Territoires Seine Aval, un traitement biologique totalement repensé Amélioration du traitement des eaux, éradication des nuisances, diminution de l’emprise au sol, tels sont les principaux objectifs de la refonte du traitement biologique de l’usine d’assainissement Seine Aval. Deux technologies différentes seront utilisées en parallèle : un traitement primaire et une filtration membranaire. 26 « Objectif zéro nuisances » Au rythme des réglementations successives, la qualité de l’eau de la Seine n’a cessé de s’améliorer ces deux dernières décennies. Les écosystèmes aquatiques bénéficient désormais de l’amélioration de la qualité de traitement des eaux usées, imposée par la directive Eaux résiduaires urbaines (Deru). Mais avec l’instauration de la directive cadre sur l’Eau (DCE) qui vise le bon état écologique des OTV masses d’eaux, un certain nombre de stations devront à nouveau modifier leurs traitements pour améliorer leur rejet et ainsi répondre à cette nouvelle exigence. C’est le cas de l’usine Seine Aval. Suite à un appel d’offres, le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap) a choisi OTV, filiale de Veolia, pour piloter le groupement d’entreprises chargé de la refonte de la biologie du site. Février 2012, les premières études de réalisation ont débuté et devraient se poursuivre jusqu’au début 2013. Afin d’améliorer la qualité du traitement des eaux usées, et répondre ainsi aux objectifs de bon état écologique de la Seine imposé par la DCE, la refonte de Seine Aval passe notamment par une épuration des eaux totalement repensée. « Au cours du temps, la capacité de l’usine a été augmentée par ajout de tranches successives de traitement, surtout basé sur des procédés extensifs à ciel ouvert, non adéquat pour les normes requises demain », indique Lina Boursaud, responsable du service Développement et Projets à la direction régionale de l’agglomération parisienne d’OTV. La solution choisie par le L’eau magazine novembre 2012 N°20 OTV |