Époque Times Montréal n°350 18 fév 2013
Époque Times Montréal n°350 18 fév 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°350 de 18 fév 2013

  • Périodicité : bimensuel

  • Editeur : La Grande Époque Inc.

  • Format : (279 x 559) mm

  • Nombre de pages : 12

  • Taille du fichier PDF : 2,4 Mo

  • Dans ce numéro : les conditions pour que le grand ménage ait lieu, rencontre avec Louise Harel.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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2 Actualité 18 février au 3 mars 2013 ÉpoqueTimes Harel : corruption et élection Rencontre avec Louise Harel Mathieu Côté-Desjardins Époque Times Derrière la très accueillante Louise Harel, chef de l’Opposition officielle et chef de Vision Montréal, se cache une guerrière pacifique, si à l’aise aux joutes politiques qu’elle n’en laisse rien paraître. Sa bataille contre la corruption et la collusion à la Ville ne date pas de la commission Charbonneau, mais bien avant. Sa détermination à faire briller la métropole n’est pas non plus une passade qui s’éteindra à la première occasion. Nous l’avons rencontrée à ses bureaux de l’hôtel de ville. Époque Times (ÉT) : Comment vivezvous quotidiennement la question de la corruption et de la collusion ? Vous arrivez au bureau, vous y êtes plongée. Vous rentrez chez vous, vous écoutez les médias et vous y voilà à nouveau. Louise Harel (LH) : Je vis cela avec un soupir de soulagement. Les conditions sont réunies pour que le grand ménage ait lieu. Chaque mois avant la commission Charbonneau, comme chef de l’Opposition officielle, j’ai présenté des motions [propositions] à la séance régulière du Conseil de Ville pour demander la tenue d’une commission d’enquête publique dans le domaine de la construction. Cela date après l’élection de novembre 2009, soit en décembre. La majorité [des élus] avait voté en faveur, mais du bout des lèvres. Par la suite, ils [les élus] ont cessé de voter en faveur. Ils étaient fâchés. Ils trouvaient que c’était du harcèlement. « C’était inutile. Ça avait déjà été voté. Ce n’était pas nécessaire d’y revenir. » Je me dis souvent que l’opinion publique doit se saisir du fait qu’elle a gagné la tenue de cette commission d’enquête. C’était toujours 75% à 80% de la population qui tenait à ce qu’elle voie le jour. Dans tous les sondages, depuis deux ans, on a pu sentir la nécessité d’une telle commission. C’est une victoire citoyenne de la démocratie. ÉT : Concrètement, est-ce qu’on a déjà une idée de « quand » nous allons pouvoir voir les solutions à la suite de cette commission ? LH : La guérison va être longue, c’est bien sûr. Nous allons avoir l’escouade EPIM [Escouade de protection de l’intégrité municipale ayant le pouvoir d’enquêter sur l’administration de long en large]. Nous exigeons de connaître le mandat et la mise en œuvre, de même que les mesures pour recouvrer les sommes qui ont été volées aux Montréalais [à la suite des révélations troublantes à la commission Charbonneau]. Il y a un comité-conseil qui a été mis en place, avec M. Léonard [le président Jacques Léonard du comité-conseil sur l’octroi des contrats municipaux qui veillera au respect des règles d’attribution et de gestion des contrats en plus de faire des recommandations en matière Louise Harel à l’hôtel de ville de Montréal éthique] qui le préside et qui devrait remettre son rapport en juin. Nous-mêmes, nous allons faire des représentations sur la question des appels d’offres, des propositions, et on pense qu’il faut revoir tout le système du plus bas soumissionnaire avec la dérive qui s’est produite avec l’ajout « d’extras ». Est-ce qu’il faut retenir le système européen, qui se veut ni le plus haut ni le plus bas soumissionnaire, mais le prix médian ? Il y a des changements comme ceux-là qui vont se produire. Bien sûr que ce que l’Opposition officielle et moi réclamons, c’est la nomination d’un commissaire à l’éthique comme à Toronto. Toronto a mis en place un bureau de registrariat pour le lobbying ; les élus qui rencontrent des promoteurs sont dans l’obligation d’être enregistrés et d’enregistrer le mandat pour lequel ils le rencontrent. On va rencontrer sous peu le commissaire au lobbying du Québec pour savoir si Montréal peut se doter de son propre commissaire comme c’est le cas à Ottawa également. ÉT : Y a-t-il une résistance à ces mesures ? LH : Il y a eu une très forte résistance jusqu’à ce qu’il y ait l’administration de coalition [comité exécutif comptant des élus de toutes les formations politiques]. Il y a une fenêtre d’opportunité qui s’est ouverte. Au dernier conseil, nous avons fait deux motions importantes, on veut absolument qu’il y ait un examen de tout ce qui est des contrats informatiques. Depuis septembre dernier, on a voté pour 107 millions de contrats informatiques à la pièce, sans vision d’ensemble, sans présentation du plan. La commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction a un mandat très restreint. Nous voudrions qu’elle ait un mandat beaucoup plus élargi et que, dorénavant, on la considère comme une commission à l’éthique et à l’intégrité. Ça aussi ça a été refusé. Mais on va revenir à la charge, il ne faut pas s’inquiéter [ditelle dans un éclat de rire]. ÉT : Quel est l’état de santé du lien de confiance des Montréalais par rapport aux élus ? LH : Je dirais que les Montréalais sont très découragés de voir étalé ce qu’il y avait dans l’administration municipale. Ils ne voient pas encore la lumière au bout du tunnel. Jusqu’à présent, ce que l’on peut voir dans les médias c’est davantage l’exposition du problème que celle des solutions. Le balai que j’ai brandi en 2009 en politique municipale, je m’en suis d’abord servi à Vision Montréal. Le ménage a commencé par être fait à Vision Montréal. Et là, je suis prête Mathieu Côté-Desjardins/Époque Times archives à le faire à la Ville. Quand je suis arrivée en 2009, j’ai tout de suite annoncé que nous ne prendrions aucun don anonyme. C’était encore permis par la loi. Jusqu’à 20% du total. Le parti du maire Tremblay, Union Montréal, chaque mois déclarait dans ses états financiers, 7 000 $ à 8 000 $ de dons anonymes… 12 mois par année, durant les quatre années du précédent mandat. C’était vraiment invraisemblable ! ÉT : Qu’avez-vous à dire par rapport aux allégations de Richard Bergeron [chef de Projet Montréal] à propos de votre présence au cocktail de financement organisé par Michel Petit [exconseiller politique de Benoit Labonté] le 25 août 2009 ? LH : Pour le cocktail de financement de Michel Petit [révélation-choc du témoignage de l’ingénieur Michel Lalonde devant la commission Charbonneau], j’y étais comme oratrice. Je n’étais pas l’organisateur de ce cocktail. ÉT : Comment vous sentez-vous pour la prochaine campagne ? LH : Ça commence à se préparer ! Nous en sommes définitivement en précampagne. Dimanche [le 10 février], il y aura un brunch sur le Plateau Mont-Royal, des gens qui veulent initier un appui à Vision Montréal, le dimanche qui suit [17 février] dans Hochelaga-Maisonneuve. Ceci dit, on a trois grands thèmes : gouverner, développer et rêver Montréal. ÉT : Quel est votre bilan de Vision Montréal jusqu’à maintenant ? LH : Ça fait déjà 12 ans que Vision Montréal est dans l’Opposition. C’est très rare qu’un parti puisse survivre dans l’opposition municipale pendant trois élections. Vision Montréal est pauvre mais honnête. J’ai hérité des dettes de Vision Montréal. Je n’ai pas hérité des surplus. Notre projet est d’avoir une ville propre à tout point de vue. Propre dans les rues, mais propre dans nos budgets. ÉpoqueTimes ISSN#1712-8099 1099, rue Clark, bureau 2 Montréal QC H2Z 1K3 www.epoquetimes.com Téléphone : 514 931-0151 Télécopieur : 514 868-0843 Directeur Olivier Chartrand [olivier.chartrand@epochtimes.com] Rédaction Mathieu Côté-Desjardins [mathieu.cote-desjardins@epochtimes.com] Ventes Kathia Myriam Guay [kathia.myriam@epochtimes.com] Distribution John Halas Tirage : 10 000 exemplaires distribués gratuitement, en main et en présentoir, deux fois par mois au coeur de la ville de Montréal Publié par : Époque Times ÉpoqueTimes fait partie du réseau d’information le plus largement distribué au monde. Toute reproduction des annonces ou informations, en tout ou en partie, est interdite sans la permission écrite de l’éditeur. ÉpoqueTimes ne se tient pas responsable financièrement des erreurs typographiques ; textes, dates ou autres pouvant survenir dans les textes publicitaires, mais elle s’engage à reproduire la partie du texte où se trouve l’erreur dans une édition subséquente. 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ÉpoqueTimes 18 février au 3 mars 2013 Actualité 3 Pour vaincre le gaspillage alimentaire La médiatisation de récentes études quant au gaspillage alimentaire ébranle, mais qu’en est-il des solutions ? Photos.com Mathieu Côté-Desjardins Époque Times Peu nombreuses, mais révélatrices, les études sur le gaspillage alimentaire ont su ébranler les certitudes quant aux habitudes de consommation de ces dernières années. On n’a qu’à penser aux constats de 2010 : 27 milliards de tonnes de nourriture jetée par année, montant plus élevé que les importations de l’agroalimentaire canadien et le PIB des 32 pays les plus pauvres du monde (Food waste in Canada,Value Chain Management Center). En 2011 et en 2012, on apprenait que presque la moitié des 4 milliards de tonnes d’aliments se perd, autant tout au long de la ligne de production (Global food losses and food waste, extent, causes and prevention, Food and Agriculture Organization, 2011 et Global food - Waste not, want not, Institution of Mechanical Engineers, 2012). Les solutions pragmatiques à cette problématique endémique ont pourtant rarement occupé la tribune. Marketing du gaspillage alimentaire Comprendre les stratagèmes de vente de l’industrie agroalimentaire et du traitement média du gaspillage alimentaire est déjà un grand pas pour arriver à faire obstacle à cette problématique planétaire. Le gaspillage alimentaire prend sa source dans la dévalorisation des aliments encouragée par l’alimentation à rabais et les promotions à outrance, selon certains. « Est-ce bien grave de gaspiller une carotte si, en tant que consommateur, je suis capable de m’en procurer cinq livres pour seulement 1,25 $ ? Les répercussions sont peut-être faibles à courte échéance, mais qu’en est-il de plusieurs dizaines d’aliments ? De plusieurs milliers de foyers de consommation ? », peut-on lire sur le site Sauvetabouffe.org. Sauvetabouffe.org se situe entre un site de partage et un blogue et propose des trucs et astuces antigaspillage selon chaque aliment. Requestionner ses habitudes de manger « congelé » et « tout-préparé » a également un rôle à voir dans la rééducation du gaspillage alimentaire. Étant loin de la nourriture à l’état brut, une certaine désensibilisation s’installe et peut, par exemple, faire oublier ce qu’on a déjà. « Acheter des choses déjà toutes faites nous coupe de la réalité de ce qu’est un aliment. Quand on apprête un plat, quand on prend une heure pour le faire, quand on prépare un repas dont on est fier, dans lequel on a mis de l’énergie, on a envie de le consommer et de le partager. Quand on achète du congelé, c’est comme si la nourriture devenait strictement utilitaire à notre vie. On pourrait comparer cette façon de s’alimenter à s’allumer une cigarette. On a perdu le sens du rituel avec la nourriture et cela a des conséquences », affirme Estelle Richard de Sauvetabouffe. org. « Quand on a accès à autant de quantité, que ce soit chez Costco ou n’importe quelle grande surface, il faut avoir un doute devant tout le choix qui se présente à nous. On gaspille par cette occasion de l’essence, mais surtout la valeur de nos aliments est amoindrie. Ils deviennent des articles comme les autres. Même en région, le phénomène est le même, c’est ancré dans notre vie de consommateur nord-américain », souligne-t-elle. Le gaspillage serait même souhaité par certains. « Ça m’a été confirmé par un épicier. Je l’ai approché pour le conscientiser et il m’a carrément dit qu’il était à l’opposé des propos que je lui présentais : il était progaspillage : « Si les gens gaspillent, ils reviennent acheter plus rapidement. » », s’étonne encore M me Richard, chargée du dossier Zéro Déchet aux AmiEs de la Terre de Québec. Les AmiEs de la Terre de Québec (ATQ) est un mouvement citoyen actif qui attire l’attention sur l’importance de « Une récente étude belge a démontré que les consommateurs évaluent leur propre gaspillage alimentaire à environ 5% de leurs aliments. Or, le gaspillage réel observé est de trois à cinq fois supérieur à ce qui est estimé par la personne. » l’écologie environnementale, politique et sociale. Mariangiola, l’une des quatre initiatrices de CORÉAL, le Collectif de Récupération alimentaire basé à Montréal, juge que l’heure a sonné pour que les services alimentaires fassent eux-mêmes leur part directement auprès de leurs clients. « L’industrie, les épiceries et les restaurants devraient non seulement mettre la pédale douce sur le surachat, mais ils pourraient aussi montrer leur bonne volonté en conscientisant sa clientèle au gaspillage alimentaire en lui proposant des actions concrètes, des idées pour y arriver et pourquoi pas des exemples vécus ! », partage-t-elle. Projet créé à l’automne 2011 par quatre écostagiaires Katimavik (programme fédéral pour les jeunes aidant dans divers projets communautaires), le CORÉAL consiste à mettre sur pied des partenariats entre des commerces et un organisme opérant dans le même quartier afin de réduire le gaspillage de nourriture à Montréal. À l’échelle municipale Les prises de conscience, aussi percutantes soient-elles, ne sont pas aussi efficaces que la réalité qui explose au visage à l’échelle locale. « Entendre parler de millions, de milliards de dollars ou de tonnes de nourriture perdue à l’échelle du pays ou du monde peut arriver à remuer monsieur et madame Tout-le-monde, mais pas autant qu’un bilan qui viendrait du gouvernement provincial ou, mieux, de sa municipalité. Malheureusement, ça n’existe pas encore. Ça reste à faire », fait valoir Estelle Richard de Sauvetabouffe.org. La conscientisation sur les pertes de nourriture est déjà l’affaire de différents pays, mais cela est encore une idée qui germe lentement chez les dirigeants de Montréal. Élise Desaulniers, auteure de Je mange avec ma tête – Les conséquences de nos choix alimentaires, explique que les villes de Londres et de Paris ont entrepris des campagnes de sensibilisation auprès des citoyens et se sont fixé des objectifs concrets de réduction du gaspillage. « La Conférence régionale des élus de Montréal s’est penchée sur la question en 2011, mais on attend encore des actions concrètes », partage la conférencière et consultante en marketing. Responsable des communications aux AmiEs de la Terre de Québec, Estelle Richard croit profondément pour sa part que l’investissement des gouvernements pour soutenir des organismes visant à donner une seconde vie à des tonnes de denrées alimentaires, par exemple Moisson Montréal, pourrait faire une différence considérable dans notre rapport au gaspillage alimentaire. M me Richard apprécie notamment le travail de la Tablée des chefs à Montréal, qui met en relation des organismes à but non lucratif s’occupant de la distribution alimentaire des hôtels et des grands restaurants qui ont des surplus de nourriture. L’organisme redistribue ensuite le tout. Ce genre d’initiative pourrait être plus fortement encouragé par les divers paliers de gouvernement. Le citoyen gaspilleur Être véritablement honnête avec soimême est une autre des solutions à portée de main pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Le site web Sauvetabouffe. org a de quoi secouer les puces sur la question de l’auto-évaluation du consommateur comme gaspilleur : « Une récente étude belge a démontré que les consommateurs évaluent leur propre gaspillage alimentaire à environ 5% de leurs aliments. Or, le gaspillage réel observé est de trois à cinq fois supérieur à ce qui est estimé par la personne. » Le site Sauvetabouffe.org avance aussi que le gaspillage alimentaire peut être tendance pour certains. Cette séduction particulière peut se résorber sous l’effet de l’esprit critique. « Pouvoir gaspiller peut représenter l’opulence, être un signe d’abondance et d’aisance financière. Si l’argument économique n’est pas une préoccupation, il est de bon ton pour certains de ne pas manger les restants de la veille, de se payer le luxe de la variété, de la fraîcheur renouvelée, pour une consommation de « qualité ». » Pour plusieurs, prendre la décision de « manger santé » est un tournant majeur dans leur vie. Ce changement de mentalité compte plusieurs bénéfices pour soimême, pour les autres, pour l’environnement et bien plus. Ce qu’il faut saisir, c’est que cette résolution ne peut remplacer complètement notre façon de consommer. « Il faut voir le tout globalement, en commençant à remettre en doute notre consommation avant notre alimentation. Manger cru, être végétalien ou végétarien sont devenus, pour bien des personnes, des styles de vie permettant d’être responsable envers la planète et pour nous donner bonne conscience. Le problème, c’est qu’un végétarien n’est pas à l’abri de gaspiller ses fruits et légumes », insiste Estelle Richard. Les grands centres Revoir et modifier son rythme de vie dans les grandes villes peut permettre de recentrer son attention sur tout ce que son réfrigérateur contient. Parlez-en à M me Richard : « Je connais des gens, des Montréalais, qui vont acheter beaucoup de fruits et de légumes, qui font des courses de quantité assez importante. Il y a beaucoup, beaucoup de choses à faire, finalement, les gens ne passent pas le temps qu’ils avaient prévu chez eux. On a un repas planifié avec un ami, il y a tel spectacle le même soir, on est happé par un tourbillon. Au bout du compte, ils ne prennent pas le temps de transformer leurs aliments et tout se perd. Il faut bien comprendre que le gaspillage alimentaire n’est pas dû à un manque de temps, mais plutôt à une mauvaise planification des repas, à une mauvaise gestion du temps et à un « bourrage » du frigo. En plus, on ne fait pas l’inventaire de ce qu’il contient. » Lorsqu’il est temps de manger à l’extérieur, les choix qui sont faits ont aussi leur part d’influence. L’éthique en alimentation ne s’arrête pas à ce qu’il y a dans son assiette, mais aussi à ce qui ne reste rien dedans en fin de repas. Mariangiola préfère, quant à elle, les restaurants qui ont une volonté de réduire le gaspillage (achats responsables, importance des produits frais et locaux) et ceux dont la cuisine est visible. De son côté, Élise Desaulniers constate de manière générale qu’« il n’y a pas encore assez d’efforts faits pour que le client puisse rapporter ses restes, par exemple en proposant des contenants compostables à base d’amidon de maïs à ses clients. Je dirais également que les portions sont encore trop grosses à bien des endroits », remarque-t-elle. Pouvoir gaspiller peut sembler être un signe d’abondance et d’aisance financière, mais pose un problème de responsabilité sociale. Photos.com



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