BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Proses datées, par M. Henri de Régnier, 1 vol. in-8 ; Mercure de Prenee, pans ces pages d'µge leçtgre attecpante st instructive, ou la perfection de leiferme Male l'originalité et là fermeté de la pensée, Henri de Régnier a tenté de fixer le souvenir de quelgµes-uns des poètes qu'il q connus  : Leconte de Lisle, Mallarmé, Eléfair Bourges. l (gons giontre sous divers aspects, d'autres grands écrie ins  : - Lamartine, q., raid de Nerval, Balzac, Baudelaire et t Fleursdtt mal, - qu'il évpgge, dans leur vie et leur oeuvre, en ces lieu icc qu'il aime pour ce qu'ils conservent d'eux et pour tout ça qu'ils lui inspirent. On aura le même plaisir à l'accompagner dans ses promenades aux paysages littéraires chez quelques-uns des grands écrivains du temps passé. Abordant les sujets les plus variés, nouvelles et récits, il nous entraine sçiije le Hliarme de ses lointainee rêveries dans d'sigçiennes demeurés on des Sitee qui lui sg d çher s  : çjçvant stgin.- bopl, 8 le Brousse des mosquées et des tombes, à Cirey, où Voltaire a composé 2atre et Mahomet à Venise, on il nous nielle` à là suite du pré sidenfdeBrotses,etnouscharmeups f94 4e lus } la kns, e splendcufs d'ela Yole inel'veilleuse eQ iuus fat§ant revivre la douce vie vénitienne de jadis, ses loisirs ses curiosités, son plaisir, et goûter leidéltices de ta lum ; èçe, de la ejouleµr et du Silence. Qzggnai, par M. tiegrgge Goyau, 1 vol. in-16 ; Pavot, Il n'est peut-être pas, après « Monsieur Vincento, lé figure plus attachante qu'Ozaf{}t4, dans l'histoire de autre Eglise ffne. 4e biographe de aaipte Lucie, l'historien du cardinal Mercier sait son modèle à travers quarante années d une vie ardente et'pensive,'féconde en oeuvres. Et voici têtu - à tour Ozanam dans ses premières amples et delis gee pre mers combats contre le saiatsimoatsme étudiant et fondateur den conférences de saint Vincent de Paul ; professeur de Sorbonne et historien ; philosophe social et politique, défenseur'de l'Pglise. Plus noble encore et plus émouvant, voici l'Ozanam des derniers jours ; voici sa destinée posthume, les perspectives de glaire que l'Eglisé même semble lui promettre ; et voici, enfin, dans l'ombre d'Ozanam. im visage que le lecteur entrevoit, marque de traits semblables, une autre existence, et une autre oeuvre, qui semble poursuivre celle d'Ozanam, et que M. Goyau sera le seul, assurément, à ne pas évoquer. Larousse universel, 2 vol. in-4 ; Librairie Larousre. Le principal avantage de cet ouvrage c'est de donner la quintessence d'une encyclopédie complète et de permettre, pour un prix modeste, d'avoir le livre par excellence qu on Peut consulter sur tous les sujets possibles. La grandde guerre, en ajoutant't l'histoire un pl}anitre douloureux et grandiose, ea bouleversant la géographie de l'Europe, en amenant sue la scène du monde nombre de personnages, hier peu connus et aujourd'hui illustres, en lancant dans l'usage une foule de mets nouveaux pour désigner des choses nouvelles, imposait l'obligation de présenter un ouvrage au courant de cet univers changé. Ce dictionnaire, résultat d'une sélection judicieuse, sous la direction de Claude Auge, constitue un répertoire et un guide de premier ordre. Érasme et l'Italie, par M. Pierre de Nolhec, 1 vol. in=16 ; les Cahiers de Paris. M. Pierre de Noll3 ea tiédie sa, vie de poète et d'érudit # l'hµinanjippN. ; de Petrarfitie a Ronsard, il en a suivi l'histoire il se pliât à retourner vers la terre divine 4où l'humanisme nous est venu. 11" "y accompagne aujourd'hui le subtil Erasme ; il s'enferme avec lui a Vloreace parmi les i jivr s gr ç- ueil ; il 0 urt en _o coplpsggte ypis eqi tir riiur toucher, sa Rialto, les livres vénérables 4s Aide. Tsndis que sp déchaluent las guiierres d'Italie, et que retentit l'ardggte pré4liçtesZe4 de 6avoea Me, il-reste pàisiblement auprès « renne," s'entretenir de l'antiquité retrouvée ; avec Erasme, il gép}it go § erraçtier à Rome, peur retoùrnei vers le Nord. Dans ce petit livre cbarmant, il semble que le visage dg µigderne humaniste se dessine, à travers lepprofil du vieil huiieniste que peignit 11ofbein, - Les luttes de Molière, g. Guve sta Michaud 1 yql. lit-jli ; (tecisUe, Après avoir suivi, dans deux volulpes récents, l'histoire de la, (e Besse de Mqlitre et de ses Début d a M. yptave Michaut {tous tale $sg Q er, dans son gogvpl PUYrag4i N41 ; luts que dut soutenir, en pleine ms unité de son génie, l'auteur du Maniage forci, de'la Princesse fi'Elide, du Tartuffe, de Don Juan, d l'Amour médecin et du zsanlhropc. C'est 4 travers ses quelques comédies que se devine, au cours de ce livre, la pulse}rte figure de ria, comparable créateur. M. Michaut l'accompagne, en étudiant la Princesse d'elidt<, parmi les splendeurs e Versailles. ana n P ! (nisiFs de l'lle enchantée' ; il se divertit 14 tigrlesgg,s inventioae salit l'Amour médecin it rajeuni un sujet rebattu ; surtout, du Tartuffe, de Don Jpaq, du Misanthrope, il dégage, par mie critique rigoureuse, en éliminant les ommegtetres s anticlericenx s ou romanippµes dont on a encombré ces pièces immorelles, en repoussant les légendes consacrées et les hypothèses aventureuses, unepphysio- oinie imprévue et charmante ; iii ? Molièrende grâce et e gaité, qui ressemble peu au sombre Molière de Michelet ou de gitey. Grâce à M. Michaµt, noue popréogs eépormals rire à la Comédie-Française, sips remorde, La fille du baptisou, par M. Pierre Gojipr don, 1 vol. in-16 ; Blond et Gay.'C'est en 1614, daps le décor austère du Bocage vendéen, que se passe ce drame de conscience entre les tenants du selüsme de la « petite Eglise », restés attachés aux principes obstinément soutenus quand tant les condamnait, défenseurs de ce qu'ifspppe, laient les droits de l'antique Eglise gallicane contre les prêtres concoedstaires, les intrus ». Après une simple et charmante idylle, Jean'Deuzy Perd ihilgmène, pour avoir refusé de se marier sans prêtre, de même que Mlle de Semagne, noble, riche, eenitière et belle, éloigne le châtelain de Rocltecreuse, le marquis de Chiehé, pour avoir voulu un mariage béni par un de ces prêtres gii'gn excès de zèle égarait. Chez l'artisan comme chez le gentilhomme, la conscience et l'amour se sont révoltés a la pensée d'un tel mariage. Persengages et paysages sont bien observés dans le Bocage poitevin, où l'auteur des Courtagré et de Qui-rit le paludier a décrit la campagne familière, qui est bien son domaine,