5 4,5 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 Source:, f endement annuel net mo ; en des fonds en euro 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 espérance de rendement bien meilleure que la classe d’actifs obligataire en contrepartie d’un risque plus élevé, déclarait récemment aux Echos Olfa Maalej, directrice du pôle produits & solutions de la banque Neuflize OBC. Investir en unités de compte constitue une opportunité pour les épargnants acceptant une dose de risque et ayant un horizon d’investissement long terme. » Cependant, si les actions apportent des rendements à faire pâlir d’envie les autres placements (le CAC40 dividendes réinvestis frôle les 20% de hausse depuis le début de l’année), les incertitudes géopolitiques et économiques rendent les investisseurs pour le moins nerveux. Pour les stratèges de Federal Finance, la prudence reste de mise car « les investisseurs ont pris davantage conscience que la confiance des agents économiques diminuait réellement et que cela commençait à affecter l’économie réelle, avec une baisse de la croissance en zone euro, en particulier en Allemagne et en Chine ». Pour ne rien arranger, la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine 1’est-ce -1e les ta1x d’intér9ts négati#s renforce ce climat général d’incertitude quant à la croissance économique mondiale. Dans un environnement aussi incertain, la stratégie à suivre revient donc à faire du « stock-picking » c’està-dire de prendre en compte la qualité intrinsèque des entreprises au-delà de toute approche sectorielle ou géographique en privilégiant les sociétés mal valorisées et le moins affectées par le retournement économique. « Aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe, cette année 2019 devrait se solder par une quasi-stabilité ou une légère progression des bénéfices des entreprises par rapport à 2018, déclarait récemment au Monde Argent Jean-Marie Mercadal, directeur général délégué en charge des gestions chez OFI Asset Management. Dans ces conditions, il est difficile d’anticiper une reprise boursière significative. Sur le long terme, la croissance des bénéfices est l’un des principaux moteurs de la hausse des cours des entreprises cotées. » Achevé de rédiger le 7 octobre 20 M ! " Le taux d’intérêt, c’est le prix de l’argent. En général, ce taux est positif : celui qui emprunte une somme d’argent paye un intérêt à celui qui lui a prêté. Des taux d’intérêt négatifs inversent cette logique : c’est l’emprunteur qui est alors rémunéré, tandis que le prêteur reçoit à l’échéance une somme inférieure à celle qu’il a prêtée. Ce phénomène nouveau est contraire à notre logique habituelle. Ses causes et ses conséquences sont difficiles à appréhender et suscitent de nombreuses interrogations. Pourtant, les taux négatifs correspondent à une évolution compréhensible. Les taux négatifs résultent du déséquilibre entre un niveau d’épargne élevé et un niveau d’investissement trop faible. Ils sont également un instrument de stratégie monétaire pour soutenir l’activité économique. Ils sont donc à la fois le symptôme d’une économie au ralenti, et un élément de réponse à cette situation. Comment cela fonctionne Les banques centrales agissent sur les taux directeurs (taux d’intérêt des emprunts des banques commerciales à la banque centrale). En augmentant le taux directeur, elles freinent la hausse excessive des prix, et à l’inverse, pour stimuler l’économie, elles le diminuent. Elles peuvent les baisser en territoire négatif, comme c’est le cas en zone euro depuis juin 2014. Aujourd’hui, les banques commerciales qui déposent des liquidités à la banque centrale en zone euro sont rémunérées à -0,40%, c’est-à-dire qu’elles payent pour placer leurs excédents de trésorerie. Cette stratégie est destinée à inciter les banques commerciales à prêter à l’économie. Le but est de relancer l’activité en évitant l’accumulation d’épargne improductive, en encourageant l’investissement et la consommation, et ainsi de faire baisser le chômage. Les taux négatifs sont favorables aux emprunteurs : les États, les entreprises, mais également les particuliers empruntent à moindre coût. Cela soulage les finances publiques et favorise les achats immobiliers. Mais ces taux négatifs n’ont pas vocation à se généraliser aux dépôts bancaires des ménages. Seuls les dépôts des très grandes entreprises se voient appliquer des taux nominaux négatifs. Ils ne sont pas non plus destinés à durer. En tant qu’instrument de politique monétaire, c’est une mesure temporaire qui doit avoir une ampleur limitée. Les taux négatifs érodent les marges des banques car celles-ci ne répercutent pas les taux négatifs à leur clientèle. Les assureurs ont plus de difficultés à garantir des rendements attrayants en période de taux négatifs. Les banques et les assurances adaptent leurs modes de fonctionnement et diminuent leurs coûts en restructurant leurs réseaux et en innovant. anque de rance, AC de l’économie Novembre 2019 - N°66 - INFORM@CTIONS <> |