L’une veut rester dans l’ombre… et donner son avis Valérie Trierweiler dit à qui veut bien l’entendre qu’« il n’y a pas de raison qu’on se focalise sur [elle]. C’est François le candidat. » Elle revendique donc la « non-exposition », même si elle est de tous les meetings et si elle possède son propre bureau au QG de campagne de son compagnon. Elle souhaite rester dans l’ombre, ce qui ne l’empêche pas d’agir et de s’exprimer. « Elle est entière » disent d’elle ceux qui la connaissent et « elle ne peut pas s’empêcher de dire ce qu’elle pense. Elle est courageuse et a son franc-parler ». C’est pourquoi on l’a souvent trouvée très interventionniste. À ceux qui s’inquiètent de voir son nom sur une porte de bureau au QG de campagne du PS, elle se veut rassurante : « C’est le choix de François. Pour que j’aie un endroit où me poser. Je n’y suis que rarement, et il sert d’ailleurs le plus souvent de salle de réunion. » Elle balaie ainsi ceux qui voudraient la comparer à Cécilia Sarkozy, omniprésente en 2007 et qui soufflait le chaud et le froid, allant jusqu’à avaliser le choix des conseillers du futur président. Cependant, même si elle ne veut pas être comparée à elle, Valérie glisse volontiers un petit mot à son sujet : « Il me semble tout de même que Nicolas Sarkozy a été en grande partie élu grâce à elle… », comme le souligne Le Monde qui s’interroge sur l’ascendant qu’elle a réellement sur le candidat, sur ses choix, sa communication, ses discours… Elle est là et donne son avis, même si elle se défend d’influencer François Hollande qui est, selon elle, « un excellent stratège [qui] n’a pas besoin de moi. » Dans un entretien à Paris-Match, son journal, elle reconnaît parler beaucoup politique avec son compagnon « puisque c’est quand même l’essentiel de sa vie. Si je n’aimais pas la politique, je n’aurais jamais pu faire partie de son existence. » Tout le contraire de Carla Bruni-Sarkozy qui reconnaît volontiers ne rien y connaître… L’autre aime la lumière… mais reste à sa place Carla s’est montrée très discrète depuis la naissance de sa petite Giulia fin octobre, et elle sort enfin de sa réserve pour soutenir son mari candidat. Elle est une grande habituée des podiums et si elle ne parcourt plus le monde pour présenter les vêtements des 18 76 - Le Magazine autres, elle trouve, avec la campagne de son mari, la possibilité d’être toujours sur le devant de la scène. Et elle aime, ça ! Elle déclarait d’ailleurs en 2007, dans les pages du Figaro, alors que sa carrière de mannequin était derrière elle : « Aujourd’hui encore, j’aime être regardée. Le pire pour moi, ce n’est pas de déplaire, c’est de ne pas être vue. » Qu’elle ne s’inquiète pas : depuis le début de la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy, les médias se sont autant intéressés à elle qu’à son mari et les caméras se tournent volontiers vers l’ex-mannequin qui prend facilement la pose, comme un vieux réflexe. Habituée aux projecteurs et aux flashs, elle n’a aucune retenue à se laisser photographier et trouve là un bon moyen de soutenir son mari qu’elle est heureuse de voir, à son tour, sur les podiums. « Je suis à côté de lui à 100% et Valérie et François, deux passionnés d’information et de débat. j’accompagnerai mon mari quand il aura besoin de moi. » Cependant, elle reconnaît aisément qu’elle n’est pas une spécialiste en politique et signifie ainsi qu’il ne faudra pas compter sur elle pour donner son avis : « Je ne m’y connais pas tellement mais franchement, je trouve qu’il a tout bien fait, ou presque pendant cinq ans », estime-t-elle, dans les colonnes du Parisien, lorsqu’on lui demande ce qu’elle pense du bilan présidentiel. Quant aux propositions de campagne, comme l’organisation de référendums, elle avoue : « Là encore, je ne m’y connais pas. Généralement, je trouve que ses idées sont fabuleuses. » À la fin du premier meeting de Nicolas Sarkozy, à Marseille, elle l’a ainsi trouvé « merveilleux et très émouvant. » La campagne démarre fort, et Carla est heureuse d’y prendre part. |