La tête et les Les écoliers de CM2 qui ne savent pas faire de vélo peuvent apprendre lors de séances organisées dans le cadre scolaire par la coopérative BicyclAide. De quoi mettre en selle et sur un pied d’égalité tous les élèves qui passeront au printemps l’Attestation de première éducation à la route. 34 k JANVIER 2020 « Regarde loin devant toi et appuie bien sur les pédales, voilà… comme ça… » Attentif aux consignes de l’adulte, Lervin, casque jaune sur la tête et gilet fluo de rigueur sur les épaules, s’applique à bien tenir sa trajectoire, les doigts agrippés à son guidon. Ils et elles sont cinq cet après-midi-là à rouler sur le plateau d’évolution, à l’arrière du gymnase Anatole-France. Ces élèves en CM2 dans le groupe scolaire voisin ont entamé la seconde des deux séances où ils apprennent ou réapprennent à faire de la bicyclette. Tous sont volontaires. Ce mini-stage leur a été proposé par leurs enseignants. Durant plus d’une heure ils vont pédaler, parfaire leur équilibre, freiner, remettre le métier sur l’ouvrage. DEVENIR AUTONOME Pour les encadrer il y a Lydiane Tirel, éducatrice mobilité vélo à BicyclAide, la coopérative du vélo, au Luth. Sa présence clôt une action qui, depuis le mois d’octobre, l’avait faite intervenir dans quatre établissements (Jean- Lurçat, Paul-Langevin, Henri-Wallon et Anatole-France) auprès d’une vingtaine d’élèves primo-débutants. Ses bénéficiaires ont profité d’un dispositif pionnier dans le département et initié par BicyclAide. Il a reçu l’agrément de l’Éducation nationale, l’aide de la mairie de Gennevilliers et de la Sécurité routière des Hauts-de-Seine. « Nous nous appuyons sur le programme Savoir rouler à vélo lancé par l’État et dont l’objectif est de généraliser la pratique du vélo en autonomie, pour l’ensemble des enfants avant leur entrée au collège », précise Charlotte Niewiadomski, la présidente de BicyclAide. |