RENCONTRE Christian COACHMAN 12/LEFILDENTAIRE.COM ‘‘ Parlez-nous un peu de votre parcours et de votre choix de poursuivre une carrière dans le domaine du dentaire Adolescent, je rêvais d’être architecte ou designer, bien que ma famille entière fût dans le dentaire. Finalement, mon frère et moi avons décidé de suivre la tradition familiale, principalement pour des raisons de commodité. J’ai alors intégré l’école dentaire, sans grand enthousiasme cependant. J’ai d’ailleurs rapidement abandonné pour me diriger vers une école d’art que j’ai suivie pendant un an. C’est alors que mon père m’a suggéré quelque chose qui allait être déterminant pour moi : devenir prothésiste dentaire tout en l’aidant pendant mes études. C’était exactement ce que mon père avait fait pour mon grand-père dans cette même situation. J’aimais beaucoup le travail manuel alors j’ai accepté. J’ai vite réalisé que mon rêve de devenir architecte ou designer était aussi possible en devenant architecte de la réhabilitation orale et designer du sourire ! Qu’est-ce qui vous a attiré dans la céramique ? Comme je l’ai expliqué auparavant, j’adore l’art. J’ai donc immédiatement été fasciné par ce travail de superposition de couches, le jeu des couleurs, la sculpture des dents mais aussi par le fait d’avoir un impact sur la vie des gens en améliorant leur sourire. Avec toute la technologie dont nous disposons à notre époque, la profession de céramiste demeure très liée aux procédures manuelles. Comment avez-vous commencé à travailler avec la technique du DSD ? J’ai commencé le DSD quand j’ai compris que mon travail de prothésiste pouvait être amélioré ; que je pouvais mieux servir mes clients (et confrères) dentistes, que je pouvais gagner du temps, être plus efficace et prévisible si je trouvais des solutions à certains problèmes auxquels nous étions confrontés en dentisterie restauratrice. J’ai alors travaillé à des protocoles pour réduire les erreurs |