E N S E I G N E M E N T & I N N O V A T I O N Ocean Hackathon4# L’ENSG dans le carré final « Ils ont travaillé avec d’autres écoles et ont monté un projet viable en un temps record. » 26/IGN MAGAZINE/PRINTEMPS 2020 La quatrième édition de Ocean Hackathon s’est déroulée du 11 au 13 octobre 2019. À Champs-sur-Marne, l’École nationale des sciences géographiques, qui co-organisait l’événement, a fait partie des projets lauréats. E xpérimenter une idée autour de la mer en s’appuyant sur l’utilisation de données numériques : tel était le défi lancé par le Campus mondial de la mer, situé à Brest, pour la quatrième édition de Ocean Hackathon. Cette année, l’École nationale des sciences géographiques (ENSG-Géomatique) a organisé et accueilli la session francilienne de l’événement, simultanément avec sept autres villes : Brest, Dinan, Cherbourg, La Rochelle, Sète, Toulon et Mexico. À Champs-sur-Marne, pendant 48 heures, 34 participants répartis dans six équipes et encadrés par une dizaine de coachs ont ainsi imaginé les solutions de demain au service des océans et de la biodiversité. Détection automatique d’algues vertes Un appel à défis a été lancé par l’ENSG à l’été 2019. Dix projets ont été proposés. « Il s’agissait de transposer à ce milieu peu étudié à l’école les méthodes de télédétection terrestre pour relever ensemble un challenge pédagogique », souligne Marc Poupée, enseignant à l’ENSG, et heureux membre de l’équipe gagnante. Avec de jeunes diplômés de l’ENSG et des élèves de l’École polytechnique, de Télécom Paris et de l’École 42, ils ont étudié la détection automatique d’algues vertes sur le littoral breton à partir d’images satellitaires. « Il était intéressant de voir l’équipe travailler en simplifiant les méthodes d’analyse, poursuit l’enseignant. Ils se sont concentrés sur les dimensions biologiques (comme les types d’algues ou les indices de détection) et techniques (récupération de la donnée satellite, élaboration de séries temporelles et mécanisme d’alerte) pour construire un démonstrateur web opérationnel. » Au final, si le projet n’a pas été retenu lors de la finale à Brest le 12 décembre, pour Pierre-Yves Hardouin, coordonnateur du hackathon à l’ENSG, le bilan de cette participation est 100% positif pour l’école comme pour les étudiants : « L’expérience a été très formatrice, ils ont travaillé avec d’autres écoles et ont réussi à monter un projet viable en un temps record. » |