise Tallerie s’adresse aux étudiantes de niveau licence 3 oumasterquiontenviedese préparer à la vie d’entreprise. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 janvier sur la plateforme www.calouisetallerie.fr.Les jeunes filles sélectionnées se retrouveront le 17marssurlecampus Evergreen du groupe, pour imaginer un projet innovant. ConcoursGalilé360° Il propose aux porteurs de projets et aux jeunes chefs d’entreprise de bénéficier d’un financement et d’un accompagnement personnalisés. A la clé, deux grandsprixinédits:le financement du salaire du jeune entrepreneur pendant 6 mois et celui,pendantunan,dutout premier salarié d’une entreprise déjà créée. www.galile360.fr AGENDA WP Semaine des Business angels Du 23 au 27 novembre, partout en France, les réseaux membres de France angels se mobilisent pour faire connaître leur activité. Présentation de projets en recherche de financements, conférences, portes ouvertes… Une trentaine d’événements permettront de mieux comprendre le rôle de ces investisseurs. Toutes les informations sur : semaineba.com OPPORTUNITÉS LE PARISIEN ÉCONOMIE I LUNDI 23 NOVEMBRE 2015 milibris_before_rename La 50 Partners Academy lance sa troisième promotion L’incubateur de startup 50 Partners invite les entrepreneurs en herbe à candidater. La formation, d’une durée de trois mois, débutera le 11 janvier. Salarié ou étudiant à peine diplômé, il n’est pas toujours évident de se lancer dans l’entrepreneuriat sur le web. La formation proposée par l’incubateur parisien 50 Partners(prononcer « fifty partners », c’est à dire « cinquante partenaires ») a pour particularité d’être courte — trois mois en cours du soir deux fois par semaine —, axée sur le concret et d’insister sur l’aspect digital de la création de startup. « A l’origine quand nous avons créé 50 Partners, c’était pour accompagner des startup déjà matures, explique Jean de Limé, cofondateur chargé de la 50 Partners Academy. Mais via notre structure, nous recevions environ plusieurs centaines de projets par an trop « jeunes » pour nous. » C’est pourquoi, avec LearnAssembly, une structure spécialisée dans la formation, présentée comme « l’université des professionnels du web », lesmembresde50Partnersont décidé de monter ce programme. Celui-ci, ouvert à une vingtaine de personnes, repose sur trois piliers, explique Jean de Limé. D’abord chaque élève se voit attribuer un mentor, membrede50Partnersoucréateurde startup. Celui-ci suit son « filleul », il (Maurine Tric.) répond à ses questions en fonction des besoins. « Nous sommes à disposition » souligneJeandeLimé. Les cours sont orientés sur la pratique : qu’est-ce que le webmarketing, comment construire un business model, etc. Vingt-cinq experts se relaientpourtraiterdelalevéedefonds, delafaçondebiens’associeroud’envisager l’avenir à moyen terme de la société par exemple. Vied’unentrepreneur Un dernier volet consiste en témoignagestrèsconcretssurlavied’unentrepreneur. « Généralement, raconte Jean de Limé, les gens pensent à un ancien salarié qui est parti avec les allocations chômage pour monter sa boîte…etneserendentpascomptede TÉMOIN « Apprendre à utiliser les bons outils » (DR.) Emilien GÉLIS 30 ans, cofondateur de Dyskit, start-up de streaming musical Emilien Gélis a lancé sa plate-forme demusiqueenligneDyskit,ilyasix mois, avec son père et son frère. Tous trois avaient dressé le même constat : « Les plateformes musicales sont très commerciales, affirme Emilien Gélis. Elles proposent peu de découvertes. Nous, nous avons créé une plateforme dédiée aux artistes qui se lancent. » Cependant, malgré des études technicocommerciales et un master de marketing interactif et management de projet à Sup Career(groupe Inseec), Emilien Gélis ne se sent pas tout à fait au point sur certains aspects pratiques de la création d’entreprise. D’où son intérêt lorsqu’il entend parler de la 50 Partners Academy sur Internet. Emilien Gélis échange parmailavecJeandeLimé,responsable du programme, puis passe un entretien de motivation. Suivi par Olivier Martret, chargé d’affaires chez 50 Partners, le trentenaire fait désormais partie de la deuxième promotion ouverte en septembre. « Les enseignements proposés correspondaient à mes attentes. Lorsqu’on se lance on ne sait pas tout », souligne Emilien Gélis. Ce qui lui servira particulièrement dans cette formation ? « Les outils de marketing et de gestion clients. Par exemple chez Dyskit, nous ne savions pas analyser la façon dont les clients utilisent notre site, les pages qu’ils regardent. Là, j’apprends comment mesurer leur parcours avant de foncer. » Aux côtés d’autres élèves avec qui il partage « les expériences et les galères », Emilien Gélis salue la pertinence des intervenants venus témoigner, et leur diversité. « Certains se sont lancés dans des levées de fonds au bout de trois mois, d’autres ont attendu un an par exemple, certains ont bien réussi mais reconnaissent leurs difficultés. Dans tous les cas c’est intéressant d’avoir ces expériences car nous allons tous faire des erreurs. » De ce cursus, Emilien Gélis retient un conseil qui revient souvent sous différentes formes : « Inutile de s’entêter à aller dans une direction. Il faut savoir pivoter. » Pour cette formation, sa toute jeune société a déboursé 1 900 euros TTC. cequecelasignifieaujourlejourdese retrouver seul. » Dans les couloirs, rapporte ainsi Lise Coco, responsable de l’Academy au quotidien, l’un des témoignages qui a le plus marqué les esprits concerne une certaine serviette Hermès achetée autrefois par l’un des intervenants, Raphaël Labbé (Ulike.net, Wiztopic…). Ce dernier cherchait ainsi à décrypter l’esprit maison pour arriver à vendre un projet àl’entreprisedeluxe,maisilaéchoué. La serviette hors de prix, jamais utilisée, est restée dans l’amour propre de l’entrepreneur comme un aiguillon quil’apousséàsedépasser. Des profils variés ont postulé aux deux premières sessions : des salariés enphasederéflexion,commecebanquier de chez Rothschild, des entrepreneurs ayant déjà lancé un projet et cherchant à l’accélérer, des personnes ayant une expérience dans l’entrepreneuriat mais pas dans le digital, des étudiants sortis d’école de commerce cherchant à se former sur du concret… Tous portent des projets aussi différents que leurs personnalités : un site musical, un autre dédié aux voitures d’occasion, un troisième pour la location de matériel de voyage. Un point commun entre tous les élèves, cependant : « Nous voulons des gens sérieux. La formation occupe deux soirées par semaine, c’est très impliquant », prévient Jean de Limé. De même que le prix, 2 400 euros TTC pour la future promotionàvenirenjanvier(1900euros pour les inscrits avant le 25 novembre). Il y a aussi l’idée sous-jacente de recruter des personnes avec lesquels les « partners » désirent travailler. « Nous encourageons le réseau. Tous les élèves qui sont passés par chez nous font désormais partie de notre écosystème », affirme le responsable. Un jour, certains d’entre eux, plus aguerris, rejoindront sans doute 50 Partners. Trois sessions de formations sont prévues pour l’année 2016. ANNE-CLAIREORDAS EN SAVOIR PLUS À CONSULTER Le site de 50 Partners : www.50partners.fr le site de la 50 Partners Academy : www.50partnersacadem y.com Le site de LearnAssembly : www.learnassembly.com l’incubateur The Family, qui propose une autre formation pour créateurs de startup : www.koudetat.co Le magazine en ligne Maddyness, sur l’actualité des startup françaises : www.m addyness.com |