ACTUALITÉ - AGENDA I Vu dans la presse les dividendes retrouvent leur haut niveau d’avant-crise de 2008 <2> Mai 2018 - N°63 - INFORM@CTIONS « » Valeurs de rendement : privilégiez la régularité ! Les 8 « aristocrates » Dividende Rendement Source : Investir » les géants de la tech sont très prudents avec leur argent 780 milliards de dollars de trésorerie (ou 640 milliards d’euros), c’est ce dont disposaient fin 2017 les Big Tech américaines que sont Apple, Microsoft, Google, Cisco, Oracle, Facebook, Qualcomm, Amazon, Intel et IBM. A titre de comparaison, cela représente trois fois et demi ce dont disposent les dix plus riches entreprises pétrolières mondiales. De quoi rivaliser avec les plus gros véhicules d’investissement (Blackrock, Pimco ou Vanguard). Que font-ils de cet argent ? Ils achètent des actions ? L’investissent dans la nouvelle économie ? Pas du tout. Plus des trois quarts sont placés dans des titres obligataires, pour moitié émis par des entités publiques très majoritairement américaines et pour moitié par de grandes entreprises et institutions financières bénéficiant des meilleurs scores de crédit (de triple B à triple A). Comme des bons pères de famille. Avec deux inconvénients : ils privent l’économie productive de précieux capitaux et renforcent la tendance à la baisse des taux d’intérêt réels sans risque. C’est ce qu’expliquent dans Le Monde les ingénieurs Paul-Adrien Hyppolite et Antoine Michon. Il n’y a pas que les Français qui soient frileux. Dans son édition du 14 avril, Investir se penche sur les valeurs de rendement de qualité. Par qualité, le journal n’entend pas les entreprises qui offrent le rendement le plus élevé mais celles qui ont soit maintenu soit augmenté leur coupon chaque année. Sur les premières, le jugement d’Investir est lapidaire puisqu’il souscrit sans réserve à la remarque de Pascal Quiry, professeur de finance à HEC : « un rendement très élevé est un piège à naïfs ». Ce qui compte d’abord, c’est de s’assurer de la pérennité du coupon. Il faut pour cela effectuer une analyse des perspectives de génération de trésorerie pour le financement des salaires, des investissements et du dividende. Si le cru 2018 s’annonce excellent avec 46,5 milliards de dividendes (dont 5,5 en actions) plus 10 milliards de rachats d’actions, cela ne se fait pas au détriment des investissements. Et d’identifier 29 entreprises aux versements réguliers (stables ou en hausse depuis 2000) dont huit « aristocrates » qui l’ont toujours augmenté depuis le début du siècle : Air Liquide, Essilor, Hermès, Ipsos, L’Oréal, Pharmagest Interactive, Rubis et Sanofi. Non sans rappeler que le dividende est le moteur clé de la performance boursière globale : il contribue à 65% du score de l’indice depuis sa création. » Faut-il utiliser un robot pour investir ? Le Revenu met en garde ceux qui seraient tentés d’utiliser un robot pour passer des ordres de Bourse. De quoi s’agit-il ? Un système de trading automatique permet à l'investisseur d’ouvrir puis de fermer des positions sur les marchés, sans être devant son ordinateur. Cet outil de conception très simple, basé par exemple sur un croisement de moyennes mobiles, ou bien beaucoup plus élaboré, intègre plusieurs paramètres plus ou moins complexes. En d’autres termes, ce petit robot passera des ordres à votre place. Soit vous en achetez un, soit vous le concevez vous-même en utilisant des langages de programmation proposés par des éditeurs spécia-lisés. Mais attention, avertit Le Revenu : les robots prêts à l’emploi disponibles gratuitement sur le Web sont souvent utilisés comme appât par des officines proposant, sans autorisation, d’intervenir sur le Forex. Par ailleurs, ces systèmes sont généralement conçus avec des indicateurs de suivi de tendance à partir des données historiques. Et leur efficacité n’a pas jamais pu être démontrée. |