10 International VENDREDI 20 NOVEMBRE 2020/LESSENTIEL.LU Chiens et chats pas dangereux PARIS Ni chat, nichien, ni cochon, ni tigre,nimêmevison : lesanimaux ne participentpas àlapropagation duCovid-19 dans la population enFrance, même si certains animaux peuvent être contaminés, assure l'agence sanitaire Anses. « Les animaux domestiques et sauvages ne jouent pas, àce jour, un rôle épidémiologique dans le maintien et la propagation duSARS-CoV-2 au niveau national,voire mondial ». Tr.. "` Les animaux peuvent toutefois avoir dessymptômes du Covid. Le vaccindistribué en décembre ? BERLIN Le directeur du laboratoire allemand BioN- Tech, qui travaille avec l'américain Pfizer sur un vaccin contre le Covid-19, a estimé jeudi « possible » Vitelu Les coiffeurs « à poils » BRUXELLES Après le suicide d'Alysson,lajeunebarbièrede Liège, lesprofessionnels de la beauté se rassemblentsur les réseaux sociaux sous le hashtag #coiffeursàpoils.Ils dénoncent lesconditionsdetravail et le peu d'aidequi leurest accordée. Restaurantsrouverts BARCELONE La Catalogneaannoncéjeudi la réouverturedes bars,restaurantsetcinémas lundi après plus d'un mois de fermeture,dans le cadred'un plan d'assouplissement desmesures prises pour fairefaceauCovid. Les mesuresefficaces BERLIN Le niveau descontaminationsenAllemagneest encore « tropélevé », maisles restrictions mises en placeaudébutdu mois « sontefficaces » etincitent à « l'optimisme », aestiméjeudi l'autoritésanitairederéférence. son autorisation et sa distributiond'ici la findel'année enEurope. « Il est possibleque nous puissions livrer des vaccins en décembre », ajoute-t-il. L'une est aujourd'hui pâtissière, l'autresonge àdevenirlibraire : ils onttousles deux claqué laporte de l'hôpital, laissant derrière eux le stress et desconditionsdetravail devenues insupportables. VenuedesaBretagnenatale à Bruxelles pour trouver un emploi, NolwennLe Bonzec a troqué sans remords il yasix moisblouse et sur-blousepour créerdes cupcakes, persuadée que cechangement radical a « sauvé sa santémentale ». « J'aitravaillécinqans àl'hôpital etpetit àpetit, j'ai vules conditions de travail sedétériorer et la santé devenir une marchandise, alors qu'au départ c'est un métier que l'on fait pour l'humain », raconte la jeune femme de 27 ans dans « Pourriez-vous porter un masque ? » TOKYO Prier un clientdeporter un masque peut être une affaire sensible, même en pleine pandémie : aussi, un magasin japonais apréféréconfier cette tâche délicate à un robot. « Pardon de vous déranger, mais pourriez-vous porter un masque ? », demande le petit humanoïde juché sur deux roues après s'être approché d'un client au visage découvert, dans une vidéo mise en ligne par ses constructeurs. « Merci de votre compréhension », poursuit le robot blanc en inclinant sa grosse tête ronde quandson interlocuteur s'exécute. Appelé Robovie, le très diplomate automate est équipé de caméras et d'un laserdedétection(Lidar). Robovie estcapable d'identifier lesclientsqui ne portentpas de masque. Dessoignantsécœurésont décidé de raccrocherlablouse BRUXELLESPourcertains soignants, les conditions de travail sontdevenues insupportables avec la pandémie de Covid-19. L'ex-infirmières'est reconvertie en pâtissière, « lasanté étant devenue une marchandise », selon elle. sontablier noiràl'enseignede « Lilicup ». Thomas Laurent a, lui, décidé de réaliser « un vieux rêve » après quinze ans enhôpital. Passionné de BD depuis son enfance, il commencera une formation delibraire enjanvier. Cet infirmier français de 35 ans vient de quitter leservice d'urgence de l'Hôpital Édouard-Herriot de Lyon, jugeant que les conditions pour exercer son métier n'étaient « plus tenables ». Manque criantdepersonnel, de moyens, de temps pour bien s'occuper des patients, de considération par les pouvoirs publics : ils font le même constat désabusé. Lemal-être au travail touche particulièrement les jeunes infirmières « car elles débarquent dans le métier avec leurs idéaux et subissent une douchefroideface àlaréalité... ». |