Recherche & innovation Eaux de ballast : un nouveau dispositif bientôt certifié Pour traiter les eaux de ballast et éviter la contamination d’écosystèmes par des espèces invasives, Bio-UV a développé un procédé qui combine la filtration à un réacteur UV. 70 L’ensemble des navires devra se doter d’un système de traitement des eaux de ballast d’ici 2016. Bio-UV Navires de croisière, pétroliers, porteconteneurs, cargos ou encore ferrys… D’ici 2016, et ce quelque soit le type de navire, toute la flotte maritime devra être équipée d’un système de traitement des eaux de ballast pour se mettre en conformité avec la convention BWM 1 de l’Organisation maritime internationale (OMI). En effet, la gestion des eaux de ballast – qui contribuent à l’équilibre et à la stabilité d’un bateau – est devenue un enjeu écologique majeur. À chaque opération, les eaux pompées à bord d’un navire contiennent une multitude d’espèces aquatiques à des stades de développement divers. Or le rejet de ces eaux lors des opérations de délestage peut introduire des espèces invasives dans l’écosystème d’arrivée, avec de possibles impacts en termes environnemental, économique et sanitaire. Pour limiter le risque de contamination, plusieurs procédés ont été conçus et certifiés par l’OMI ces dernières années. En France, Bio-UV teste actuellement en mer sa solution Bio-Sea qui associe une filtration au cœur de métier de la société : la technologie des UV. 1 Convention internationale pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et sédiments des navires. La gestion des eaux de ballast est soumise à deux règles : les navires ont, dans un premier temps, l’obligation de renouveler au moins 95% des eaux de ballast en haute mer (règle D1), puis de disposer d’un procédé de traitement afin de respecter une teneur maximale en microorganismes (règle D2). L’eau magazine novembre 2012 N°20 Bio-UV |