6 Luxembourg JEUDI 26 NOVEMBRE 2020/LESSENTIEL.LU Le tourisme relèveunpeu la tête Lesnuitéesont un peumoins diminuéenjuillet et en août. Un blessélors d'uneagression KOPSTAL Un homme s'est fait aborder mardi vers 15h30par deux femmes, sur un parking à hauteur du Fräiheetsbam,près de Bridel, a relaté la police hier. Unindividu s'est précipité sur lui pour le frapper et LUXEMBOURG Le nombre de nuitées dans les hôtels et campings du pays areculé de 50% dejanvier à août, par rapport à2019, soit la même baisse que la moyenne européenne, selon Eurostat. Les nuitées s'étaient effondrées à 7316 en avril (-96,3%), puis ont commencé àrebondir en mai (-87,6%), juin (-65,4%), juillet (-42,3%)etaoût (-28,5%). lui voler sa montre. Selon les forces de l'ordre, les malfrats ontfui vers Bridelàbord d'un véhicule break gris, immatriculéenAllemagne. Blessée,la victime adû être conduite à l'hôpitalpouryêtre soignée. Le coronavirus a-t-il signé la findelatraditionnelle bise ? LUXEMBOURGLabiseest de côté depuislemois de mars. Ce rituel de salutation tant ancré dans nos habitudes reviendra-t-il aprèslacrise ? « Je n'ai plus fait de bisesdepuis mars », témoigne Kenny. Jeune diplômé et àlarecherche d'un emploi, il ne compte pas faire la bise ni serrer la mainàses futurs collègues. Rituel du matin pour de nombreux employés et geste affectueux dans lafamille, la bise fait partie de nos traditions.Avec l'épidémie,lemasque etles gestes barrières à respecter, cette coutume aété Avec la pandémie de coronavirus,ladistance estdemisedepuislemoisdemars,donc finie la bise. Le camion-école aété stationnépendant deux jours surlecampusLimpertsberg de l'Université. Un camion pour s'exercer auxinterventions médicales LUXEMBOURG Le camion-école, de sociétés spécialisées dansla production desimulateurs en réalité virtuelle et en systèmes de chirurgie assistée parrobot, était garé hier et mardi sur le mise decôté. Et « les rapports sociaux ont bien changé », concède Charlotte. « Ilyadela distance, mais surtout on ne sait plus comment agir, est-ce qu'on sesert lamain, fait un signe deloin ? Une psychose s'est installée avec lesautres ». « Ilyad'autres moyens pour se direbonjour », analyse Kenny. Les checks, jeux de coudes,signes de loin sesont imposés. « La bise me manque. C'était une tradition conviviale », évoque Lucas. D'autres s'en réjouissent, comme Sabine : « On ne se touche pas, mais ça ne me dérange pas ». Hervé acquiesce : « On perdait du temps le matin àsesaluer ». Ne plus faire debises en famille est plus difficile. « Cela fait des mois que je n'ai pas embrassé mesenfants », ditSabine. « C'est dur, d'autant que mes parents sont âgés, confie Mathilde. Comme on n'a plus les gestes, les mots sont plus doux. J'ai jamais autant dit"je t'aime" àmamaman ». La pandémie écartera-t-elle la bise des pratiques ? « J'en ai bien peur,onvacontinueràse méfier », dit Youssef. Pour Mathilde, elle restera dans la sphère privée etles amis proches.Lucas ahâte « de reprendre les bonnes vieilles habitudes, quand le vaccin sera sorti ». MARINE MEUNIER campus Limpertsbergdel'UniversitéduLuxembourg. Il permet par exemple de s'exercer en réalisant des échographies virtuelles ouenplaçant une prothèsegrâce àunbrasrobotisé. L'Uni souhaite pouvoir évoluer vers unhôpital virtuel dans le cadre deses formations et ses responsables ont pu tester des équipements proposéssur le marché. La Grande-Duchesse aévoqué un combatqui lui tientàcœur. Mobilisés contreles violences LUXEMBOURG Pour l'Orange Week contre les violences faites aux femmes et auxfilles, desvoixs'élèvent.Notamment celle de la Grande-Duchesse MariaTeresa. « Unefemme sur trois dans lemonde asubi ou continue de subir des violencesphysiques ou sexuelles, a-t-elle insisté dans unevidéo. Nous sommes tous concernés dans la lutte contre ce terrible fléau ». Laministre del'Égalité entre les femmes et les hommes,Taina Bofferding, les ministres Corinne Cahen et SamTanson ou le bourgmestre d'Esch-sur-Alzette Georges Mischoont affichéleur soutien. |