Flèche n°193 octobre 2018
Flèche n°193 octobre 2018
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°193 de octobre 2018

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : 9262-3578 Québec inc

  • Format : (267 x 432) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 13,1 Mo

  • Dans ce numéro : chambre de commerce du grand Sainte-Agathe.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 40 - 41  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
40 41
c i n é m a m ai s on l i v r e s m u s i que Aussi reçus va cocooner EIGHTH GRADE SORTIE  : 9 OCTOBRE À 13 ans, Kayla est une adolescente timide et mal dans sa peau. Pour contrer sa solitude, elle alimente régulièrement sa propre chaîne YouTube en capsules vidéo dans lesquelles elle donne des conseils à ses pairs afin qu’ils bâtissent leur confiance en eux. Hélas, elle n’a aucun auditoire. Une comédie dramatique sensible et émouvante mettant en scène la prépondérance des réseaux sociaux dans la vie des jeunes, nés en même temps qu’eux. Elsie Fisher, éblouissante de naturel et de vérité, est une révélation. Avec Emily Robinson Daniel Zolghadri, Josh Hamilton. Autres sorties à surveiller 9 OCTOBRE HÔTEL TRANSYLVANIE 3 DES VACANCES MONSTRUEUSES Pour le dynamisme enjoué de l’animation ! Un poignard dans un mouchoir de soie Robert Lalonde Éditions Boréal, 208 pages Romain, Irène et Jérémie. Un trio déconcertant dans leur attachement incongru et pourtant parfait. Lui, professeur de philosophie à la retraite, elle, actrice célèbre désormais confinée aux rôles de reine mourante et Jérémie ce jeune au mal-être. Un roman très actuel du monde dans lequel nous vivons, étonnant, simple, tendre et troublant à la fois. Une histoire qui pourrait se passer à côté de vous sans que vous la voyez. C’est comme ça et pas autrement ! À lire pour la poésie qui s’en dégage et la vérité crue qui éclate au grand jour. L’Hôtelière du Gallia-LONDRES Bernadette Pécassou Éditions Flammarion, 320 pages Lourdes des années 1950 – 1960. Inès avait l’air de l’ange qu’elle n’était pas. Marie l’avait compris. La première, riche héritière de l’hôtel le plus prestigieux et l’autre, fille de boulanger. Rivalité, époque, émancipation des femmes ! PASCALE PICARD THE BEAUTY WE’VE FOUND Simone Records 23 OCTOBRE MAMA MIA ! C’EST REPARTI Pour les chansons et l’humour joyeux ! L’Esquive T.5 Sylvie-Catherine de Vailly Éditions Recto-Verso, 232 pages Une enquête de l’inspecteur Jeanne Laberge. Printemps 1980. L’enlèvement de Marion toujours non élucidé, meurtre, vol d’enfant, un étonnant mélange d’événements qui se précipitent obligeant Jeanne à prendre de périlleuses décisions. Il était attendu ce nouvel opus de Pascal Picard et elle ne déçoit pas. Guitare twang, folk châtoyant, piano et cordes ponctuelles (et back vocal) et voix toujours radieuse. Neuf pièces dont une seule en français (La tempête), on se sent dans un road trip tranquille où il fait chaud et qu’on a la vie devant soi. Les rythmes sont entraînants, les arrangements touffus et on la suit partout où elle nous emmène. « C’est maintenant avec enthousiasme qu’elle effectue un retour à la musique. Explorant de nouvelles sonorités et harmonies, elle s’unit au multi-instrumentiste Antoine Gratton (réalisateur) afin d’atteindre de nouveaux sommets dans son cheminement artistique. ». À surveiller COLIN JAMES MILES TO GO True North Records Pour le blues revisité avec grand talent 44 octobre2018 www.flechemag.com CECILE McLORIN-SALVANT THE WINDOW Justin Time À déguster lentement pour mieux en profiter ! PAR CHRISTINE OUIN, brigitte latour, Guy Marceau GRATTE-CIEL SKYSCRAPER SORTIE  : 9 OCTOBRE Will Ford, un ancien agent du FBI ayant perdu une jambe, est maintenant chargé de la sécurité de la plus haute tour du monde, La Perle, un building de 240 étages situé en Chine. Or, des terroristes provoquent un incendie en fabriquant des preuves accusant Ford de l’avoir déclenché. Désormais fugitif, il doit confondre les véritables coupables tout en sauvant sa famille, restée prisonnière du bâtiment en flammes. Un thriller aussi spectaculaire que divertissant. Avec Dwayne Johnson, NeveCampbell, Pablo Schreiber. BOUNDARIES SORTIE  : 16 OCTOBRE Lorsque son père, Jack, est mis à la porte de la maison de retraite où il vit, Laura, une mère de famille monoparentale, accepte à contrecœur de l’amener chez sa sœur à l’autre bout du pays. Son fils Henry, exclu de son collège, les accompagne et devient le complice de son grand-père qui vend de la marijuana à chacune de leurs escales. Un road movie doux-amer, dans lequel les personnages, aussi marginaux qu’attachants, nous livrent des dialogues drôles et pleins d’esprit. Avec Vera Farmiga, Christoher Plummer, Lewis MacDougall. Hunter Roy Braverman Éditions Hugo & Cie, 351 pages Plus personne ne s’arrête à Pilgrim’s Rest, un patelin isolé, car s’y trouve un obsédant souvenir d’une tragédie sans nom  : cinq hommes sauvagement exécutés et leurs femmes à jamais disparues. Après 12 ans de haine, un homme se réjouit d’y revenir. Suspense garanti. Une introduction cataclysmique et le ton est donné. Aucun temps mort. Du même auteur que Yeruldelgger Ian Manook, Patrick Manoukian prend ici le pseudonyme de Roy Braverman. Desirée Fe Zoé Valdés Éditions Arthaud, 368 pages À la Havane pendant la guerre froide, Desirée une jeune fille de 16 ans avec ses fantasmes et ses déceptions, brûle de découvrir ce que l’être humain a de plus précieux  : la liberté absolue. Parmi les ruines de la cité du désespoir, c’est la découverte de sa sexualité. Elle a connu le désir avant de connaître l’amour. Un roman politique et sensuel. MARC DJOKIC, violon SOLO SEVEN ATMA Classique Pour ses débuts au disque, le violoniste Marc Djokic présente une sélection de pièces pour violon seul écrites par de grands compositeurs canadiens nés au XX e siècle  : Richard Mascall, Matthias Maute, Vincent Ho, Ana Sokolovic, Kevin Lau, Murray Adaskin et Christos Hatzis. Entre la virtuosité et l’introspection, cette carte de visite est idéale pour le musicien qui veut se consacrer à ce répertoire trop souvent négligé. Le jeu est précis, inspiré et engagé. Sur son violon Guarneri de 1740, c’est plus qu’honorable ! CHOSES SAUVAGES CHOSES SAUVAGES Audiogram Belle surprise pour ce groupe qui accouche de Choses sauvages, un premier album. Réalisé par Emmanuel Ethier (Peter Peter, Jimmy Hunt), l’album homonyme séduit par ses influences allant du R’n’B à la french touch jusqu’aux rythmes dansants et au funk à coup de synthés et de percussions. Essayez de ne pas danser sur Damoclès ! À écouter en boucle dans vos 5 à 7 pour préparer la suite !
par Manon Chalifoux, sommelière et conseillère en vin Et le vin « fût » Souvent les clients me spécifient ne pas vouloir de vin boisé. Si la mention « élevé en fût de chêne » est inscrite sur l’étiquette, ils réfutent automatiquement ce choix. Alors que le bois neuf apportera des tanins rudes et amers, le bois usagé déjà gorgé de vin ne fera plus ce transfert mais apportera l’oxygénation nécessaire à l’assouplissement des tanins. Il m’apparaît judicieux de vous parler des différents types d’élevages et leurs effets sur le vin et par le fait même du but recherché lors de cette étape cruciale. Tout d’abord, le but est d’apporter de la complexité aromatique, d’augmenter la perception en bouche par une texture supplémentaire, mais aussi d’apporter de la souplesse aux tanins. Le contenant utilisé pour l’élevage revêt donc une importance capitale. Si on veut conserver la vivacité et le fruit, on optera pour la cuve en acier inoxydable qui est hermétique et ne transfert aucun goût ni matière au vin. Ce dernier est donc en dormance jusqu’à la mise en bouteille ; le produit peut ainsi prendre de l’âge sans prendre une ride ! La cuve de béton, quant à elle, permettra une certaine oxygénation sans transfert de matière. L’oxygénation contrôlée permet ainsi d’assouplir les tanins ; cette méthode assouplit donc le vin sans modifier de façon notable les autres éléments. Enfin, le fameux élevage en contenant de bois, fût, foudre, demi-muid, tonneau, neuf, usagé, ayant contenu d’autres boissons que le vin, avec peu ou beaucoup de chauffe ! En fonction de la combinaison utilisée, les effets sur le vin seront différents. Et chauffe le bois ! Le vin qui subit un élevage sous bois va développer des notes de vanille, de cèdre si la chauffe n’est pas trop forte mais aussi des notes de torréfaction, de cacao ou de pain grillé (vin blanc) si la chauffe est plus importante. Si le contenant en est à sa première utilisation, le bois transférera des notes amères et asséchantes rendant la consommation de la dive bouteille quelque peu désagréable en jeunesse, mais qui, en vieillissant, apportera complexité et richesse. Alors que le bois neuf apportera des tanins rudes et amers, le bois usagé, déjà gorgé de vin, ne fera plus ce transfert, mais apportera l’oxygénation nécessaire à l’assouplissement des tanins. Il arrive souvent que les producteurs utilisent plusieurs types d’élevage pour obtenir un vin à la fois agréable à boire en jeunesse, mais qui aura aussi un potentiel de garde. Ils utiliseront des fûts neufs pour une partie de la vendange et des fûts de un, deux ou trois ans pour une autre partie ; ils peuvent également faire une partie en fût et une partie en inox ! Pourquoi pas ! Et en pratique ! Voilà deux vins du vignoble Luigi Tacchino en provenance du Piémont en Italie, situé dans l’aire d’appellation Monferrato. Ces vignerons ont fait le pari de produire à partir de dolcetto et de barbera de grands vins complexes et uniques. Le Dolcetto di Ovada 2013 est issu uniquement de dolcetto. Les vins issus de ce cépage déguste sont habituellement assez légers et gourmands et s’expriment bien en jeunesse. Le défi était d’en faire un vin plus concentré et plus complexe en réduisant simplement les rendements et en faisant des vendanges manuelles très rigoureuses. Suite à la fermentation, le vin est mis au repos en cuves d’inox pour une période de neuf mois puis l’affinage débute en bouteille pour un minimum d’un an avant la mise en marché. Un très beau vin à la robe rubis avec encore quelques reflets violacés. Des arômes de cerises et de chocolat noir rappelant le gâteau Forêt noire nous accueillent, puis l’attaque en bouche est fraîche avec des tanins très soyeux. Un vin sec (1,3 g/l) qui enrobe les papilles en douceur et qui paresse sur nos papilles un très long moment. Un vin à découvrir sur les viandes blanches grillées (veau, porc), un osso bucco de veau ou une fondue au fromage ! Dolcetto D’Ovada DOC 2013 à 21,45 $ (13677336). L’Albarola 2012, élaboré avec du barbera uniquement, fait l’objet d’une vendange manuelle rigoureuse suivi par la fermentation en cuve d’inox et un élevage de 12 à 24 mois en tonneaux de 500 litres dont 30% sont neufs ! Le vin est ensuite affiné au minimum pendant 12 mois avant la mise en marché. L’Albarola se livre avec une robe rubis avec de légers reflets grenat, des arômes de fruits séchés, de sous-bois, quelques notes de torréfaction et d’épices. Le vin est sec et vif avec des tanins qui affichent encore une certaine fermeté. Très persistant en bouche, il pourrait attendre quelques années pour être encore plus grandement apprécié. Si vous voulez le savourer dès maintenant, allez-y avec des viandes rouges goûteuses comme un gigot de cerf ou un jarret d’agneau ! Albarola 2012, Barbera del Monferrato DOC à 35,00 $ (13677352). Bonne découverte ! L’artdevivre… lesLaurentides ! 45



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :