FOCUS CLINIC 5 En conclusion, il n'y a pas de différence statistiquement significative entre les implants courts versus implants longs pour la perte osseuse marginale. LE RATIO COuRONNE-ImPLANT dans l'histoire de la dentisterie, la règle du ratio couronne clinique-racine clinique d'au moins 1/1 a toujours été un dogme pour éviter les charges liées à la mastication et éviter ainsi les complications mécaniques qui pourraient conduire à un échec de la réhabilita-tion prothétique (ante 1926). au fil des années, la règle du ratio couronne-implant compris entre 0,5 et 1 a été proposé pour prévenir le stress osseux péri-implantaire, la perte osseuse crestale et les échecs implantaires (Haas et al. 1995, Rangert et al. Glantz & Nilner 1998). C’est à partir de ce type d’observation que la nécessité de placer les implants les plus longs possibles a été suggérée. Cependant, de nombreuses études et de revues de littérature ont montrées de façon formelle que le ratio couronneimplant n’était pas un facteur de risque biomécanique ou biologique (Blanes 2007). des révisions plus récentes (Lulic 2007) ont montré l'inutilité de ce concept, de même que d'autres études cliniques ne montrent pas de différences concernant la perte osseuse marginale lors de réhabilitations avec des rapports de rayonnement radiculaire défavorables (Schneider 2012, Shulte 2007). (Fig.6 et 7) 6 30/LEFILDENTAIRE.COM 7 CONCLuSION a partir de la revue de littérature, il est possible d'affirmer que les implants courts sont une solution efficace pour résoudre les problèmes d'édentement dans les secteurs atro-phiques postérieurs. Leur taux de survie, leur stabilité osseuse à long terme et le ratio longueur implant/couronne prothétique ne sont pas présentés à l’heure actuelle comme des facteurs limitant leur utilisation en pratique clinique. de cette manière, il est possible de limiter le nombre d’interventions chirurgicales invasives (élévation sinusienne maxil-laire) dont le succès est souvent lié à l’expérience de l’opérateur. Les implants courts garantissent une alternative efficace et totalement comparable (selon les études actuelles) aux techniques considérées comme standards. bIbLIOGRAPhIE 1. Tawil G. Younan R. Clinical evaluation of short, machined-surface implants followed for 12 to 92 months. Int J Oral Maxillofac Implants. 2003 Nov-dec ; 18(6):894- 901. 2. J. Nyman S, Lindhe J, Lundgren D. the role of occlusion for the stability of fixed bridges in patients with reduced periodontal tissue support. Clin Periodontol. 1975 apr ; 2(2):53-66. 3. Dersot JM, Giovannoli JL. Posterior bite collapse. 1. Etiology and diagnosis. J Parodontol. 1989 May ; 8(2):187-94. 4. Lundgren D, Nyman S. Bone regeneration in 2 stages for retention of dental implant. a case report. Clin Oral Implants Res. 1991 Oct-dec ; 2(4):203-7. 5. Becker W, Becker BE. Replacement of maxillary and mandibular molars with single endosseous im-plant restorations : a retrospective study. J Prosthet dent. 1995 Jul ; 74(1):51-5. 6. Marconcini S, Covani U, Giammarinaro E, Velasco- Ortega E, De Santis D, Alfonsi F, Barone A. Clinical Success of dental Implants Placed in Posterior Mandible augmented With Interpositional Block Graft : 3-Year Results From a Prospective Cohort Clinical Study. J Oral Maxillofac Surg. 2019 Feb ; 77(2):289-298. La bibliographie exhaustive est disponible en ligne sur https://www.lefildentaire.com/bibliographie-articlelfd154-desanctis/ |