Au service d’hiver suivant du 26 septembre 1976 la suppression des rebroussements à Paris-Nord puis à Paris-Lyon du Flandres-Riviera lui fait emprunter désormais la grande ceinture parisienne avec relais des machines à Valenton. La seconde moitié des années 1970 voit la première grave crise économique de l’après-guerre, mais aussi la démocratisation de l’aviation commerciale. Ces deux évènements se conjuguent pour entraîner une stagnation du trafic des trains de jour, surtout en première classe, et une régression de celui des trains de nuit, à l’exception des Trains-Autos-Couchettes pour lesquels cinq nouvelles relations, dont trois internationales, touchent Saint-Raphaël. Des mesures de réorganisation des relations nocturnes de et vers la Côte d’Azur sont donc prises par la direction commerciale de la SNCF au service d’été du 1er juin1980 : • incorporation de voitures couchettes dans la composition du Train Bleu ; • dérégulation du Paris-Côte-d’Azur, qui n’est plus mis en marche que l’été et les week-ends d’hiver ; • création d’une nouvelle circulation Paris/Nice baptisée « Estérel ». 10] Suite de la page 4 [Relations radiales : FERROVISSIME n°39 On aboutit donc, à un an de la mise en service du TGV Sud-Est, au service détaillé dans le tableau, peu différent finalement de celui proposé dix années auparavant, puisqu’il comprend 14 relations radiales : • 3 A/R Paris/Nice Ville de jour, dont le TEE Mistral ; • 1 A/R Paris/Vintimille de jour, le 5050/5051 ; • 5 A/R Paris/Nice-Ville de nuit, dont l’Estérel, le Paris-Côte-d’Azur, qui ne circule plus que les vendredis et dimanches, le train d’agence Azur 2000 et le TAC Méditerranée-Express ; • 2 A/R Paris/Vintimille de nuit, le Train Bleu et le 5060/5061 ; • 2 A/R Paris/Hyères, un de jour (5048/5049) et un de nuit (5058/5059) ; • 1 A/R Lyon-Perrache/Nice-Ville de nuit et 16 relations transversales : • 1 A/R Avignon/Milan assuré par le TEE Ligure ; • 4 A/R nocturnes entre l’est et la Côte d’Azur ; • 2 A/R diurnes et 2 A/R nocturnes en provenance ou à destination du sud-ouest ; • 2 A/R nocturnes confiés au Flandres-Riviera pour les liaisons entre la Côte d’Azur et le nord ; • 1 A/R nocturne Genève/Vintimille ; • 2 A/R diurnes entre Marseille et Nice ou Vintimille ; • 5 TAC reliant Saint-Raphaël à Boulogne-Maritime, Strasbourg, Bois-le-Duc, Bruxelles et Düsseldorf ; • 3 trains d’agences reliant Calais-Maritime (pour la clientèle britannique) et le Benelux à la Côte d’Azur. Les Corail essaiment progressivement, les 25500 cèdent la place aux 22200 Concernant le matériel utilisé le changement est au contraire sensible, aussi bien au niveau du matériel moteur que du matériel remorqué, entraînant une augmentation sensible des vitesses commerciales (à l’exception notable du Mistral). Au niveau du parc de voitures utilisées, c’est à partir du service d’été 1976 que les nouvelles voitures Corail vont être introduites pour la première fois dans la composition des rapides 5050/5051 et 5054/55, avant d’essaimer progressivement au fi l des années sur la plupart des convois tant diurnes que nocturnes, poussant vers la réforme les voitures héritées des anciens réseaux, comme le montrent les compositions des trains au service d’été 1980 reprises dans les figures U |