FOCUS CLINIC Fig. 21 : réalisations prothétiques en céramique sur armature zircone (réalisation Guillaume LAZARINI, laboratoire BERTIN – Bordeaux). Fig. 22 : vues cliniques extrabuccales. Fig. 23 : contrôle radiographique à 1 an. dISCuSSIONS Taux de survie et complications L’utilisation des implants zygomatiques pour le maxillaire édenté est bien documentée depuis le premier rapport de Brånemark en 1988. Le protocole initial prévoyait la mise en place bilatérale de deux implants zygomatiques et de deux à quatre implants endo-osseux antérieurs. Cette approche a donné un taux de réussite de 94,9% à 100% pour les implants endo-osseux et un taux de réussite de 95,12% à 100% pour les implants zygomatiques. Les complications prothétiques rapportées étaient le dévissage 48/LEFILDENTAIRE.COM de la vis, la fracture des vis de pilier, l’usure ou la perte des dents prothétiques et la fracture de la prothèse. Les principales complications biologiques sont des sinusites chroniques, toutefois d’une incidence assez faible (2,4% des cas). Le protocole original engageait les implants zygomatiques par voie palatine trans-crestale puis intra-sinusienne jusqu’au zygoma pour obtenir une stabilisation bicorticale. Cela a toutefois conduit à des conceptions prothétiques palatines dont l’accès à l’hygiène n’était pas toujours idéal, d’autant plus que la crête osseuse est haute. Certains patients rapportent être préoccupés par l'hygiène, la phonétique et la capacité de mastiquer. Ces préoccupations sont d’autant plus réduites que la crête est plate, c’est à dire que l’indication est bien posée puisque cette technique se destine à des maxillaires sévèrement atrophiques. L'évolution de la technique chirurgicale déplace l'implant dans une position plus latérale et verticale, minorant la nécessité de traverser le sinus maxillaire, l’émergence prothétique étant maintenant plus proche de la crête alvéolaire résiduelle. L'approche latéralisée du placement a créé un problème différent pour les tissus mous. Le manque de tissus attachés dans la face buccale de la crête résiduelle, dans des présentations cliniques spécifiques, a provoqué une irritation de la muqueuse en raison du mouvement du tissu à la surface de l'implant. Pour aider à résoudre ce problème, le « coussinet » adipeux buccal a été utilisé pour envelopper la surface de l’implant et améliorer le problème. qualité de vie davo et al. (2015) relèvent que la moyenne d’âge des patients concernés par des protocoles de mise est de 56 ans, ce qui correspond probablement à des patients soumis à des contraintes professionnelles les orientant plutôt vers ce type de traitement plus rapides que vers des greffes osseuses dont la phase de temporisation parfois sans appareil est plus exigeante, avec un impact professionnel et social plus délicat [11]. Pineau et al. (2018) proposent à 14 patients de remplir 1 mois avant l’intervention et 2 mois après un questionnaire concernant la qualité de vie (OHIP) [12]. Les résultats montrent une forte diminution du handicap lié à la situation initiale, que ce soit d’un point de vue fonctionnel, algique, physique, psychologique ou social. (Tab.2) 6 4 3 2 0 5.8 Limitation poubur tom/1/5mM pnyslque Sous-scores0HIP 4.8 41 2.56 1 0,56 0,58 0'e0.7 Inconfort Handicap Incapacité Inconfort en Handicap physique physique psychologique société social le piochera nautique postil herapeul igue Tab.2 : moyennes des valeurs des sous-scores pour les différents domaines de l’OHIP-14 2,5 |