ÉDITIONS LE CLAP  : Léane, quel est votre premier souvenir lié au cinéma ? LÉANE LABRÈCHE-DOR  : Mon premier souvenir, ce serait Petit-Pied, le dinosaure. Au début du film, la mère meurt et mon frère devient inconsolable, tellement qu’on a été obligé de quitter la salle. Plus tard, ça a été mon tour de beaucoup pleurer en voyant Le Roi Lion. ÉLC  : De tous les films vus, lequel serait le plus important à vos yeux ? LLD  : Roméo + Juliette de Baz Luhrmann, car il est sorti au moment où je suivais beaucoup la carrière de Leonardo DiCaprio dont j’avais plein de posters dans ma chambre. La façon d’adapter cette histoire, de jouer avec la caméra, tout ça m’a permis de découvrir une autre façon de faire du cinéma. ÉLC  : Quelle comédie vous a vraiment fait rire ? LLD  : Je pense que Bridesmaids, c’est ce que j’ai trouvé de plus drôle au cinéma. J’avais également beaucoup ri avec Astérix et Obélix  : mission Cléopâtre. ÉLC  : Quel film, tel un plaisir coupable, regardez-vous régulièrement ? LLD  : Le Seigneur des anneaux ! La trilogie en entier, les versions longues en plus. ÉLC  : Pour quel réalisateur ou quelle réalisatrice éprouvez-vous le plus d’admiration ? LLD  : Je reviens à Baz Luhrmann. Je ne sais pas pourquoi ses films me touchent autant. Peut-être parce qu’il y a une relation entre sa façon de rendre accessible une histoire, sa poésie et son langage cinématographique. ÉLC  : Quel acteur vous fait frémir ? LLD  : Disons que l’acteur qui me fait capoter par son jeu, c’est le défunt Philip Seymour-Hoffman. Mais celui qui me remue le plus, c’est Benedict Cumberbatch ou Sean Pennou encore Daniel Day-Lewis. Ils ont tous des yeux sexy qui dégagent aussi beaucoup d’intelligence, voire un peu de folie. ÉLC  : Quelle actrice auriez-vous aimé être ? LLD  : J’aimerais être un mélange de GlennClose, de Cate Blanchett et de Jennifer Lawrence. Trois générations de comédiennes. Dans leur façon de jouer, on peut voir de la maturité pour la première, de l’intensité pour la seconde et de la jeune folie pour la troisième. ÉLC  : Dans quelle scène de film auriez-vous aimé jouer ? LLD  : Dans toutes les scènes de Gangs of New York. J’aurais aimé être Daniel Day-Lewis et jouer son personnage de Bill the Butcher. Ce n’est pas doux, mais c’est brillant. ÉLC  : Quel est votre film québécois préféré ? LLD  : L’Audition de Luc Picard. Je devais avoir un peu plus de quinze ans quand je l’ai vu et à la fin, j’ai pleuré à chaudes larmes pendant près de 45 minutes. Tout est beau dans ce film. ÉLC  : Avez-vous eu récemment un coup de cœur au cinéma ? LLD  : Pour Chien de garde de Sophie Dupuis. Et ce n’est pas parce que j’y ai un petit rôle, mais plutôt parce que j’ai été très impressionnée par la capacité de la réalisatrice à aussi bien cerner des personnages de gars. L’automne sera chargée pour Léane qui tournera en septembre et octobre Le Rire, un film signé Martin Laroche (Tadoussac) où, aux côtés d’Alexandre Landry et de Micheline Lanctôt, elle incarnera le personnage de Valérie, une jeune femme qui a survécu à un génocide dans un Québec fictif. Du côté de la télé, l’actrice jouera dans la saison 2 des Magnifiques tournée plus tôt cet été. Enfin, avec son amoureux, l’acteur Mickaël Gouin, elle poursuit l’écriture d’une série Web qu’on a hâte de découvrir. SES GOÛTS & SES COULEURS I AUTEUR/AUTEURE  : Larry Tremblay et Fiodor Dostoïevski. ŒUVRE LITTÉRAIRE  : L’Orangeraie de Larry Tremblay. MUSICIEN/MUSICIENNE  : Eric Clapton, pour son jeu de guitare. ŒUVRE MUSICALE  : L’intégrale de The Police. ŒUVRE D’ART  : Je dirais les pyramides en général, mais sinon le tableau Pallas Athéna de Klimt. LIEU GÉOGRAPHIQUE  : J’aimerais beaucoup aller voir les paysages d’Islande. METS GASTRONOMIQUE  : Le blé d’Inde, tout simplement. ÉMISSION DE TÉLÉ  : Dans une galaxie près de chez vous. À l’adolescence, je regardais davantage la télé anglaise, mais cette série québécoise m’a beaucoup marquée par son humour. Ça me rejoignait et c’était écrit par du monde brillant. 13 I