enquête• rien ne sera plus comme avant ! Toujours plus petit : c’est géant ! Christian Joachim, animateur du groupe permettent d’augmenter la précision de fabrication, par exemple en microélectronique ou en micromécanique. La seconde s’applique à la taille de l’objet entier que l’on manipule, un atome, une molécule ou plusieurs, pour construire des ce projet dispositifs a-t-il été physiques p et éventuellement un jour faire des machines molécule par molécule. La nanoscience est la physique associée à cette dernière définition », indique-t-il. Le mariage de la microélectronique et des biotechnologies permet déjà d'espérer un jour voir naître des puces ADN capables de détecter les maladies génétiques. Le scientifique révèle que si un nombre croissant de produits intègrent des nanomatériaux, la manipulation des modifiés ». Même son de cloche du côté des peurs sécuritairesw : « Pourquoi miniaturiser une puce RFID puisque, par simple règle de longueur d’ondes, on ne pourrait pas communiquer avec elle ? », relève l’expert, qui reconnaît néanmoins que « sur les nanomatériaux, comme pour chaque nouveau matériau, il faut prendre des précautions ». Là où le problème se pose, c’est qu’avec les matériaux nanostructurés, la matière mise en forme présente des propriétés physiques Nanosciences du CNRS atomes à l'unité est limitée aux expériences Le Morph, un concept de mobile Nokia expert de l’infiniment petit. « Le terme a deux versions. La première désigne toutes les techniques qui de physique et de chimie, battant en brèche les fantasmes « d’organismes atomiquement Comment apporter de la valeur ajoutée à un petit vêtement pour enfant et se démarquer sur un marché très concurrentiel ? En le rendant intelligent ! Voilà ce qu’a réalisé il y a un an et demi Maxime Fischer, directeur général de Carel, PME de 40 salariés (20 millions d’euros de chiffre d’affaires) spécialisée dans le vêtement pour bébé et enfant, en 78 - Le Magazine rencontrant les créateurs canadiens de la technologie LuvGear. Le principe ? Des vignettes imprimées d’encres « thermochromique » et « photochromique », qui changent de couleur selon le soleil, sont intégrées dans les Alain vêtements Carpentier, pour contrôler r et indiquer aux parents les changements de température corporelle de bébé, sa trop grande exposition au soleil ou encore, par le biais des serviettes, la température de et chimiques différentes de celles qu’on lui connaît, d’où l’engouement de l’industrie, qui conçoit grâce aux nanomatériaux des objets plus légers, plus durs ou plus résistants... sans que l’on connaisse véritablement les effets des milliers de nanoparticules sur la santé. basé sur les nanotechnologies, se compose de matériaux flexibles, de composants électroniques transparents et de surfaces autonettoyantes. Des vêtements intelligents : SOS prévention l’eau du bain ou du lait. « Les nouvelles technologies sont pour nous un moyen de différenciation particulièrement intéressant pour lequel nous avons créé la marque ombrelle MySenses », explique Maxime Fischer, qui démarche actuellement les grands distributeurs européens pour diffuser au mieux ses vêtements innovants. Prochains projets : une étiquette à flocons pour le ski qui réagit au froid et des tricots antibactériens, à un prix équivalent aux textiles ordinaires. Maxime Fischer, directeur général de Carel SA Entreprendre 73 |