Charlebois en CharleboisScope ROBERT CHARLEBOIS EN SpectacLE n Samedi 12 octobre, 20 h CENTRE NATIONAL DES ARTS – OTTAWA n Les 18 et 19 octobre, 20 h CENTRE CULTUREL – SHERBROOKE n Les 30 et 31 octobre, 20 h GRAND THÉÂTRE DE QUÉBEC n Les 4, 5, 6 et 7 décembre, 20 h PLACE DES ARTS une ou deux nouvelles chansons en spectacle, fait le front page des journaux le lendemain ! Sérieusement, je ferai Musique de chambre écrite par Simon Proulx des Trois Accords, Des livres et moi, une chanson dont les paroles citent les titres de grands ouvrages de la littérature, Et voilà et Le manque de confiance en soi écrite par Réjean Ducharme. Et l’album, comment s’est-il présenté dans votre tête ? J’ai toujours des tounes et des textes, mais parfois il faut être dos au mur. C’est comme Bianca Andreescu, elle sort son gros jeu et gagne ! Alors j’avais envie de travailler avec mes gars, mes complices pour trouver des grooves, et tout. Donc, j’avais des tounes. Claude Larrivée, mon gérant au Québec, me dit que ça va être un bon disque mais qu’il y manquait un supplément d’âme. Alors, avec Gus Van Go, qui a réalisé l’album, on est allé une semaine dans un studio à Brooklyn avec quatre musiciens réalisateurs et ingénieurs de son, des kingpins qui m’ont emmené ailleurs. Ç’a été lessis more, en épurant ici et là. Mais ç’a cliqué. Parlez-moi du texte de Réjean Ducharme… La pièce sur mon disque écrite par Réjean Ducharme, Le manque de confiance en soi, s’intitulait d’abord La grève des muses, un texte que j’avais écrit, et Claude Larrivée trouvait que c’était bavard… Mais on avait la musique parfaite et on voulait la garder. J’arrive à la maison et mon épouse faisait du ménage dans de vieux enregistrements et des papiers et elle tombe sur le texte de Réjean Ducharme, Le manque de confiance en soi, écrit à la machine qui dormait dans un tiroir depuis 40 ans. On pouvait lire : « Pour Robert Charlebois et Pauline Julien ». Mais Pauline n’a jamais voulu la chanter. Anyway. En lisant, je vois tout de suite qu’il y aura un match avec la musique. La track musicale avait été faite à New York. Donc pour réenregistrer la voix, on est allé dans un studio de Montréal. Je fais un take-one et tout est tombé pile avec la musique qu’on avait enregistrée. On a ajouté les refrains et c’était parfait. Ça, c’est de la synchronicité, c’est la base de la vie, c’est mon dieu à moi. Quand tout se place sans forcer, c’est la synchronicité, et j’en ai vécu plusieurs fois dans ma vie et ma carrière. Vous avez d’autres projets ? Je fais aussi des spectacles sur de petits bateaux de croisière de la compagnie Ponant, des bateaux à l’échelle humaine avec seulement 200 passagers. Je joue durant 55 minutes les chansons de mon répertoire. J’ai commencé par le Saint-Laurent, le Saguenay, Gaspé, la Nouvelle-Écosse, Boston… Puis les Îles grecques, ensuite Athènes-Venise, la Croatie, et en octobre, on ira au Vietnam ! On est trois musiciens, c’est intimiste, à l’opposé de ce que je fais habituellement ! Mais des projets ? En masse ! Des projets de livres, de film, de disque, plein de choses qui vont se concrétiser à court terme, mais dont je ne peux malheureusement pas te parler maintenant ! L’âge ne semble pas vous atteindre ? Je pense qu’à 85 ans, t’es vieux, que tu sois Aznavour, Trenet ou quiconque. Alors il me reste 10 ans ! En tout cas, la dernière année a certainement été une des plus belles de ma vie sur le plan artistique. Alors si la tendance se maintient… ! |