18 Cinéma MERCREDI 27 NOVEMBRE 2019/LESSENTIEL.LU Un malentendu qui permet de rattraper le temps perdu Arthur (Fabrice Luchini) et César (Patrick Bruel) veulent profiter du temps qu’il leur reste. Aux avant-postes, face à l'horreur GUERRE Sarajevo, novembre 1992, sept mois après le début du siège. Le reporter de guerre Paul Marchand (Niels Schneider) nous plonge dans les entrailles d'un conflit fratricide, Le reporter Paul Marchand est interprété par Niels Schneider. sous le regard impassible de la communauté internationale. Entre son objectivité journalistique, le sentiment d'impuissance et un certain sens du devoir face à l'horreur, le journaliste devra prendre parti. Paul Marchand était un reporter de guerre français né en 1961. Il fut l'un des premiers journalistes à arriver à Sarajevo comme freelance pour les journaux, radios et télés francophones d'Europe et du Canada. Il a connu deux des carnages qui ont marqué la fin de siècle : le Liban et la Bosnie. « Sympathie pour le diable » De Guillaume de Fontenay. Avec Niels Schneider, Ella Rumpf, Vincent Rottiers. Sortie le 27 novembre. Dans « Le meilleur reste à venir », deux amis persuadés que l'autre est condamné vont décider de tout plaquer pour réaliser leurs rêves. COMÉDIE DRAMATIQUE Comme chaque année, André (André Jung), chef de la société Alter Native, fournisseur d'articles sanitaires, invite ses sept employés à un week-end de Noël festif. Mais contrairement aux années précédentes, André a une mauvaise nouvelle à annoncer. Il souffre d'une maladie incurable et veut céder sa société à l'un eux. C'est au cours du week-end qu'il annoncera son successeur. Ses collaborateurs se transforment en concurrents. Lorsque son fils naturel, Philippe, inconnu jusque-là, fait irruption, les cartes sont redistribuées et les Arthur Dreyfus (Fabrice Luchini) et César Montesiho (Patrick Bruel) sont deux amis qui se connaissent depuis l'enfance. Quand Arthur annonce à César qu'il a un cancer, ce dernier décide de s'installer chez lui et de l'aider à réaliser tout ce qu'il voulait faire avant de mourir. Les deux amis d'enfance sont persuadés que l'autre n'a plus que quelques mois à vivre, et tous deux décident de tout plaquer pour rattraper le temps perdu. Mais en réalité, il s'agit d'un gros malentendu. Sept ans après « Le Prénom », leur précédente réalisation très lucrative puisqu'elle a fait plus de 3,3 millions d'entrées en France, le duo formé par Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière revient avec « Le meilleur reste à venir ». Comme « Le Prénom », ce nouveau film est une comédie à pitch, qui s'est aussi construite sur leur expérience et leur quotidien. Le comédien Patrick Bruel retrouve ici non seulement les réalisateurs, mais également le comédien Fabrice Luchini, 33 ans après le cultissime « P.R.O.F.S. ». « Luchini et Bruel, c'est cohérent. On a grandi avec eux. Ils appartiennent tous les deux à l'imaginaire collectif. Ils ont joué ensemble dans "P.R.O.F.S" il y a longtemps, leur amitié fait naturellement sens pour le public. On leur a demandé d'aller à fond dans le premier degré. On voulait de la vérité, en sachant qu'on serait toujours sur cette ligne de crête, entre rire et émotion », ont expliqué les réalisateurs. « Le meilleur reste à venir » De Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière. Avec Fabrice Luchini, Patrick Bruel, Zineb Triki. Sortie le 4 décembre. Et surtout, un joyeux Noël ! employés pensent qu'André a truqué le jeu. Alors que les anciens employés, dans une course assez absurde, essaient de se positionner, Philippe Ernesto (Armando Espitia) est un jeune anthropologue. À la recherche de la vérité DRAME Guatemala, 2018. Le pays vit au rythme du procès des militaires à l'origine de la guerre civile. Les témoignages des victimes s'enchaînent. Ernesto, jeune anthropologue à la Fondation médicolégale, travaille à l'identification des disparus. À travers un récit, il croit déceler une piste qui lui permettra de retrouver la trace de son père, guérillero disparu pendant la guerre. Contre l'avis de sa mère, il plonge dans le dossier, à la recherche de la vérité et de la résilience. « Nuestras Madres » De César Díaz. Avec Armando Espitia, Emma Dib. En salle. tente de comprendre le jeu obscur de son père. « De Buttek » De Luc Feit. Avec André Jung, Philippe Thelen. Sortie le 27 novembre. Le film est un huis clos autour d'André (A. Jung, au second plan). |