Vos spectacles préférés sont à la Fnac. Billetterie Fnac dans votre magasin Fnac 0,34 € TTC/mn 32/Théâtre/Agenda Festival reliant Polar dans la ville 2007 Pour sa douzième édition, le festival Polar dans la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines se tourne vers le petit écran. La comédienne Isabel Otero (héroïne de Diane, femme flic et de La Crim’) parraine ce rendez-vous pluriculturel regroupant autour du « monde policier » des manifestations télévisuelles, théâtrales, cinématographiques, musicales, littéraires… Créé en 1996 par Le Prisme, Centre de développement artistique de Saint-Quentin-en-Yvelines, le festival Polar dans la ville s’est affirmé, d’années en années, comme le premier rendez-vous « polardeux » de France. A l’heure des bilans de l’édition 2006, dont le thème fédérateur était la ville, les organisateurs ont confirmé le succès populaire de cette célébration annuelle du genre policier. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 20360 spectateurs, 150 artistes invités, 118 événements dont 14 spectacles, 11 concerts, 10 expositions et 35 films présentés. Aux antipodes d’un festival institutionnel, cloisonné, élitiste, Polar dans la ville souhaite inventer « une manière de vivre la culture dans la bonne humeur et la convivialité » en créant des espaces de rencontres festifs, ouverts et accessibles à tous. Ainsi, les manifestations qui ponctueront cette édition 2007 sauront encore une fois sortir de l’ornière pour partir à la rencontre d’un public large et varié. Spectacles au sein de restaurants ou de cafés, discussions dans des librairies ou des médiathèques, théâtre à domicile… Polar dans la ville, à côté de structures d’accueil plus traditionnelles, portera la culture et les échanges artistiques jusqu’aux lieux de vie les plus quotidiens des Saint-quentinois. Fil rouge de cette douzième édition, les arcanes des « séries télé polar » seront ainsi dévoilées par des scénaristes, des réalisateurs, des comédiens et autres professionnels de feuilletons ou d’émissions consacrés aux énigmes policières. 85 manifestations dans 80 lieux de proximité Enquêteurs à la sagacité légendaire, malfaiteurs et criminels patibulaires : comment expliquer les succès d’audimat que réalisent les programmes policiers ? Les différentes rencontres et discussions organisées lors de cette décade festivalière donneront l’occasion à des spécialistes du polar de revenir sur ce phénomène, tout en le Mille et une nuits Les marionnettes de la compagnie Pseudonymo donnent vie aux créatures fantastiques des contes de Shéhérazade Peu de livres libèrent autant d’imaginaires que Les Mille et une nuits… A peine ces quatre mots sont prononcés que surgissent des myriades d’images brodées de fantasmes, des féeries lovées dans des caresses de soie, des bouffées de désirs et de peurs ensorcelés. Composé entre le VIII è et le IX è siècle, ce recueil de contes persans parvint en Europe presque dix siècles plus tard, en 1704, avec les premières traductions d’Antoine Galland. Les histoires que Shéhérazade contait chaque soir au calife Shâriyâr pour échapper à son exécution enfiévrèrent les esprits comme une traînée d’encens, chacun enluminant le texte de ses rêves d’Orient. Peintres, écrivains, metteurs en scène, cinéastes ou encore publicitaires n’ont cessé, depuis, de puiser à cette source, façonnant, transformant, déformant, le fantôme de Shéhérazade. Après une magnifique adaptation du Golem, d’après le roman de Gustav Meyrink, la compagnie Pseudonymo se saisit des Mille et une nuits et questionne la représentation du merveilleux. Les marionnettes se glissent dans les méandres du récit pour donner vie aux créatures fantastiques d’une œuvre chatoyante où la mort, l’érotisme et la parole s’enlacent dans une même étreinte. Gw. David Mille et une nuits, libre adaptation de Bertrand Raynaud, mise en scène de David Girondin Moab (Compagnie Pseudonymo), le 22 janvier puis du 24 janvier au 18 février 2007, à 20h45, sauf mardi à 19h45 et dimanche à 16h15, relâche lundi, au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, 59 Boulevard Ne sortez plus sans votre carte Club Bouche à Oreille : 1 place achetée = 1 place offerte à chaque sortie. Voir page 42. à d’autres formes d’expression artistique. Théâtre : Fantômas revient de Gabor Rassov, L’Assassin sans scrupules de Henning Mankell, Le Cirque des mirages… Danse : En plein cœur d’après Roberto Zucco de Koltès… Musique : programmation de jeunes talents du jazz en partenariat avec le Duc des Lombards, ciné concert autour de Dans la nuit de Charles Vanel, soirée carte blanche à Jean-Bernard Pouy… Cinéma : rencontres avec Frédéric Schoendoerffer, Jean- Pierre Mocky, Mylène Demongeot, soirée spéciale David Lynch… Littérature : célébration des 80 ans des éditions du Masque, remise des prix Polar dans la ville et Cœur noir, salon de la littérature policière jeunesse… Dix jours multidisciplinaires qui promettent de belles heures de discussions, de confrontations et de découvertes artistiques. Manuel Piolat Soleymat Festival Polar dans la ville 2007, du 1er au 10 février 2007 à Saint-Quentin-en- Yvelines. Renseignements au 01 30 16 08 60. Programme complet des manifestations sur www.polar.agglo-sqy.fr Jules Guesde, 93207 Saint-Denis. Rens. 01 48 13 70 00 et www.theatregerardphilipe.com Antigone, Hors-la-loi Après son excellente Religieuse, Anne Théron signe une Antigone Hors-la-loi inspirée de l’Antigone de Sophocle. À propos du thème de la filiation qui oblige à l’engagement individuel. C’est la dernière journée d’Antigone qui, en dépit de la volonté de son oncle le Roi Créon, décide de donner une sépulture à son frère. La jeune femme s’oppose au pouvoir arbitraire tout en sachant qu’elle reste fille de la lignée maudite d’Œdipe, qui a prédit que ses fils se tueraient l’un l’autre. Antigone aspire à échapper à ce destin funeste en revendiquant l’amour, en voulant le bien d’autrui. Si elle tient à ne pas avoir d’enfants, c’est afin de ne pas transmettre le malheur et pouvoir envisager un monde nouveau. Mais avant la mort, il faut entendre la vérité par l’entremise de Jocaste, la mère qui s’est donné le droit de vivre l’interdit. N’a-t-elle pas aimé Œdipe, son propre fils et amant, en hors-la-loi ? Anne Théron réinterroge la figure d’Antigone dans la perspective de cette mère singulière. Une interrogation sur le bienfondé de toute vie quand on est mystérieusement fils ou bien fille de. V. Hotte Antigone, Hors-la-loi, d’après Antigone de Sophocle, mise en scène de Anne Théron, du 17 au 31 janvier 2007, du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h au Théâtre de la Commune 2, rue Edouard Poisson 93300 – Aubervilliers Tél. 01 48 33 16 16 et info@theatredelacommune.com |