Vinci Environnement 100 Métiers et formations Zoom sur un métier : préventeur Virginie Dhalluin est responsable de la prévention chez Vinci Environnement. Un métier exigeant et passionnant, qui demande autant de connaissances de la réglementation que d’engagement sur le terrain. Virginie Dhalluin, en pleine discussion sur un chantier. Le métier de préventeur demande beaucoup de présence sur le terrain. Avant de devenir responsable Prévention, Virginie Dhalluin a connu bien des vies. Et a priori, aucune d’entre elles ne la destinait à devenir responsable prévention d’un grand groupe industriel ! Chimiste de formation, elle a commencé sa carrière au CNRS, puis, la voilà « chercheuse » dans une PME de lunetterie, sous-traitante d’Essilor, à travailler sur le polissage des verres. Elle enchaîne ensuite des expériences chez Thomson, puis chez Alcatel. En janvier 2007, un poste de responsable qualité-prévention est libre chez Vinci Environnement. Virginie est embauchée. Missions variées Qu’est-ce qu’un responsable prévention – ou, selon le terme consacré, « préventeur de risques » ? « Mon travail comporte trois grands aspects : administratif, opérationnel… et le plus important sans doute, la communication. » Il s’agit à la fois de faire de la veille réglementaire, de travailler sur les certifications ISO, proposer de nouvelles actions, assister la direction dans les orientations prévention annuelles et à plus long terme, l’aider à préparer les comités hygiène et sécurité, établir l’évaluation des risques, visiter les chantiers pour vérifier que les conditions de sécurité sont respectées et être en support des opérationnels sur le terrain. L’aspect administratif comprend donc tout ce qui tourne autour des certifications ISO. Vinci Environnement est certifié ISO 9001 et MASE (Manuel d’amélioration sécurité des entreprises, une certification française initiée à l’origine par l’industrie chimique), ce qui signifie qu’il adhère à une démarche de management rigoureux de la sécurité. « Le grand enjeu, explique Virgine Dhalluin, c’est de diffuser l’information et de faire adhérer l’ensemble des opérationnels mais également les sous-traitants à la démarche prévention. Mais je travaille également en ce moment à la préparation d’une nouvelle certification prévention pour le marché international. » Diffuser l’information chez les sous-traitants « Sur les chantiers, nous avons des opérationnels (permanents sur site) pour encadrer nos entreprises sous-traitantes. » Le métier de Virginie consiste donc, en support des responsables chantier de Vinci Environnement, à faire en sorte que les sous-traitants respectent les conditions de sécurité. Elle participe si nécessaire aux réunions avec les clients, les coordonateurs Sécurité et protection de la santé (SPS), afin d’expliquer les orientations et les procédures de prévention mises en œuvre pendant la période de construction. Sa présence peut être également sollicitée durant les phases de mise en route. Un des nouveaux objectifs est d’intégrer la prévention le plus en amont possible des études de réalisations mais aussi dans les phases projet. Elle doit également procéder à une veille réglementaire constante. Il faut par exemple suivre l’évolution des différentes directives, comme la directive Machine (2006/42/CE) de laquelle découlent de nouveaux textes réglementaires, de L’eau magazine juin 2011 N°17 |