24 DOSSIER L’OBSERVATION-SURVEILLANCE DAnS l'ŒIl Du GOS par la capitaine Aurélie Muscat « La pose de la caméra doit être cohérente avec le milieu dans lequel on évolue ». Reportage photos : Sirpa Gend MAJ F. Balsamo Ils sont entièrement consacrés à l'observation et à la surveillance. Leur rôle principal : apporter la preuve par l'image. Leur domaine d'action : la criminalité du haut du spectre. Les Groupes d'observation et de surveillance (Gos) travaillent, dans l'ombre, au profit des enquêteurs. Gend'Info a suivi celui de Montpellier (34) sur les missions qui font son quotidien. Immersion. « Aujourd'hui, la pratique de la police judiciaire nous impose d'administrer, dans un temps court, la preuve parfaite. Ces éléments recueillis sur le terrain permettent de consolider nos dossiers et de garantir un résultat judiciaire. Cela nécessite des savoir-faire de haut niveau et des matériels sophistiqués dont seuls les Gos ont la maîtrise. » Le LCL Bertrand Pallot, commandant la section de recherches de Montpellier, est convaincu de la plus-value du Gos au profit de son unité. Il juge l'engagement du groupe « toujours nécessaire, le plus souvent déterminant ». La preuve par l'image « Nous sommes avant tout sollicités par des unités de recherches sur des affaires de criminalité organisée », explique « Figo », chef du Gos de Montpellier. Avant de devenir officier, il a été six ans équipier puis chef de mission au Gosif (Gos d'Île de France). « Il n'est pas rare que nous soyons engagés sur des affaires dont la résolution va nécessiter l'engagement du PI2G ou du GIGN, qu'il s'agisse de Go Fast ou de démantèlements de réseaux de braqueurs, poursuit l'officier. Par sa position géographique, aux portes de l'Espagne, le groupe est sollicité par des unités de recherche de toute la France, engagées sur des |