gorie que le modèle réglementaire. Il subsiste toutefois un doute sur le modèle 1887. En effet, le décret du 10 février 1986 ne concerne que les armes historiques indiquées dans la liste, à l'exclusion des reproductions. Or, seul le modèle d'ordonnance de la M.A.S. est cité. Il est à souhaiter qu'à défaut de jurisprudence dans le domaine, la justice sache faire preuve de tolérance, l'esprit du texte ne s'adressant de toute évidence qu'aux seules copies modernes. Ajoutons que la munition de 8 mm 1892 est classée dans tous les cas de figure en 4e catégorie. Les cotes Très longtemps considéré comme une arme sans grand intérét, le revolver modèle 1887 a été boudé par les collectionneurs. Depuis son déclassement en 8e catégorie, cette pièce connaît, non seulement le succès, mais une réelle flambée de sa valeur. Compte-tenu de la rareté du modèle réglementaire, ceci est normal. Toutefois, certains collectionneurs, possesseurs de copies civiles, se sentent pousser des ailes de spéculateurs en essayant de faire monter les cotes de leur 1887 au même tarif que le modèle réglementaire. Ceci n'est pas justifiable car les copies civiles ont été produites en grand nombre et leur fréquence sur le marché est relative- Les mécanismes comparés de deux 1892. Le modèle de la Manufacture d'Armes de St-Etienne (en haut) et la copie Manufrance : les différences sont marquantes. Notez, la pente du ressort principal et la largeur de la cloison. Portières ouvertes et barillet basculé : au détail près, il est difficile de différencier le modèle civil du militaire. 30 GAZETTE DES ARMES N°188 |