26 Martin Kaymer enlacé par ses coéquipiers Ryder Cup Dufner/Z. Johnson battent Colsaerts/Garcia (2&1) Comme la veille, « Nico » est seul car, comme la veille avec Donald, Garcia n’apporte rien... jusqu’au 16. L’Espagnol rentre un petit chip pour revenir 1 down, célébré genou à terre façon Olazabal ! Les deux grinders (teignes) américaines jouent quant à eux sur la constance et s’imposent au 17, sur une balle dans l’eau du Cols. Furyk/Snedeker battent McDowell/McIlroy (1up) La revanche de vendredi, toujours aussi serrée. Furyk enfile les putts qu’il faut, notamment au 11, pour passer 2up. À ce rythme, ce gars sera encore là en 2018, au Golf National ! « G-Mac » et « R-Mac » jouent propre, mais il manque les coups de génie produits la veille. La partie se conclut au 18, après le putt de 3 m pour birdie raté par Rory au 17. Les quatre-balles, session 2 D.Johnson/Kuchar battent Colsaerts/Lawrie (1up) Drôle d’attelage proposé par Olazabal. Nicolas sera malheureux : trois énormes virgules au putting, plus un coup de wedge touchant le trou au 18. Lawrie n’a de toute façon jamais été une machine à birdies (un seul, au 15). Dustin enquillera le clutch-putt de la journée, au 17. Watson/Simpson battent Rose/Molinari (5&4) Webb Simpson justifie cette semaine son US Open 2012. L’Américain balance six birdies en onze trous. Les Américains laissent Molinari s’agacer contre le public. Rose, lui, pourra grogner contre son capitaine qui, par deux fois, l’a séparé de Poulter, pour deux défaites. Garcia/Donald battent Woods/Stricker (1up) À l’aller, Woods cravate des putts, visite les sous-bois. Puis, se fâche enfin, avec quatre birdies au 12, 13 et 14, 16. Le 17 est alors un épisode majeur de cette deuxième journée : à oneup pour l’Europe, Woods plante le mât sur ce par 3, suivi de Garcia, avant que Donald ne fasse encore mieux, frôlant le trou en un ! Tout se jouera aux pénos, Stricker ratant 1,5 m au 18. McIlroy/Poulter battent Dufner/Z. Johnson (1up) Première « crème renversée » de la Ryder. Rory ne trouve pas la vitesse des greens, tandis que Ian fait ce qu’il peut pour garder l’équipe, voire l’Europe toute entière, en vie. 2 down après le 12, puis birdie de McIlroy. Et là, le Poults Show peut démarrer : birdie 14, 15, 16 et 17, gueulant comme un putois de match-play. Pire encore au 18, avec quatre mètres réussis pour la gagne ! Bilan de la journée : 10 à 6 Les USA prennent une avance presque décisive. Une belle équipe, aux paires cohérentes et indissociables. Même dans la défaite (Woods/Stricker). Olazabal a dû tenter des pairings étonnants, suite à la méforme de Westwood et Kaymer. La superbe réaction de fin d’après-midi, signée des barons européens, laissera une once de suspense. Mais, avec huit points à gagner pour garder la Cup, les tenants sont très mal barrés. Le dernier come-back continental date de 1995, quand les Ballesteros et compagnie remontèrent un déficit de 9 à 7, pour finalement s’imposer d’un point. Et si, après tout, l’âme de Seveplanait sur Medinah ? Dimanche, le troisième jour Les simples Donald bat Watson (2&1) Luke devait lancer la remontée bleue le plus vite possible. Avec des coups de fers enfin dignes de l’ex n°1 mondial, Donald a deux balles de match, au 14, puis au 15, avant que Watson rentre son chip au 16 pour rester en vie. L’Anglais donne quand même le premier point à l’Europe qui, à 14h30, réduit l’écart : 10 à 7 pour les USA. Lawrie bat Snedeker (5&3) La surprise dont l’Europe avait besoin pour espérer. L’Écossais, solide au putting, enquille même un chip au 4 pour mettre la folie dans le midi de Medinah. Snedeker, auteur de bogeys aux 11 et au 12 et d’une gratte au chip du 15, n’a finalement pas pesé dans cette Ryder 2012 (un point ramené pour trois matchs). À 15h15, l’Europe revient à 10-8. McIlroy bat Bradley (2&1) Rory arrive en retard, ne s’échauffe pas, mais dézingue quand même la sensation de la semaine. Bradley, comme pas mal d’autres yankees, joue la peur au ventre (voir son tee shot du 15, 30 m à gauche). Une première victoire en simple pour Rors à la Ryder qui, à 15h20, replace l’Europe à un point des USA (10-9) ! Poulter bat Simpson (2up) Poulter, mené 2 down au 7, remonte et l’emporte au 18. Mister Ryder profite des coups bloqués de Simpson (socket au 7) et poste une carte de -2, d’une solidité typique du Poults en match-play. Il est 15h30 et les Bleus égalisent à 10 partout ! D.Johnson bat Colsaerts (3&2) Trois putts à un mètre du trou, au 11, plombent le match du Belge. Dustin gagne le match des bombardiers, offrant le 11e point US, à 15h35. Rose bat Mickelson (1up) Mis en chauffe par Bradley en double, Lefty semble imprenable. Dans la revanche du match de 2008 (3&2 pour Rose), Mickelson devient le joueur le plus capé de l’histoire. Une 38e sélection épique, Rose enfilant un putt monstrueux au 17 pour revenir square. À 15h44, un héroïque Justin donne le 11e point à l’Europe, d’un rageur birdie au 18. Grâce à l’Anglais, l’exploit devient possible. Z.Johnson bat McDowell (2&1) Un coup de poignard pour l’Europe. Loin des exploits de 2010, « G-Mac » tombe sur une machine qui a gommé le mot « bogey » de son dico. McDowell, qui a vieilli de dix ans cette semaine, cède à 16h07, pour le 12e point US. |