IGN Dossier L’OPEN INNOVATION EN MARCHE À L’IGN Caméra légère haute résolution de l’IGN adaptée à des vols sur drones. François Lecordix, responsable d’IGNfabà l’IGN Nicolas Lambert, chef de la mission innovation et partenariats industriels à l’IGN 10 OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE 2015/N°80/IGN MAGAZINE IGN IGN Les projets proposés doivent utiliser des données ou de l’expertise IGN, être innovants, avoir un potentiel économique et avoir atteint un bon niveau de maturité. Ce que l’IGN cherche avec IGNfab, c’est avant tout que ses données et ses technologies soient plus utilisées par les jeunes entreprises innovantes, de sorte à créer de la valeur pour la société. Selon François Lecordix, « c’est un échange gagnant-gagnant entre l’IGN et les PME. Cela donne aux PME la possibilité d’accéder aisément à nos données et à nos compétences et d’accélérer le développement de leur projet et leur mise sur le marché. Ces entreprises innovantes aident aussi l’IGN à développer l’usage de ses données et technologies et à mieux répondre aux besoins de la société. ». « Au-delà d’IGNfab, la valorisation des résultats de sa Recherche & Développement est un sujet majeur pour l’IGN, le moteur de son open innovation » complète Nicolas Lambert, chef de la mission innovation et partenariats industriels à l’IGN. DES PARTENAIRES TRIÉS SUR VOLET « Pour IGNfab, nous avons fait appel à des structures d’appui à l’innovation comme Cap Digital, le pôle Risques et l’agence du développement du Val-de-Marne qui mobilisent leurs réseaux respectifs et apportent une offre complémentaire aux PME, comme le renforcement managérial », indique Nicolas Lambert. Depuis le deuxième appel à projets, l’IGN a en outre développé des partenariats avec des établissements publics proposant une expertise spécifique dans les thématiques de l’appel. Ainsi, Météo-France, l’Institut de recherche des sciences et techniques de l’environnement et de l’agriculture (Irstea), l’Institut national de recherche agronomique (Inra) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), mais aussi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) apportent leurs expertises complémentaires à celle de l’IGN. Climatologie, météorologie, écotechnologies, aménagement du territoire et risques naturels, agriculture, agronomie, environnement, énergie, gestion des ressources du sol et du sous-sol… toute une palette de compétences, de données et de services dont pourront bénéficier les start-up lauréates. « L’idée de rassembler l’ensemble de nos ressources et de pouvoir les transmettre à d’autres est particulièrement satisfaisante. Finalement, grâce à IGNfab, nous allons donner vie à des projets intéressants en très peu de temps », complète Véronique Vissac-Charles, directrice de la valorisation et du transfert à l’Irstea. ZOOM SUR LES QUATRE PROJETS RETENUS CET ÉTÉ Les quatre projets des sociétés Delair- Tech, Open Forêt, In sun we trust et Hydratec ont été retenus par le comité de sélection composé de représentants de l’IGN et de ses partenaires et d’experts indépendants. Pour Pierre Lagarde, responsable de la division information scientifique et technologies numériques au BRGM, « Les thématiques de l’appel étaient volontairement assez larges et les propositions très diverses. Mais le L DELAIR-TECH |