2 Luxembourg LUNDI 6 DÉCEMBRE 2021/LESSENTIEL.LU Les réactions Lydie Polfer, bourgmestre « J'ai vu une masse violente, avec des gens pleins de fureur, de haine et de rage. Je n'avais jamais vu cela auparavant. Cela ne ressemble pas au Luxembourg ». Laurent Mosar, CSV « Nous demandons un débat à la Chambre sur cette manifestation non autorisée, avec le ministre Henri Kox. Ces manifestations nuisent aux commerçants, car les gens ont peur d’aller en ville ». Marche blanche silencieuse « Ce n’est qu’en restant pacifiques, solidaires et nombreux que nous pourrons vaincre la tyrannie et le néo-maccarthisme sanitaire qui s’installent au Luxembourg ». Fernand Kartheiser, ADR « L’immense majorité des manifestants étaient pacifiques. Je m'inquiète d’une radicalisation des deux côtés, entre ceux qui veulent toujours plus de mesures et ceux qui les dénoncent ». Déi Lénk (communiqué) « Nous condamnons les incidents émanant de provocateurs radicalisés issus pour partie d’une extrême droite venue de l’étranger. La police a su apaiser les tensions ». Le ton est monté dans l LUXEMBOURG Les mesures sanitaires ont été la cible de milliers de manifestants samedi, à Luxembourg. Un mouvement troublé par des incidents dans la capitale. « Ils nous avaient dit que tout rentrerait dans l’ordre lorsque 75% de la population serait vaccinée. On y est, et il y a encore des restrictions », lance Danielle. « Il n’y a aucune cohérence dans les mesures. J’ai le droit d’aller au supermarché, mais pas au sport », souffle Sofiane. Las, usés, en colère, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis samedi dans la capitale pour dénoncer les mesures sanitaires en vigueur et le renforcement du CovidCheck. Ils étaient 2000, selon la police, davantage d'après nos représentants sur place. Le cortège était calme à son départ du Glacis et sur le trajet jusqu’à la Kinnekswiss, où deux rassemblements ont fusionné. Dans le défilé, certains 4 5 portaient le masque, d’autres non. « Chacun fait ce qu’il veut », avançait Claude, qui disait repousser la vaccination tant qu'il pouvait. « Je serai peut-être obligé pour ne pas perdre mon travail… ». D'autres étaient inflexibles. Si la majorité des participants se montraient pacifiques, quelques dizaines d'individus ont forcé les barrières de marchés de Noël, obligeant la Ville à les fermer. Des manifestants ont conduit la police à sécuriser les portes de la Chambre des députés ou sont montés sur le monument du Souvenir de la Gëlle Fra avec des banderoles assimilant les restrictions imposées aux non-vaccinés à l'Holocauste. Plus tard, le domicile du Premier ministre a été visé (lire cicontre). Des débordements qui ont troublé le rassemblement et ont été vivement dénoncés, en soirée, par des politiques et des membres de la société civile, notamment sous le mot-clé #etgeetdeckduer (c'est assez). JOSEPH GAULIERM, j ; -11I seejtirlee Fur N)Q5 KITS 7-0 os 0 0 LFS Ori Ritwm_, LES Ne vf)X. J -TOUS EN.e 11111F -'11iL,mimmrma- Les manifestants étaient pour la plupart pacifiques. Ils dénonçaient les me Des manifestants, entrés dans les marchés de Noël, ont protesté sur le monument du Souvenir de la Gëlle Fra. 2 Les slogans étaient variés, certains criant « liberté », d’autres allant jusqu'à comparer les mesures à l’Holocauste. 3 Des œufs ont été jetés contre le domicile de Xavier Bettel à Bonnevoie. 4 Deux cortèges se sont réunis à la Kinnekswiss. 5 Certains appelaient à l’union entre vaccinés et non-vaccinés. 6 La police a fait barrage devant la Chambre des députés. 2 6 -PHOTOS : VINCENT LESCAUT/CLAUDE BIVER (3), TRAlE,Te_frt D F.N bok) 5) Sc) S bRceS e% aus LETS..', : ' |