Dans la mémoire du temps Natif de Sainte-Adèle, Alain Choquette a commencé sa carrière très jeune. Au Cinéma Pine, entre autres où il donnait ses premiers spectacles sur la scène du cinéma entre deux films le samedi ! Son ami Tom Fermanian, propriétaire, lui a donné cette chance et il a eu très rapidement la piqûre. Alain a même fait des prestations au (feu) Howard Johnson de Sainte-Adèle en face du Go Kart, au Chantecler, à l’Estérel… Il a ensuite monté ses premiers spectacles pour les écoles, les centres pour personnes âgées, les hôpitaux, ainsi que pour le milieu corporatif. Puis est arrivé sa participation au talk show Ad Lib avec Jean-Pierre Coallier à la fin des années 80 où il était un invité régulier. Qui aurait cru qu’il parcourrait le monde des deux côtés de l’Atlantique ! Vous étiez un des premiers magiciens à l’époque à émerger du lot avec vos tours de magie après l’Oncle Tom – Thomas Rochford Auburn (qui faisait des « p’tits tours de mégie ») – dans les années 60, 70 et 80… Oui ! Et je pense que le premier spectacle que j’ai présenté, dans les années 90 était l’un des premiers show de magie présenté au Québec où l’on vendait des billets pour la grande salle et qu’on annonçait des dates de tournée. D’ailleurs, c’est moi qui ai inauguré le grand chapiteau de Saint-Sauveur, qui ai présenté le premier spectacle de magie au Forum de Montréal. Texte : Guy Marceau On ne manque pas de vocabulaire pour qualifier les différentes formes que prennent la magie : illusionniste, prestidigitateur, fascinateur, mentaliste… Comme en mathématiques, il y a des ensembles, des sous-ensembles, etc. La magie, c’est un peu ça pour moi alors que j’ai fait un peu de tout. Avec la micro-magie que je faisais dans les restaurants, j’ai été le premier à transposer tout ça sur scène avec des écrans géants pour les spectateurs. Ajoutez ma touche de poésie, d’humour, les illusions, c’est un peu tout ça qui est en moi, le magicien qui chapeaute toutes ces facettes. |