4 Luxembourg JEUDI 7 MAI 2020/LESSENTIEL.LU Une aide de 1000 euros pourra être demandée par les étudiants. Un soutien financier destiné aux étudiants Le Luxembourg est fort apprécié 86% des frontaliers interrogés se sentent bien au Luxembourg. LUXEMBOURG « Aimables, respectueux et polis », mais aussi « un peu froids au premier abord ». Ces citations résument la perception des Luxembourgeois par les frontaliers, selon un sondage TNS Ilres effectué pour l'ASTI. Au total, 500personnes ont participé : 86% se sentent bien au Luxembourg et 22% apprécient son aspect multiculturel. Mais la langue semble être une barrière. Seulement 36% des Français ont « souvent » des contacts avec des résidents, contre 80% pour les Allemands. LUXEMBOURG Une aide de 1000euros, dont la moitié sous forme de prêt, pourra être demandée par les étudiants « confrontés à des problèmes financiers aigus dus à la crise ». D'après l'ACEL, les associations étudiantes se sont mises d'accord avec le ministère de l'Enseignement supérieur sur un programme d'aide pour les étudiants impactés financièrement par la pandémie. L'aide pourra compenser, par exemple, la perte d'un job étudiant. Les étudiants qui bénéficiaient déjà de toutes les aides du Cedies (bourse et prêt) pourront aussi bénéficier de cette somme. Ils seront également autorisés à recevoir un semestre d'aide financière supplémentaire s'ils sont obligés de prolonger leurs études. Bloqués,ils ont pu partir du Cap-Vert LUXEMBOURG Quelque 170citoyens européens, dont 75 résidents du Luxembourg, bloqués sur les différentes îles du Cap- Vert, ont été rapatriés mardi au Grand-Duché via un vol spécial. Il s'agit du second vol de rapatriement entre les deux pays. Une hausse des prix en net repli LUXEMBOURG Du fait de la pandémie, le Statec a révisé ses prévisions d'inflation à la baisse. L'institut table désormais sur un taux de 0,6% en 2020 (au lieu de 0,9% estimé il y a un mois) et de 1,6% en 2021. Proche de 2% en début d'année, l'inflation a plongé depuis, pour s'établir à 0,6% en avril. Les difficultés d'approvisionnement qui ont pu générer une hausse de prix à court terme dans l'alimentaire ont été compensées par l'effondrement des prix pétroliers. C'est l'un des effets pervers de la crise sanitaire : de nombreux patients atteints d'autres maladies que le Covid-19 n'ont pas été suivis comme à l'accoutumée. « Nous avons dû délaisser une partie de l'activité au début de l'épidémie pour faire face en termes de capacité. Cela concerne notamment la médecine préventive », reconnaît le docteur Cyril Thix, spécialiste en anesthésie-réanimation aux Hôpitaux Robert-Schuman. Certains patients ont choisi de ne pas venir consulter pour ne pas engorger les hôpitaux, mais aussi par crainte du Covid-19. Les premiers effets, certes limités, ont été constatés récemment : « Nous avons vu des patients avec des maladies plus évoluées », reprend Cyril Thix. Des cancers, d'autres pathologies chroniques, mais aussi « des appendicites qui peuvent tourner en péritonite », l'éventail est large. « Nous avons constaté une La baisse des prix à la pompe a modifié les prévisions d'inflation. Des malades n'ont pas pu recevoir les soins adéquats À cause de la crise du coronavirus, des patients ne sont pas allés se faire soigner pour d'autres pathologies graves. LUXEMBOURG Après plus de trois heures de débats par moments houleux, les députés ont validé hier deux projets de loi concernant le traité de libre-échange entre l'UE et le Canada (le CETA). La majorité a approuvé le texte, tandis que les élus du CSV ont quitté la salle avant le vote, réclamant une autre date pour ce vote. Les hôpitaux ont été réorganisés pour accueillir tous les patients. Deux lois sur le L'Uni planifie son déconfinement CETA adoptées ESCH-BELVAL Une poignée d'étudiants et de membres du personnel sont de retour à l'Université du Luxembourg, notamment pour mener des travaux pratiques. Une seconde phase de déconfinement progressif est prévue dans la semaine du 25 mai. Mais cet agenda peut encore être modifié en fonction de la situation sanitaire le moment venu. baisse inquiétante d'activité dans les cabinets médicaux, avait récemment indiqué Guillaume Steichen, secrétaire général de l'Association des médecins et médecins-dentistes. Une situation qui ne peut pas durer sur le long terme, conçoivent les acteurs de la santé. « N'ayez pas peur de vous rendre dans les hôpitaux », a lancé récemment Paulette Lenert, ministre de la Santé. Le message est clair : il s'agit pour l'hôpital de pouvoir reprendre « une activité normale, tout en cohabitant avec le coronavirus », explique Cyril Thix. Cela suppose « une augmentation des capacités en personnel ». Pour le reste, les hôpitaux disposent du matériel nécessaire et « les urgences sont assurées ». Les patients peuvent donc désormais être accueillis dans de bonnes conditions. THOMAS HOLZER |