4 International PLANÈTE QUESTION ET RÉPONSES Q ET R Que pensez-vous du résultat de la présidentielle américaine ? Des gens de par le monde apprécient la réélection de Barack Obama à la présidence des États-Unis et espèrent qu’il pourra réaliser ses projets durant son deuxième mandat. C’est ce que les journalistes d’Époque Times de l’Australie à la Grèce ont appris lorsqu’ils ont demandé aux habitants : Que pensez-vous du résultat de la présidentielle américaine ? 26 novembre au 9 décembre 2012 ÉpoqueTimes Les médias sud-coréens préoccupés par les nouveaux dirigeants chinois Wen Long Époque Times Les résultats du 18 e Congrès du Parti communiste chinois sont de mauvais augure non seulement pour les Chinois, mais pour la Corée du Sud également, selon des médias sud-coréens. Le nouvel équilibre du pouvoir au sein du Comité permanent du Politburo semble favoriser la faction conservatrice de l’ex-dirigeant Jiang Zemin. Les médias sud-coréens craignent que cela vienne renforcer le régime tyrannique de Pyongyang et par le fait même nuire à Séoul. La faction de Jiang Zemin entretient des liens serrés avec ses camarades communistes nord-coréens. Deux nouveaux membres du Comité permanent, Zhang Dejiang et Zhang Gaoli, sont appelés « les deux Zhang » dans les médias sud-coréens. Tous les deux ont des liens avec la Corée du Nord et tous les deux ont été personnellement choisis par Jiang Zemin. Le Kim Il-sung de la Chine communiste Zhang Dejiang a étudié à l’Université Kim Il-sung en Corée du Nord pendant deux ans. Selon le quotidien sud-coréen Joongang Daily, Zhang Dejiang a développé une grande affinité avec la Corée du Nord, mais n’a visité qu’une seule fois la Corée du Sud. Lorsque Zhang Dejiang est entré en fonction dans la province du Guangdong, ses mesures répressives contre le quotidien chinois le plus libéral, le Southern Newspaper, lui ont valu le surnom de « Kim Il-sung de la Chine communiste ». Kim Il-sung est le fondateur du régime staliniste en Corée du Nord et grand-père de l’actuel dirigeant, Kim Jong-un. Zhang Dejiang s’est lié d’amitié avec Extrait des Neuf commentaires Jiang Zemin lorsque ce dernier a visité la Corée du Nord en mars 1990. Zhang avait alors voyagé avec Jiang, lui servant d’interprète. On rapporte que Jiang se tournait toujours vers Zhang pour obtenir conseil ou en cas d’urgence, selon le Joongang Daily. Le lèche-bottes Zhang Gaoli, l’autre Zhang, a gravi les échelons avec l’aide de Zeng Qinghong, ex-chef de la bande de Shanghai et proche associé de Jiang Zemin. Zhang Gaoli, tout comme Zeng Qinghong, serait passé maître dans l’art de la flatterie. Tous deux ont travaillé dans l’industrie pétrolière et sont appelés la « bande du pétrole » par les médias sudcoréens. Zeng Qinghong, agissant en véritable intermédiaire, a établi les liens entre Zhang Gaoli et Jiang Zemin. En 2000, Jiang Zemin a présenté son concept politique des « Trois représentations » dans la ville de Maoming, province du Guangdong, considérée comme le territoire de Zhang Gaoli à l’époque. Ceci a démontré la confiance de Jiang envers Zhang. De plus, lorsque Zhang Gaoli a dirigé le Guangdong de 1997 à 2001, il a souvent visité et apporté des soins au père de Xi Jinping, Xi Zhongxun, qui était allé au Guangdong pour récupérer. De cette manière, Zhang a développé une relation avec Xi Jinping, le nouveau secrétaire général du Parti communiste. Zhang Gaoli, tout comme Zhang Dejiang, serait brièvement allé à l’Université Kim Il-sung. Néanmoins, cette brève expérience d’études à l’étranger ne figure pas dans son curriculum vitae. Les médias sud-coréens estiment que les nouveaux membres conservateurs du Comité permanent du Politburo vont probablement continuer à collaborer avec la Corée du Nord avec une mentalité de guerre froide. Lintao Zhang/Getty Image Les nouveaux membres du Comité permanent du Politburo du Parti communiste chinois. De gauche à droite : Zhang Gaoli, Liu Yunshan, Zhang Dejiang, Xi Jinping, Li Keqiang, Yu Zhengsheng et Wang Qishan. Depuis la publication des Neuf commentaires sur le Parti communiste en novembre 2004 par le Dajiyuan (édition chinoise d’Époque Times), plus de 128 000 000 personnes ont démissionné du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations. Nous republions donc ces commentaires ayant déjà une portée historique. Leur intégralité est disponible sur le site [www.epoquetimes.com]. VI. LES SCHÉMAS DES MEURTRES ET LEURS CONSÉQUENCES 1. L’idéologie meurtrière du PCC 3. Tiananmen Le PCC a ouvert le feu sur des étudiants sur la place Tiananmen le 4 juin 1989, en réponse aux revendications démocratiques qui ont suivi la Révolution culturelle. C’était la première fois que l’armée du PCC tuait publiquement des civils qui protestaient contre les fraudes, la corruption et la complicité entre les fonctionnaires gouvernementaux et les hommes d’affaires, et qui demandaient la liberté de presse, d’expression et de rassemblement. Pendant le massacre de la place de Tiananmen, le PCC est allé jusqu’à mettre MOOLOOLABA, AUSTRALIE EARL TAYLOR, 58 ANS, INSTRUCTEUR EN COMMUNICATION ET EN LEADERSHIP Je suis très content que Barack Obama ait été réélu à la présidence des États-Unis. Je crois que lorsqu’il est arrivé au pouvoir, ce fut symbolique pour le reste du monde pour de nombreuses raisons. Bien sûr, il est Afro-américain, c’est un grand pas en avant. Cependant, je crois aussi que ses politiques de justice sociale sont braves et différentes, même si elles sont difficiles à faire adopter. C’est ce qui nous différencie des autres pays dans le monde [...] Il est admirable. NEW YORK, ÉTATS-UNIS DERRICK CONNER, 38 ANS, GARDE DE SÉCURITÉ Obama fait du bon travail. Il n’a eu que quatre ans. Il faut lui donner une chance. Il faut lui donner un autre quatre ans pour voir s’il peut régler les problèmes auxquels font face les États-Unis. Romney ne se soucie que des riches, alors je suis content qu’Obama soit président pour un autre mandat. LIMA, PÉROU MARTIN RIOS, 50 ANS, PÉDIATRE En ce qui concerne le résultat de l’élection américaine, une victoire d’Obama semble très bonne car, selon ce que je sais, il va appuyer le libre-échange avec les pays d’Amérique latine, dont le Pérou. Quand à l’autre candidat, il ne semblait pas pencher en ce sens. Obama se soucie davantage de la communauté latine, qui l’a appuyé en votant pour lui. DUBAÏ, ÉMIRATS ARABES UNIS MAHA SIDAHMED, 27 ANS, MAÎTRE DE CONFÉRENCE Je suis contente du résultat. Obama était le choix le plus sensé et je suis contente que l’Amérique ait pris la bonne décision. Avec un deuxième mandat, j’espère qu’Obama pourra remplir un grand nombre de ses promesses et mettre en place ses politiques. Plus important encore, j’espère qu’il continuera à maintenir de bonnes relations avec le Moyen-Orient. ANGLETERRE CALLUM BUTLER, 19 ANS, GESTION Je suis très content qu’Obama soit demeuré au pouvoir. C’est mieux que Mitt Romney - je ne suis pas vraiment un partisan des républicains. Je ne suis pas d’accord avec leurs idéaux, tandis que Barack Obama a été très bon pour les soins de santé et le contrôle des armes à feu. Tenter de faire de l’Amérique un endroit sûr, un endroit où c’est plus facile d’habiter, un endroit plus heureux qu’il ne l’est actuellement. ATHÈNES, GRÈCE GRIGORIS GIANNOPOULOS, 24 ANS, PROPRIÉTAIRE DE BOULANGERIE Je suis content du résultat ! Ça me donne de l’espoir et c’est ce à quoi je m’attendais. Barack Obama va aider la Grèce plus que Mitt Romney. Septième commentaire L’HISTOIRE DES TUERIES DU PARTI COMMUNISTE CHINOIS en scène des gens brûlant des véhicules militaires et tuant des soldats dans le but de provoquer la haine entre l’armée et les civils. C’est d’ailleurs ce qui a provoqué la tragédie dans laquelle l’armée populaire a massacré son peuple. 4. Tuer les gens de croyances différentes Il est vital pour le PCC d’étouffer les croyances spirituelles. Pour que son hérésie trompe mieux les gens, dès son arrivée au pouvoir, le PCC a commencé par tenter d’éradiquer toutes les religions et les systèmes de croyances. Lorsqu’une croyance ancestrale a récemment resurgi – le Falun Gong – le PCC a brandi une fois de plus son couteau de boucher. La stratégie du PCC est de tirer avantage des principes du Falun Gong : « Authenticité-Bienveillance-Tolérance », et du fait que ceux qui le pratiquent ne mentent pas, ne commettent pas d’actes de violence et ne présentent aucune menace à la stabilité sociale. Par l’expérience acquise en persécutant le Falun Gong, le PCC est devenu plus performant pour éliminer les groupes ayant d’autres croyances. Cette fois-ci, Jiang Zemin et le PCC sont venus sur le devant de la scène pour tuer de leurs propres mains au lieu d’utiliser d’autres personnes ou d’autres groupes pour le faire. 5. Tuer les gens pour dissimuler la vérité Le droit pour les gens de connaître la vérité est un autre point faible du PCC ; il tue aussi les gens pour bloquer la circulation de l’information. Dans le passé, « écouter les émissions de radio ennemies » était passible de prison. Récemment, en réponse à des incidents multiples d’interception de canaux télévisés d’État pour clarifier les faits sur la persécution du Falun Gong, Jiang Zemin a émis l’ordre secret de « tuer sur le champ et sans merci ». Le PCC a mobilisé le Bureau 610 (une organisation similaire à la Gestapo nazie mise en place spécialement pour persécuter le Falun Gong), la police, les parquets, les tribunaux et une police Internet impressionnante pour espionner les gens jusque dans leurs moindres faits et gestes. 6. Priver les gens de leur droit de survie pour servir ses propres intérêts La théorie de révolution continue du PCC signifie en réalité qu’il n’abandonnera jamais son pouvoir. Actuellement, la fraude et la corruption à l’intérieur du PCC ont pris une telle ampleur que le pouvoir absolu est devenu incompatible avec le droit à la vie de la population. Lorsque des personnes s’organisent pour protéger leurs droits légalement, le PCC a recours à la violence, brandissant son couteau de boucher en direction des soi-disant « meneurs » de ces mouvements. Le PCC a déjà préparé plus d’un million de policiers armés pour atteindre ce but. Il est aujourd’hui beaucoup mieux préparé à tuer qu’il ne l’était lors du massacre de Tiananmen le 4 juin 1989, lorsqu’il a dû temporairement mobiliser sa force militaire. Toutefois, en forçant sa population dans une impasse, il s’y est lui-même engagé. Le PCC en est à un point tel de vulnérabilité que, comme dit le dicton chinois, « lorsque le vent souffle, il prend les arbres et l’herbe pour des ennemis ». D’après ce qui précède, nous pouvons voir que le PCC est un spectre pervers par nature. Quels que soient les changements dont il est capable – suivant l’endroit ou le moment – pour maintenir son pouvoir absolu, le PCC ne changera pas son histoire meurtrière : il a tué, il tue et tuera encore. |