Poivrière 1- type à cylindre flûté. Les canons sont rayés sur une faible longueur et un guidon proéminent est placé en avant des canons, sur le haut de la cage qui enserre le faisceau de canons. 34 Gazette des armes n'333 des Italiens a largement développé son entreprise. Depuis son installation dans l'ancienne boutique, reprise à son vieux maître Deboubert, il a fondé sa propre fabrique à Paris et plusieurs succursales à St Petersbourg, Moscou et Odessa. De toutes les armes exposées par la délégation française, il présente sans doutes les plus belles : de remarquables de fusils de chasse montés avec des canons de Paris, des boîtes de pistolets, avec tous leurs accessoires, des sabres, des épées, des couteaux de chasse, des canons de fusils, et enfin un fusil de guerre de son invention. Poivrière le'Type Fabricant Devisme - Francotte Type Premier modèle Principe de fonctionnement Double action Calibre 7 mm Capacité 6 coups Longueur totale 148 mm Longueur des canons 45 mm (quatre rayures) Poids 510 grammes Marquages Devisme à Paris Remarque Faisceau de canons flûté Trois revolvers brevetés par Devisme figurent dans ses vitrines. Le premier, à percussion, se charge en introduisant la charge de poudre et la balle, forcée par le choc de la baguette. Le second se charge avec des cartouches à percussion centrale. Quant au troisième, c'est une espèce de coup de poing ou pistolet de poche, qui ne possède pas de canon, mais un tonnerre unique allongé, composé de six tubes rayés, et qui se charge avec des cartouches à percussion centrale. Une arme tardive Si ses premiers revolvers, créés en 1854, sont bien connus des Parisiens qui fréquentent sa boutique du boulevard des Italiens, la poivrière Devisme présentée à l'exposition universelle est bien plus récente. Elle a fait l'objet d'un brevet, déposé 4 mars 1861, sous le N°48735. Ce petit « pistolet-revolver de poche à canons multiples » est alors présenté par l'inventeur comme un nouveau système qui diminue l'encombrement et accroît la précision. La réduction de l'encombrement est justifiée, par l'inventeur, par l'absence de canon. Quant à la précision dont il est question dans le brevet, c'est à la rayure de chacune des alvéoles que fait allusion Devisme dans son brevet car si les poivrières sont déjà supplantées partout par les revolvers, il semble être le seul à avoir eu l'idée d'en relancer les ventes en créant un modèle à brisure, à « canons » rayés. Comme la plupart des armes de poings vendues par Devisme à l'époque, c'est des ateliers de la maison liégeoise Auguste Francotte que proviennent les poivrières dessinées par l'armurier parisien. Les accords commerciaux qui lient ces deux hommes datent du milieu du XIX'siècle. Depuis longtemps, Francotte fournie à Devisme des armes « en blanc » que ce dernier fait monter dans sa fabrique parisienne. La plupart |