'92 N'' 19-1,7) L'ILLUSTRATION NOVEMBRE 1937 1 1 1011, Le « bloc » médico-chirurgical qui s'élève aux flancs du mont Valérien. (M. Fouqué, archit.) I II ■ II i.gr rimionien.inif' 1111111 1133111111 MM 3 3 Il ■ 4Wb Une chambre de malade. UN CENTRE MÉDICAL ET CHIRURGICAL POUR LES CLASSES MOYENNES Le 26 octobre dernier, en présence de M. Albert Lebrun, président de la République, du général Pershing ainsi que d'un grand nombre (le personnalités (le la politique, de la diplomatie et de la médecine, a eu lieu l'inauguration solennelle de la Fondation médicale (lu Mont- Valérien, plus connue jusqu'à ce jour sous le nom de Fondation Foch. Réalisée, d'une part, avec le concours financier de l'Etm franyals et, d'autre part, avec l'appui généreux de nombreux Français et surtout d'Américains, cette œuvre, unique encore sur notre territoire, offre désorinais aux classes moyennes la possil:ilit d'obtenir à (les tarifs très justement calculés les soins médicaux et chirurgicaux que ces classes (levaient demand(r jusqu'à présent, aux ét:tblissentents hospitaliers (le l'Assistance publique. Comine ces derniers ont, en principe, une affectation toute différente et sont réservés aux malades démunis de ressources, l'apport (les classes moyennes créait un état (l'affluence et d'encombrement dont les hôpitaux (le l'agglomération parisienne finissaient par pâtir. Désormais, il n'en ira plus ainsi, car la Fondation du Mont-Valérien est suffisamment importante pour recevoir le plus gros (les contingents de malades qui étaient jusqu'alors dérivés vers les services de l'Assistance publique. En effet, le bloc majestueux qui dresse, réparti sur six étages, ses diffi cents corps de bâtimen situés sur les pentes dl mont Valérien compoc: un ensemble de 340 c bres réservées tant a malades de chirurgie qu'., ceux de médecine. Ce:. chambres sont munies de tout le confort moderne en usage dans la technique médicale. C'est ainsi ( I II le malade dispose (l'une table (le lit coulissante qui lui perns't de lire ou (le prendre ses repas sans aucune fatigue physique. Les fenêtres sont à guillotine, d'où la possibilité d'une aération à la fois par en haut et par en bas. • L'appareillage lumineux comporte une lumière directe et une lumière indirecte. Quant, à la veilleuse (le nuit, elle est disposée au ras du sol, de manière que son pinceau lumineux ne soit jamais une source (le gêne pour les yeux du malade. A la volonté (le ce dernier, le téléphone et un appareil de T. S. F. avec écouteurs à postes indépendants peuvent être installés dans sa chambre. • S'il s'agit de malades contagieux, lesquels son' groupés dans• un pavillon séparé du reste de l'hôpital. les chambres comportent un petit parloir individuel rigoureusetitent aseptique, avec une glace donnant. directement sur le lit du malade. De ce petit parloir sa famille peut converser aisément avec lui grâce à un tel Le hall du rez-de-chaussée s'ouvrant sur les jardins. Au-derrur : perspective dans une cage d ' esca I i er . LA FONDATION MÉDICALE DU MONT-VALÉRIEN. lAhmtionnons en outre qu'une seci ion de l'hôpibd est réservée à la maternité, une autre comporte -1 grandes salles d'opération, une autre encore est affectée aux examens de radiographie et de radioscopie. Enfin, une école d'infirmières de 50 (lèves (.,,t installée dans 2 pavillons séparés. Si l'hôpital Beaujon est la plus belle réalisation dont puisse s'enorgueillir l'Assistance publique de Paris, 1:( Fondation médicale du Mont-Valérien constitue dans le domaine de l'initiative et, de la générosité privées une oeuvre digne de retenir l'attention. A la réussite de celle-ci, bien des dévouements ont concouru, dévouements parmi lesquels mention doit être faite tout spécialement de ceux de M. Flursheim, (lu docteur Dubouchet, médecinchef (le l'établissement, et, de M""' Jacques Balsan qui furent, à des titres divers, des animateurs dont on a pu dire que, sans eux, la Fondation n'aurait jamais pu être réalisée. |