24 Cinéma MERCREDI 2 DÉCEMBRE 2015/WWW.LESSENTIEL.LU Mustafa et lapetite Almitra. Une amitié inattendue – ANIMATION - Sur l’île d’Orphalese, Almitra, une petite fille de 8 ans, rencontre Mustafa, prisonnier politique assigné à résidence. Cette rencontre se transforme en amitié. Lorsque Mustafa est libéré, des gardes l’escortent au bateau le ramenant vers son pays natal. En chemin, Mustafa partage ses poèmes et sa vision de la vie avec les habitants, tandis qu’Almitra le suitdiscrètement. ➲ « Le Prophète ». De Roger Allers., ‘ María (Maria Mercedes Croy, à d.) et sa mère (María Telón). Mayas d’hier et d’aujourd’hui DRAME - María a 17 ans, elle vit dans une plantation de café au Guatemala et on va la marier. Elle n’a pas le choix, sinon celui de se faire dépuceler par un beau gars du village qui se fiche qu’elle tombe enceinte. Film de toute beauté, « Ixcanul » met en lumière un Le charme indémodable des histoires d’espionnage THRILLER - Avec « Le pont des espions », Steven Spielberg signe un film sans chichi, mais diablement efficace. pan de société guatémaltèque descendant des Mayas, qui ne parle pas l’espagnol, et dont les traditions, teintées d’animisme, ne se fondent pas dans la culture dominante. ➲ « Ixcanul ». De Jayro Bustamante. Avec María Mercedes Croy, María Telón. Rudolf Abel (Mark Rylance, à g.) n’a pas fini de surprendre James Donovan, son avocat (Tom Hanks). En Amérique, au début des années 60. En pleine guerre froide, James Donovan (Tom Hanks) est chargé de défendre l’indéfendable : un espion russe (Mark Rylance). Il réussit à lui éviter la peine capitale en suggérant que le Soviétique pourrait servir de monnaie d’échange. En effet, quelque temps plus tard, un pilote américain tombe aux mains de l’ennemi. Et qui va aller négocier un échange à Berlin ? James ! Qui, n’étant pas homme à faire les choses à moitié, en profite pour tirer d’un mauvais pas un étudiant américain piégé derrière le mur de Berlin. Un peu refroidi par l’accueil du public mitigé réservé à « Lincoln », Steven Spielberg met sa mise en scène, classique, fluide, intelligente et distrayante, au service d’un scénario des frères Coen du même acabit. Le suspense est au rendez-vous, la reconstitution historique soignée (les images de l’édification du mur font froid dans le dos par les temps qui courent), les répliques fusent, joliment teintées d’humour. Et Mark Rylance tient la dragée haute à un Tom Hanks impérial. Au-delà de l’hommage à un personnage ayant réellement existé, « Le pont des espions » montre qu’au-delà des divergences de causes que l’on défend, il peut y avoir du respect entre adversaires. Et que nul ne mérite moins qu’un autre qu’on se décarcasse pour le sauver. ➲ « Le pont des espions ». De Steven Spielberg. Avec Tom Hanks, Mark Rylance, Amy Ryan, Austin Stowell. Un gros délire de vacances COMÉDIE - Un peu plus d’un méras cachées, ou parfois ➲ « Babysitting 2 ». De Nicolas an après avoir foiré le babysitting du fils de son patron, cances auxquelles on n’aurait Avec Philippe Lacheau, Tarek comme devant un film de va- Benamou et Philippe Lacheau. Franck (Philippe Lacheau) pas participé. Boudali. foire le « mamysitting » de la mère de son futur beau-père (Christian Clavier), directeur d’un hôtel écolo au Brésil. Tous ses potes sont là, l’œil rivé à la caméra. C’est d’ailleurs en visionnant leur film que beau-papa (et le spectateur avec lui) découvre la journée de fou de son futur gendre... « Babysitting 2 » est comme une plantation. Le premier quart d’heure, le scénario sème des graines : le déambulateur électrique de mémé, les tortues avec GPS, la copine parachutiste... Le reste du film consiste à récolter les bêtises et les gags prévisibles issus de ces graines. On sourit comme devant une collection de ca- Franck (Philippe Lacheau, au centre) nesait pas ce qui l’attend. |