N°2 Septembre/Octobre 2013 18 INTERVIEW Damien.S Chibi Dam’z En rapport avec l’article (Page 2) Nous avons interviewé l’auteur et fondateur d’édition, Chibi Dam’z qui c’est volontiers prêter au jeu de question, réponse. Article (P2) et Interview de Loïc Solaris 1.À quel âge as-tu imaginé gagner ta vie par le dessin ? Je n’ai jamais imaginé gagner ma vie avec le dessin même encore aujourd’hui, c’est une chimère que je poursuis pour encore quelques temps jusqu’à ce que ma motivation atteigne mon seuil limite. 2.À ce jour, crois-tu que la BD marchera toute ta vie ? En aucun cas, il faut être réaliste, le dessin ou la BD, ce n’est pas considéré comme un véritable emploi etc... et dans notre société où tout le monde cherche à avoir tout gratuitement, c’est difficile d’imaginer un avenir radieux pour cette passion. 3.Que te manque-t-il pour t’élever au rang de célébrité nationale ? Tout... le talent, le charisme et surtout un public fidèle. 4.Penses-tu que ta passion pour DBZ a été un moteur, ou, avec le recul, un frein à ton talent et métier ? Ma passion pour dbz n’est pas vraiment un moteur, c’est juste le style qui allait plutôt bien et j’ai décidé de développer cette passion au travers de petites histoires. J’aime raconter des histoires mais je n’ai pas le talent nécessaire pour la narration et j’ai une imagination assez bridée pour décrire telle ou telle situation ou émotion avec le pouvoir des mots. C’est pour cela que le dessin est un bon moyen pour faire passer mes messages ou mon récit. 5.Tu as avoué vouloir arrêter avec DBZ après un dernier One Shot (La Fierté de vegeta). Pourquoi ? Les gens qui suivent les histoires de dragon ball etc... se fichent du talent du dessinateur, ils ne veulent que leur histoire car ils sont fans du manga. Pour un dessinateur comme moi qui recherche un peu de considération pour tout ce que j’ai pu faire, j’estime que les doujinshis sont néfastes pour le dessinateur. Il suffit de regarder le dessinateur de DBM, Gogeta jr, il était adulé etc... pour son travail sur les personnages etc..., mais depuis qu’il a cessé de dessiner pour ce web-comics, tout le monde lui a tourné le dos alors qu’il est sur un autre projet. J’ai constaté la même chose quand j’ai débuté My Destiny. C’est un constat amer mais réaliste. 6. Est-ce difficile de renier en quelque sorte une passion pour se dévouer à une autre ? Non, puisque c’est nécessaire. |