Jouets de Collection n°18 déc 07/jan 2008
Jouets de Collection n°18 déc 07/jan 2008
  • Prix facial : 10 €

  • Parution : n°18 de déc 07/jan 2008

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : LR Presse

  • Format : (230 x 290) mm

  • Nombre de pages : 68

  • Taille du fichier PDF : 34,5 Mo

  • Dans ce numéro : les Panhard et Levassor 7391 et 7392.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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Ci-dessous  : Sous ce camion moulé d’une seule pièce en alu, Manoil est gravé en creux, en toutes lettres, ainsi que Made in USA et le n°du moule. Collection Thierry Guillotel. Ci-dessous en bas  : Camion de pompier aux lignes très épurées. Coque en alu moulé, roues en caoutchouc rigide. L 11 cm. Collection Thierry Guillotel. 32 - Figurines - Jouets de collection nº18 formes s’inspirent du mouvement industriel avant -gardiste  : le streamline, qui joint l’esthétique à la technique. En 1935, sortie de la première série de soldats de plomb. En 1940, pour faire face au succès, Jack Manoil installe son entreprise dans des locaux plus vastes, afin de contenir ses 220 employés, qui produisent alors environ 80.000 pièces par jour. En 1941, création d’une nouvelle ligne nommée « Happy Farm », ne représentant que des figurines civiles à caractère agricole. En 1950, sortie de la série « My Ranch Corral ». En 1955, décès de Jack Manoil. En 1958, Maurice Manoil, âgé de 65 ans suspend définitivement l’activité de l’entreprise. En voiture ! C’est par la création de 3 voitures aux lignes épurées, totalement inventées, que la Manoil’s Company fit son entrée dans le monde du jouet. Les coques en aluminium moulé sont fabriquées en une seule pièce, sans châssis et mesurent chacune 11 cm de long. Les essieux sont montés avec des roues rigides, et s’emboîtent sur des tenons solidaires de la coque. Une trentaine de modèles différents suivront cette trilogie chanceuse  : des camions, des automobiles se succéderont entre 1934 et 1955. La marque Manoil sera gravée en toutes lettres, à l’intérieur, sous le toit, tout comme made in USA, et le n°du moule. Loin de bouder la nouvelle arrivée du plastique, une production s’établit en parallèle vers 1950 avec des modèles en plastique, vendus très bon marché, où se mélangeront des petits avions, des tracteurs, des camions et diverses conduites intérieures fantaisistes. En avant marche ! une… deux…, une deux ! Jack Manoil avait depuis toujours nourri une passion pour les soldats de plomb, qu’il communiqua à son nouvel associé Walter Baetz. En 1935 sortit la première série de soldats de plombcreux… Il fallut alors à Walter et Jack résoudre des problèmes de coulage du plomb, cherchant à déjouer les évents, tracas de tout mouleur. C’est ainsi que très souvent les moules furent modifiés, présentant ainsi des modèles qui présenteront d’infimes variations, à la grande joie des collectionneurs actuels. Cette production se cantonne à des attitudes classiques de fantassins marchant le fusil sur l’épaule, de portes-drapeaux ou de musiciens. Puis seront présentés des soldats combattants, avec des tireurs debout, à genoux, couchés, avec ou sans mitrailleuse. Afin de créer des variantes et d’animer ce corps d’armée un peu rigide, Manoil crée des silhouettes Porte-drapeau Américain, en uniforme de la Première guerre mondiale. Plombcreux H 7,8cm au sommet du casque, et 9 cm à la pointe de la hampe du drapeau. La production militaire de Manoil fut très importante et variée. Collection personnelle.
évoquant la vie quotidienne de ceux de l’intendance ou des bureaux, représentés dans des attitudes familières  : un photographe des armées brandissant son flash, des infirmières aux agréables silhouettes, des médecins, des bidasses écrivant à croupetons sur leurs genoux cigarette aux lèvres, des cuisiniers les hanches ceintes d’un torchon, une louche à la main, des aviateurs serrant contre leur corps une hélice ou une bombe fuselée, tandis que des parachutistes touchent terre avec des gestes désordonnés, tombés sur leur derrière, eux les anges chus du ciel sur la terre, auréolés d’un petit parachute ouvert comme une bulle dans les bandes dessinées. Si le matériel de guerre comme la DCA ou les mitrailleuses sont fixes, les chars, les canons, les agents de liaison, qui à moto ou à vélo, peuvent se déplacer car ils possèdent des roues mobiles. Happy Farm. C’est avec le titre prometteur de la « Ferme Heureuse » que Walter Baetz et Jack Manoil se lancèrent dans la création d’une ligne de 10 personnages travaillant à la ferme. Le sujet est nouveau et l’on sent qu’ils ont été heureux de faire des créations plus débridées, laissant au repos la gente soldatesque. En 1941, « Happy Farm », est mis en place dans les points de vente, présentés dans des boîtes en carton dans lesquelles les 10 sujets cohabitent, cloisonnés entre des bandes en carton. Les sujets ont une polychromie simple et efficace, tout comme les attitudes physiques, un peu outrées voire même caricaturales, qui ajoutent à la compréhension du personnage. Leurs tailles varient de 4,5 cm à 7 cm de haut selon leurs attitudes, et ne sont pas enfermées dans un carcan de dimensions rigoureuses. Entre 1941 et 1959, c’est une quarantaine de figurines, en plombcreux, qui raconteront la vie à la campagne, en Amérique, à cette époque. Le contenu de cette boîte peut se décrire comme suit  : Le semeur. De son bras droit tendu vers l’arrière, il va lancer, avec « le geste auguste du semeur », les semences jaunes qu’il vient de puiser dans la vaste poche en toile, pendant à son cou. Son attitude semble un peu grandiloquente, et ce personnage vêtu de gris, barbu, élégamment coiffé d’une caquette d’un style anglo-saxon, le classe plus dans la catégories des propriétaires que des employés agricoles. L’épouvantail. Une croix de St André, fichée dans le sol. L’emplacement du visage est remplacé par un chapeau haut de forme noir, un manteau usagé s’accorde de couleur avec des chiffons évoquant un pantalon. Deux concurrents dans New York. Il est difficile de parler de Manoil et d’ignorer son concurrent  : Barclay. Leur production offre parfois bien des similitudes, et il arrive de voir dans des Antiques Shop des figurines étiquetées Barclay-Manoil, ceci afin de masquer l’hésitation du vendeur. Parfois, le même sujet a été traité par les deux firmes, qui ont fait le même type de réalisation, dans la même agglomération New Yorkaise. Barclay débuta vers 1924, fut racheté en 1971 et eut environ 320 employés. Sa production fut énorme, avec des soldats de plomb, des autos, des canons et des personnages civils tels que policiers, cambrioleurs, pompiers, personnel ferroviaire et voyageurs, cows boys, indiens, patineurs et même un couple sur un banc public etc. Mais jamais de personnages de ferme. Les figurines Barclay ne sont pas signées au dos, mais portent au verso, made in USA et le n°du moule. Une caractéristique cependant  : les yeux sont dessinés d’une ligne courbe, avec un point en dessous. Le style de Barclay est sérieux et réaliste, ce qui n’exclut pas une certaine gaucherie dans l’attitude de certains personnages. Des magasins bons marché, les « Dimestores », correspondant à nos anciens « Tout à 100 fr. », accueillirent indistinctement les jouets de Baclay et de Manoil, permettant ainsi aux enfants de posséder un soldat de plombpour la somme de 25cts. Les épouvantails. L’un d’eux, en forme de croix de St André, a un chapeau haut de forme à la place de la tête. Son collègue porte un chapeau de paille. H 7 cm. Collection personnelle. Le coupeur de Maïs et le semeur. Le coupeur de maïs a une attitude très naturelle, qui s’oppose à celle du semeur, un peu grandiloquente. H 7 cm. Collection personnelle. Jouets de collection nº18 - Figurines - 33



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