VENDREDI 7 JANVIER 2022/LESSENTIEL.LU Auto 19 Le Vision-S 02 est une nouvelle version du prototype de Sony, testé sur les routes. Sony compte bien vendre des véhicules électriques MARQUE Le géant japonais de l’électronique Sony a présenté un nouveau prototype de sa voiture électrique Vision S et annoncé la création d’une nouvelle filiale chargée d’explorer ce marché en expansion rapide. Sur la scène du CES de Las Vegas, l’entreprise a dévoilé le Vision-S 02, une nouvelle version de son premier prototype, qui est testé sur les routes. Le groupe, plus connu pour ses téléviseurs ou ses consoles de jeux vidéo (PlayStation), va créer une filiale baptisée Sony Mobility au printemps 2022. À travers cette nouvelle branche, Sony « compte explorer la possibilité d’investir le marché des Le géant Stellantis adopte Amazon ALLIANCELegroupeStellantiss’allieà Amazonpourconnectersesvéhicules, etvendreainsidenouveauxservices. véhicules électriques ». La Vision S est truffée de capteurs internes et externes et sert notamment à Sony à tester ses technologies de conduite autonome, sans chauffeur. L’entreprise travaille aussi à la conception de systèmes de divertissement immersifs. Le secteur des véhicules électriques est encore minuscule : ils ne représentent que 3% des ventes actuellement aux États- Unis. Mais il suscite énormément d’intérêt et d’investissements. Les autorités prévoient de dépenser des milliards pour renforcer le réseau de bornes de recharge ou inciter les particuliers à abandonner leurs véhicules polluants. Le constructeur va concevoir avec Amazon les logiciels de son « Smart cockpit ». Le constructeur automobile Stellantis a annoncé un partenariat majeur avec Amazon pour connecter ses véhicules, en utilisant notamment les serveurs AWS du géant américain et son système de commande vocale Alexa. Nombre de groupes automobiles nouent en ce moment des alliances similaires. Ford a annoncé début 2021 un partenariat avec Google, pour son cloud et ses voitures. Renault s’est aussi allié à Google. Microsoft a, de son côté, des partenariats avec Volkswagen et avec GM pour des projets de conduite autonome. Stellantis va concevoir avec Amazon les logiciels de son « Smart cockpit », une plateforme électronique qui sera intégrée aux véhicules des quatorze marques du groupe à partir de 2024, ont précisé les deux groupes. Le Smart cockpit comprend notamment l’assistance vocale d’Amazon, Alexa, le guidage GPS, la gestion de l’entretien du véhicule, des plateformes d’achat en ligne et des services de paiement. Chrysler se lance à fond dans la course MARQUE Chrysler a annoncé qu’elle ne lancerait plus que des voitures électriques à partir de 2028. Cette nouvelle stratégie débutera avec un prototype qui sera disponible d’ici 2025 et est baptisé Chrysler Airflow. La marque américaine, fondée en 1925, entre ainsi, avec un peu de retard, dans la course aux véhicules électriques que se livrent actuellement les Stellantis va aussi transférer toutes les données de ses véhicules sur les serveurs AWS d’Amazon. Le géant du commerce en ligne, qui était déjà client grands constructeurs américains. La voiture proposera notamment dans l’habitacle des outils « permettant à chaque passager d’avoir sa propre expérience » et de se connecter à leur vie numérique respective sur divers écrans. Elle sera équipée de systèmes d’assistance à la conduite et sa batterie devrait avoir une autonomie de 563 à 644 kilomètres. Le prototype 100% électrique Chrysler Airflow sera disponible d’ici 2025. de Stellantis pour ses véhicules de livraison, va par ailleurs commander « des milliers » de véhicules électriques « par an » à partir de 2023 chez RAM, sa marque américaine d’utilitaires. Stellantis va également intégrer Amazon à son « Académie logicielle », qui doit former les salariés du groupe au futur électronique de l’automobile. Le géant franco-italo-américain avait déjà recruté en 2021 un cadre d’Amazon, Ned Curic, comme « Chief Technology Officer ». La maison mère de Peugeot, Fiat, Opel ou Dodge compte investir 30 milliards d’euros d’ici 2025 dans son électrification, dont 15 à 20% iront dans les logiciels. En connectant tous ses véhicules, le constructeur prévoit de réaliser 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an dans ces nouveaux services d’ici 2026, contre 400 millions d’euros aujourd’hui. En 2030, avec potentiellement 34 millions de véhicules connectés, ce chiffre devrait atteindre 20 milliards d’euros, soit un huitième du chiffre d’affaires annuel de Stellantis. |