Food Magazine n°29 février 2011
Food Magazine n°29 février 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°29 de février 2011

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Silvestri Media

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 68

  • Taille du fichier PDF : 6,9 Mo

  • Dans ce numéro : produits de la mer, vers une nouvelle dynamique ?

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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PROCESS La méthode HACCP Partie 7 Les étapes préliminaires à la mise en place du HACCP Etape 1 : Constituer l’équipe HACCP La mise en place effective des préalables est une condition sine qua none à la démarche HACCP et aux étapes qui vont suivre. Un des préalables qui a été abordé fut le volet personnel. En plus de cette exigence d’avoir un personnel formé et compétent, existe celle d’avoir une équipe HACCP. La constitution de l’équipe HACCP, ou nouvellement intitulée équipe SMSA (Système de Management de la Sécurité des denrées Alimentaires), se base sur des logiques et des conditions assez précises et constitue un des piliers de la mise en place du HACCP. Une équipe HACCP devrait être composée d’au moins deux à cinq personnes. Dans le cas d’une entreprise où le nombre de personnes est entre 2 et 5 personnes, il est conseillé que toutes les personnes fassent partie de l’équipe HACCP. La mise en place n’en sera que plus rapide ; chaque personne réalisera la partie de l’étude qui la concerne, sous la coordination du responsable de l’établissement. Dans le cas d’un établissement de plus de 5 personnes, il est impossible pour le bon fonctionnement de l’équipe que toutes les personnes en fassent partie. Attention, au-delà de 6 personnes, le travail en groupe devient difficile ! Les FOOD MAGAZINE - N°29/Du 15 Janv. au 15 Fév. 2011 54 responsables doivent donc être identifiés : • coordinateur de l’équipe : organisateur du travail, répartiteur des tâches, il s’agit souvent du responsable production ou du responsable qualité suivant le profil de l’établissement. Il doit posséder un sens éprouvé des relations humaines. Il veille à l’application rigoureuse de la méthode (il la maîtrise donc suffisamment) et assure la communication externe de l’équipe ; • secrétaire de l’équipe : personne qui va coordonner la structure documentaire. Le secrétaire et le coordinateur sont souvent les mêmes personnes. Le secrétaire organise les réunions, prend les notes et enregistre les réunions, prend les notes et enregistre les résultats des travaux ; • différents employés : intervention des différents opérateurs en fonction du sujet traité lors de la réunion (réceptionniste, cuiseur, emballeur, expéditeur, etc.). Il est important que tous les employés soient invités à participer au moins à une réunion de travail pour que la mise en place sur le terrain soit la plus Dr Mounir DIOURI, Directeur du Laboratoire Qualilab international et Expert en IAA direction@qualilabinternational.com efficace possible. Une formation initiale à l’utilisation de la méthode est indispensable avant de démarrer le travail en équipe. Cette formation concerne l’animateur, les membres du groupe permanent, voir les membres temporaires. L’équipe doit s’assurer que toutes les informations nécessaires au bon déroulement du travail sont disponibles et surtout fiables. Organisation et planification du travail Lorsqu’on demande à un entrepreneur de nous parler de ses objectifs de vente pour la prochaine année, la réponse est rapide et précise. C’est justement cet objectif qui pousse l’entreprise à s’améliorer, à se surpasser. Si l’on demandait au même entrepreneur de nous parler de ses objectifs qualité, on obtiendrait sans doute une réponse très évasive. Sans objectifs clairs, il ne faut pas s’attendre à ce que les choses progressent par elles-mêmes. On comprend donc pourquoi il est important que la direction de l’entreprise détermine ses objectifs pour l’année qui vient. Il peut s’agir de petits pas, comme la rédaction des spécifications des procédés, ou encore l’amélioration des mesures d’hygiène du personnel.
L’important est de bien préciser sur quoi porteront les efforts d’amélioration et quels seront les buts visés ; en quelque sorte, il s’agit de faire un plan de travail relatif à la qualité. Il est important avant de commencer l’étude de définir les moyens disponibles. Ces moyens sont de deux grands types : le temps qui doit être accordé à l’équipe pour des réunions et pour rédiger les documents et bien sûr l’argent. Ce deuxième point peut couvrir plusieurs besoins : - appel à une aide extérieure, que ce soit pour former l’équipe ou le personnel ou pour la mise en place des Bonnes Pratiques d’Hygiène et du système HACCP ; - appel à un laboratoire extérieur : analyses physico-chimiques et microbiologiques, établissements de barèmes de pasteurisation, stérilisation, refroidissement, etc. ; Constituer l’équipe HACCP selon le Codex Alimentarius L’entreprise de transformation des produits alimentaires devrait s’assurer qu’elle dispose d’experts et de techniciens spécialisés dans le produit en cause pour mettre au point un plan HACCP efficace. En principe, elle devrait constituer à cet effet une équipe pluridisciplinaire. Si de tels spécialistes ne sont pas disponibles sur place, il faudrait s’adresser ailleurs, par exemple aux associations manufacturières et industrielles, à des experts indépendants ou aux autorités réglementaires, ou consulter les ouvrages et les indications portant sur le système HACCP (y compris les guides HACCP propres à chaque produit). Un individu ayant une formation adéquate et qui est en possession de ce genre de documents d’orientation peut être en mesure de mettre en œuvre le système HACCP dans l’entreprise. La portée du plan HACCP doit être définie. Cette portée doit décrire le segment de la chaîne alimentaire concerné ainsi que les classes générales de dangers à couvrir (par exemple, couvre-t-il toutes les classes de dangers ou uniquement certains dangers). - achat de matériel de contrôle (sondes de température, thermomètres étalons, pH-mètre, etc.). L’équipe doit définir les réunions dans le temps. Il est important de définir les fréquences de réunions et de les respecter. La durée des réunions doit être fixée au préalable et ne doit jamais dépasser une demi-journée. Les fréquences ne doivent pas être trop rapprochées pour permettre de réaliser le travail entre deux réunions, mais elles ne doivent pas non plus être trop éloignées. Une même fréquence ne doit pas être déterminée pour toute la phase de l’étude : celles-ci vont varier en fonction des sujets traités et de la facilité ou pas pour la mise en place de mesures sur le terrain. Il n’y a donc pas de règle générale pour déterminer les fréquences des réunions ; celles-ci dépendent de plusieurs facteurs : - secteur d’activité : commerce, transformation simple ou complexe ; - taille de l’entreprise ; - sujet traité lors des réunions successives. Une approche chronologique de la mise en place de programmes préalables à l’étude HACCP et de l’étude HACCP en elle-même doit être définie ; il s’agit de définir la stratégie générale de la mise en place des Bonne Pratiques d’Hygiène et du système HACCP. Si l’équipe n’est pas en mesure de mettre en place un minimum au départ de l’étude, on parle de programmes préalables (formation du personnel, Bonnes Pratiques d’Hygiène, connaissance et gestion des différentes catégories de produits). On va identifier énormément de dangers et on ne pourra pas associer des mesures préventives valables. Les Bonnes Pratiques d’Hygiène et une gestion correcte des différentes catégories de produits sont les bases du système HACCP : elles sont en effet la source d’environ 90 à 95% des dangers identifiés ; il est normal de les traiter en priorité par cette équipe HACCP. Références : - National Advisory Committee on Microbiological Criteria for Foods, HACCP Principles and application guidelines, (14/08/1997), www.fda. gov. - Norme Marocaine NM 08.0.000 (2008) : Principes généraux d’hygiène alimentaire. : Arrêté du Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies N°435-08 du 22 Février 2008, publié au B.O. N°5618 du 03 Avril 2008. - Loi No 28-07 relative à la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires. - Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire : CAC/RCP 1-1969, Rév. 4 (2003). FOOD MAGAZINE - N°29/Du 15 Janv. au 15 Fév. 2011 55



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