Food Magazine n°48 novembre 2012
Food Magazine n°48 novembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°48 de novembre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Silvestri Media

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 68

  • Taille du fichier PDF : 9,1 Mo

  • Dans ce numéro : Halal, une carte à jouer à l'export !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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CREDIT AGRICOLE DU MAROC LA BANQUE DE L'AGRICULTURE SOLIDAIRE
L’Interview FOOD Magazine Quelle est aujourd’hui votre lecture du secteur des jus de fruits au Maroc ? Fodil Cherif C’est une grande question ! Contrairement à ce que l’on pense, la consommation de jus de fruits au Maroc n’est pas si faible que ça. Ce qui est faible en revanche, c’est la consommation de jus de fruits industriels conditionnés et non « fait maison ». Le marché des jus industriels est tout petit par rapport à ce qu’il devrait être, mais il s’agit d’un secteur très dynamique et en développement perpétuel. Quel est selon vous son avenir ? On le voit clairement. Le challenge de tous les industriels de ce secteur est de convertir le consommateur qui fabrique son propre jus de fruits en consommateur de jus conditionnés, produits beaucoup plus hygiéniques, de meilleur qualité et disponibles toute l’année. Si les industriels suivent cette voie, le secteur croîtra sans aucun doute. Aujourd’hui, mon véritable concurrent n’est pas un autre fabricant de jus mais plutôt le marché de gros, où l’on peut s’approvisionner en fruits et faire son Fodil Cherif, Directeur Général de Citruma Si nous réussissons tous ensemble à orienter le choix du consommateur vers le jus de fruit industriel, nous aurons tous gagné ! Opérant dans un secteur pénalisé par l’indisponibilité de la matière première, la société Citruma continue son chemin vers le succès avec sa marque phare Marrakech, tant sur le marché national qu’international. Au terme de la haute saison 2012 et après une campagne d’affichage et de communication acharnée, Fodil Cherif se livre à nos micros. propre jus, en plus des vendeurs de jus fabriqués de façon artisanale, souvent plus chers, dans de mauvaises conditions d’hygiène et ne subissant aucun contrôle. Si nous réussissons tous ensemble à orienter le choix du consommateur vers le jus de fruit industriel, nous aurons tous gagné ! Comment vous positionnez-vous face à la concurrence, vis-à-vis des fabricants locaux d’une part, et des produits importés d’autre part ? Nous avons l’honneur d’avoir dans notre portefeuille Marrakech, la marque la plus ancienne sur le marché des jus, caractérisée par une très forte notoriété et une grande image de qualité. Notre travail au quotidien consiste à tenter d’être à la hauteur de cette image. Raison pour laquelle nous ne négocions jamais la qualité. Quand je suis arrivé dans ce secteur en 2007, les marques étrangères de jus de fruit détenaient une très grande part de marché, alors que les produits marocains étaient en marge. Actuellement et avec notre arrivée, les produits marocains sont tout à fait comparables à leurs rivaux importés, si ce n’est meilleurs, et ce en faisant allusion à l’ensemble des marques marocaines et pas seulement Marrakech. De fait, on assiste à une baisse du poids des marques importées, sauf en contrebande qui reste relativement active. Par ailleurs, le positionnement de Marrakech est la qualité et la naturalité en garantissant le meilleur jus d’orange qui existe ! Justement ! Vieille de 26 ans, que vous apporte réellement la notoriété de la marque Marrakech aujourd’hui ? Dans notre gamme de jus de fruit, le produit le moins cher coute 11 DH. Par rapport à la consommation marocaine, on est presque dans une catégorie de luxe. Et puisque « luxe » rime avec « marque », nous opérons dans un marché où la marque est très importante. Le citoyen marocain qui a les moyens d’accéder à ce type de produit se soucie de ce qu’il achète ! Notre pur jus est ce qui se rapproche le plus d’un produit fait chez soi. Le consommateur nous considère ainsi comme une marque sérieuse. Si nous ne l’avions pas, il nous aurait fallu beaucoup investir en marketing pour atteindre ce niveau, et ce sont des investissements colossaux. Suite pages 20-21 FOOD MAGAZINE N°48 15 Octobre - 15 Novembre 2012 3



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