Et la Santé, on dit quoi ? n°9 jun/jui/aoû 2012
Et la Santé, on dit quoi ? n°9 jun/jui/aoû 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°9 de jun/jui/aoû 2012

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Institut National de Prévention et d'Éducation pour la Santé

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 5,4 Mo

  • Dans ce numéro : Amadou & Mariam, s'engager en musique.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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INVITÉ AMADOU ET MARIAM 8/juin 2012/N°9/ET LA SANTÉ, ON DIT QUOI ? LA SANTÉ EN CHANTANT Plus de 25 ans de passion dans la vie comme sur la scène. Solidaires et engagés, Amadou et Mariam conçoivent la musique comme un partage, un plaisir et un dialogue universel. En pleine tournée, Et la santé, on dit quoi ? les a rencontrés à Paris. Comment est né le duo Amadou et Mariam ? Nous nous sommes rencontrés à l’institut des jeunes aveugles de Bamako en 1975 et nous avons joué ensemble la première fois un an plus tard, le 20 janvier, lors de la Fête de l’armée nationale. Nous nous sommes mariés en 1980. Puis nous sommes partis en Côte d’Ivoire, car il n’y avait pas de studio d’enregistrement au Mali. Nous y sommes restés 6 ans, à enchaîner les concerts, à enregistrer des albums ; puis nous avons démarré les tournées en Afrique de l’Ouest où La santé est la base de tout. Ce n’est pas une question de couleur de peau nous sommes très connus. Notre rencontre avec la scène internationale s’est faite en 1997 peu après notre installation en France, avec les Trans Musicales de Rennes. Vous venez de sortir Folila, votre dernier album. Pourquoi ce titre ? Folila signifie « musique ». Nous composons tous les deux paroles et musique et ensuite, nous invitons d’autres artistes à jouer avec nous, pour partager, montrer que la musique est universelle. L’album est en français, en anglais et en bambara : il a été enregistré à Paris, à New York et à Bamako ! Il reflète notre amour de la diversité, avec des influences qui vont du blues au rock en passant par la pop anglaise ou la chanson française (Jimi Hendrix, Pink Floyd, Stewie Wonder, Johnny Hallyday…). Nos titres parlent du quotidien, mais toujours avec une note d’espoir. La vie est parfois difficile, mais il faut savoir l’accepter et se battre, être solidaire, préserver l’entente et l’amour. Vous êtes très engagés, notamment dans la lutte contre le Sida. Vous participez à nouveau aux Solidays en juin. Avez-vous le sentiment que la prise en charge s’améliore au Mali ? Au Mali, la situation s’est améliorée. Le sujet est moins tabou, les gens ont moins honte de parler et de se faire soigner. Aujourd’hui, il y a aussi des endroits où l’on peut faire des tests de dépistage, avoir des médicaments, être suivi. Les campagnes d’information sur le Sida sont également plus nombreuses. Les personnes ont compris que le préservatif était une protection toutes générations confondues, jeunes et moins jeunes. Il faut continuer dans cette voie. On peut tous être concerné par le Sida, avoir des amis, des frères touchés par la maladie. Participer à des manifestations comme Solidays, c’est notre façon d’attirer l’attention et de faire passer des messages. En 2011, le public était très chaud : il chantait avec nous, il dansait, applaudissait. C’est cela que nous aimons : la chaleur et le partage, cela nous donne de l’énergie et du courage ! Benoit Peverelli 5 DATES CLÉS• 1986 : départ pour la Côte d’Ivoire• 1994 : arrivée en France• 2005 : victoires de la musique avec Dimanche à Bamako• 2006 : interprètent l’hymne officiel de la Coupe du Monde• 2010 : concert inaugural de la Coupe du Monde, à Johannesburg (avec Alicia Keys, les Black Eyed Peas…)
Vous participez aussi au Programme alimentaire mondial contre la faim (PAM) depuis 2006. Que faites-vous concrètement ? Nous avons grandi dans un pays touché par la sécheresse, la famine et nous sommes particulièrement sensibles à ce sujet. La solution serait de moderniser l’agriculture, c’est pour cela que nous avons besoin de soutien. Il faut permettre aux pays d’acquérir du bon matériel afin d’augmenter la production et de ne plus être dépendants. Pour apporter notre contribution à cette grande cause, nous intervenons lors de programmes internationaux ; nous participons à des conférences, parlons avec le public pendant les concerts. Au Mali, vous avez initié le festival Les Bamako/Paris au profit de l’Institut des jeunes aveugles de Bamako. Pouvez-vous nous en dire plus ? Le festival Les Bamako/Paris a permis de recueillir des fonds grâce à un disque produit dans ce but, et d’avoir du matériel grâce à un partenaire opticien (Alain Mikli). Par ailleurs, nous militons aussi pour l’accès à l’eau potable et l’hygiène du corps. Il faut que tout le monde ait des sanitaires propres, puisse boire de l’eau potable et se laver les mains avec une eau saine. Ce n’est pas une question de nation ni de couleur de peau ! C’est un droit. Nous insistons sur le fait qu’il ne faut pas avoir peur d’aller dans les centres de soins INVITÉ ou à l’hôpital pour se faire soigner. C’est fait pour ça ! La santé est la base de tout. Si on a la santé, on peut travailler, avoir des enfants qui pourront aller à l’école, vivre. ACTUS• CD : Folila, Because music. 14 € (prix indicatif).• Site Internet : www.amadou-mariam.com• Concerts : 24 juin aux Solidays, Paris. Le 30 juin à Metz (gratuit). Le 12 juillet à Nice. Le 12 décembre à Colombes. ET LA SANTÉ, ON DIT QUOI ? /juin 2012/N°9/9



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