˘ La notice explicative est traduite en espagnol et en anglais. En 1926, les grandes voitures JdeP et Citroën étaient vendues au rayon jouet du grand magasin londonien Gamage’s. et Le Jouet de Paris, prompt à l’adaptation, s’empare de l’innovation. Sur les trois phares de la conduite intérieure, seul le plus volumineux, jouxtant le poste de conduite, est susceptible d’abriter une ampoule. Les projecteurs encadrant la calandre et montés sur des supports à fourche sont des leurres, privés de toute électrification. Une pile tubulaire maintenue par une paire de griffes, sous le châssis, pourvoit à l’alimentation de la lampe. La manette commandant l’éclairage est située derrière le cuvelage. En la relevant, la vis laitonnée fixée sur l’interrupteur entre en contact avec le culot de l’ampoule : le phare s’allume. Abaisser la manette provoque la rupture du faisceau lumineux. Ces pièces en métal moulé équipent également les modèles prestigieux comme l’Hispano-Suiza ou la Rolls-Royce. Ces grandes automobiles comportent toutefois deux 22 - Automobiles et camions - Jouets de collection nº 18 phares électrifiés. Les torpédos de la série parallèle « 7391 » sont uniquement pourvus de l’avertisseur sonore. Curieusement, la société de ferblanterie ne se servira pas de cette innovation pour étayer l’argumentaire porté sur la boîte du jouet. L’intitulé en exergue à l’illustration se cantonne dans la présentation respectueuse de la marque automobile inspirant la calandre du véhicule « Automobile Panhard et Levassor, conduite intérieure ». La portée commerciale du dispositif, en revanche, n’avait pas échappé aux grands magasins parisiens. Le Bazar de l’hôtel de ville en 1926, représentait, dans son catalogue d’étrennes, le phare de l’automobile nimbé d’un halo lumineux rappelant la possibilité d’éclairage. Il faut soulever le couvercle pour obtenir le mode d’emploi consigné sur une vignette collée sur le verso. La notice fait l’objet d’une traduction bilingue (espagnole ¯ Le phare éclairant en position d’allumage, pour éteindre l’ampoule, il suffit d’abaisser la manette en latex. Le fil conducteur traverse le plancher jusqu’au compartiment de la pile sèche. Les quelques rugosités éparpillées sur la portière permettent de reconnaître une carrosserie laquée. ˘ Amalgame confus, le monogramme sur la grille de papier n’est pas immédiatement assimilable à la marque automobile Panhard & Levassor. La calandre recouvre toute la netteté grâce à l’emboutissage total des alvéoles. et britannique), répartie en colonnes dans laquelle se manifeste la volonté de se tourner vers l’exportation : une expérience mitigée. La notice accompagnant la torpédo Panhard & Levassor est beaucoup plus succincte, la voiture étant privée du phare éclairant et donc des instructions corrélées. La calandre Panhard & Levassor n’a pas été privilégiée dans sa conception, mais l’esthétique intrinsèque du modèle l’élève au dessus du reste de la série (abstraction faite du capot de la Renault NN magnifiquement dessiné). Là encore, le mode de fabrication varie en fonction de l’ancienneté. La torpédo rouge relève des premiers exemplaires du jouet. La calandre résulte d’un montage complexe. L’emboutissoir ne modèle pas encore tous les reliefs de la grille, seulement l’effilage résultant de l’arête centrale. Les pans symétriques demeurent lisses et anonymes. Il était donc nécessaire de coller |