6 Luxembourg LUNDI 1 ER FÉVRIER 2021/LESSENTIEL.LU L'automobiliste s'est retrouvé dans un bois en bordure de route après un dépassement périlleux. « On fera tout notre possible » LUXEMBOURG Directeur du CHL, le Dr Romain Nati se confie sur l'état des troupes et la menace des variants. « L'essentiel » : Comment vivez-vous l'accalmie ? Dr Romain Nati : C'est beaucoup dire. Il y a moins de patients Covid, cela permet à une partie du personnel de prendre des congés en retard. Mais janvier est toujours chargé et l'activité opératoire reprend. Dans quel état sont les troupes du CHL ? Nous sommes fatigués. Et l'idée d'une troisième vague est assez exaspérante. Mais l'accès à la vaccination rend les conditions de travail un peu moins stressantes. Où en est la vaccination ? Des vandales ont été interceptés PARC HOSINGEN Trois jeunes se sont introduits par effraction dans un local de Parc Hosingen vendredi soir. Ce sont des agents de la commune qui les ont neutralisés, avant l'intervention de la police. De la drogue et un poing américain ont été saisis. Le Dr Romain Nati, directeur du CHL, évoque la gestion de crise. Désormais, nous pouvons vacciner 144 personnes par jour. Sur les personnels auxquels cela a été proposé, environ la moitié a déjà pris rendez-vous. Nous espérons que fin mars la très grande majorité sera vaccinée. J'espère 70%. La vaccination va-t-elle assez vite ? Quand en juin le Premier ministre a parlé de vaccin en décembre, même des virologues se sont demandé comment il pouvait être si optimiste. Pourtant, les vaccins sont là depuis fin décembre avec des résultats prometteurs. Êtes-vous prêt à une vague de variants ? Pas moins prêt que depuis mars. Le variant est à ce que l'on sait surtout plus contagieux. Le fait qu'il soit plus mortel n'est pas confirmé Quelles sont vos limites ? Nous n'avons jamais fixé de limite haute. L'hôpital ne va pas fermer ses portes. Il y a un programme de phases. On pourrait arriver à des limites dans la durée, mais on ne Le harcèlement de rue existe aussi au Luxembourg. Un accident fait un blessé grave LAROCHETTE Peu avant 21h samedi, un automobiliste a été grièvement blessé après avoir perdu le contrôle de sa voiture lors d'un dépassement, a indiqué la police. L'accident s'est produit sur le CR118, à l'est du pays, entre Larochette et Echternach. Le véhicule a terminé sa course dans les bois en bordure de route. La victime a été conduite à l'hôpital dans un état sérieux. Toujours selon la police, les secours ont pu être alertés rapidement, grâce à un appel automatisé provenant du véhicule. peut pas avancer un chiffre. On fera tout notre possible. Concerneraient-elles en premier lieu le personnel ? Oui. Depuis la première vague on a eu assez de respirateurs et on n'a jamais eu un début de pénurie de ressources. Mais on manque de médecins réanimateurs ou d'infirmiers en anesthésie. Des services déménagent LUXEMBOURG Plusieurs directions générales du ministère de l'Éducation nationale (Enfance, Jeunesse, Finances, Infrastructures, Enseignement fondamental...) vont se regrouper au 33, Rives de Clausen, dans la capitale. Le déménagement se poursuivra jusqu'au 12 février, selon les services. Les numéros de téléphone restent inchangés. Que faudrait-il retenir de cette crise ? Comprendre que l'hôpital est un pilier et ne doit pas être un élément de rationalisation de coûts, ce qui a été fait au Luxembourg et en Europe. Il faut aussi revaloriser le personnel qui travaille dans les hôpitaux dans la société. RECUEILLI PAR NICOLAS MARTIN Très sollicitées, les équipes du CHL sont fatiguées. -PHOTO : PAUL FOGUENNE Lutter contre les harceleurs LUXEMBOURG Dans la veine du mouvement « Me Too », la question du harcèlement de rue s'est invitée dans le débat public. Le Luxembourg n'échappe pas à la règle, et la pétition de Tom Zeimet montre une volonté de changement. « Pour traduire en justice un plus grand nombre d'auteurs, il est nécessaire de créer une définition juridique (pénale) distincte pour le harcèlement sexuel verbal dans les espaces publics, comme cela a été fait dans des pays tels que la France, la Belgique, le Portugal », écrit le pétitionnaire. Car l'arsenal législatif s'avère trop léger et les statistiques inexistantes. « Le code pénal ne connaît pas d'infraction spécifique et ne fait pas de distinction entre des faits qui se sont passés sur la place publique ou dans une habitation », indique la justice. Pourtant, la pétition, désormais close, a recueilli « seulement » 124signatures. Et le gouvernement n'envisage pas de légiférer. |