Off. S.-off. Hdt Chaque groupe comprend : - Un état-major de groupe - Une section administrative et de commandement 3 1 4 - Une section technique - Une escadrille de transport 4 10 36'42 60 - Une compagnie d'infanterie de l'air 8 20 170 — — — 15 67 276'Soit 12 pilotes et 14 mécaniciens. Chaque compagnie comprend : - 2 sections de combat (F.V.) ; - 1 section d'appui avec 1 groupe de mitrailleuses, 1 groupe de canons de 37 mm. L'encadrement, de 1937 à 1939, sera : 601 e G.I.A. 602e G.I.A. Commandant : Mayet Capitaine : Rouget (adjoint) Commandant : Michel Capitaine : Rousseau Dumarcet (adjoint) Escadrille 1/601C.I.A. 2/601 Escadrille 1/602C.I.A. 2/602 Capitaine : Massié Lieutenant : Ranco Capitaine : Sauvagnac H. Lieutenant : Glaizot H. (adjoint) - Le 601e G.I.A., à Reims-Courcy ; - Le 602e G.I.A., à Alger-Maison- Blanche et Baraki. Le 601 entre dans la composition de la 4e brigade de garde aérienne de Dugny (B.A. 104), le 602 est quant à lui rattaché à la 1 re demi-brigade aérienne d'Algérie. Trois autres groupes devaient être créés de façon à disposer en 1940 d'un groupe par région aérienne (soit quatre en métropole et un en A.F.N.). En fait, seuls les 601e et 602e G.I.A. seront effectivement créés. Armement : - Léger : mousqueton de cavalerie, modèle 16 ; fusil M.A.S. modèle 36C.R. 39 (prévu) ; fusil mitrailleur, modèle 24/29 ; - Lourd : mitrailleuse Hotchkiss 8 mm ; canon de 37 mm. Capitaine : Henry Capitaine : Loizeau A. Lieutenant : Dupouts P.(adjoint) Equipement : chaque homme saute avec un paquetage d'environ 25 kg comprenant l'armement léger (mousqueton ou F.M.), des cartouchières, une musette à vivres, une trousse d'accessoires, un outil portatif, le tout placé dans une gaine individuelle largable en cours de descente. Un câble de 8 métres, fixé sur le harnais, permet en effet à l'homme d'être libéré de son "barda" lors de l'atterrissage lui laissant ainsi toute sa souplesse et facilitant sa prise de contact avec le sol. La crosse du mousqueton est protégée par un coussin de crosse lors du saut. Pour l'armement lourd (canon et mitrailleuse), des gaines cylindriques à ouverture rapide se fixent sur les lance-bombes des avions. Lors de leur création, les groupes d'infanterie de l'air furent équipés d'un armement classique que nous évoquons par ailleurs. Les missions spécifiques que devaient mener les parachutistes ne pouvaient toutefois s'accommoder longtemps de cette situation. Aussi en 1938, l'armée de l'air lança-t-elle un programme d'armes de petit calibre afin d'en doter ses unités aéroportées. Celui-ci allait donner naissance au MAS 36 CR 39 étudié dés 1937, et au FM pliable 2- 38. Dans ce programme, pas de pistolet mitrailleur, ni de mitrailleuse ou d'arme antichar. A cela une bonne raison, l'armée de l'air s'en remettait aux différents programmes de l'armée de terre. Hors programme, en avril 1940, le ministère de l'armement fit entreprendre l'étude d'une version du F.A. modèle 40 avec chargeur, crosse repliable type CR 39 et bipied léger. Ce modèle était destiné à remplacer, du moins en partie, le MAS 36 CR 39 dans les unités parachutistes. Toutes ces armes restèrent à l'état de prototype. (1) Le fusil mitrailleur pliable type SE MAS 38, par S. Ferrard Gazette des Armes n°70. (2) Le fusil automatique MAS modèle 40 par S. Ferrard Gazette des Armes n°60. Equipées à l'une de leurs extrémités d'un parachute en coton et à l'autre d'un amortisseur de choc, elles peuvent contenir et amener au sol 80 kg de matériel (1 mitrailleuse par exemple). Les parachutes : dans un premier temps, des parachutes Irvin en soie sont achetés en Grande-Bretagne, ainsi que des copies russes de ce parachute en coton. La plupart sont à ouverture commandée. Un marché d'études est passé avec les fabricants français (Aviorex et Lemercier) pour réaliser un matériel national. Les moniteurs de Pujaut testeront ces prototypes qui seront adoptés par la suite. Les avions de transport : nous avons déjà cité les premiers appareils utilisés pour l'entraînement |