Époque Times Montréal n°345 26 nov 2012
Époque Times Montréal n°345 26 nov 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°345 de 26 nov 2012

  • Périodicité : bimensuel

  • Editeur : La Grande Époque Inc.

  • Format : (279 x 559) mm

  • Nombre de pages : 14

  • Taille du fichier PDF : 10,6 Mo

  • Dans ce numéro : intimité et élégance dans le Vieux-Montréal.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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12 Voyage La pyramide centrale de Mayapán est une version plus petite du « castillo » de Chichen Itzá. Impossible d’ignorer la nouvelle date de l’apocalypse, s’il faut en croire les amateurs d’ésotérisme, à savoir le 21 décembre de cette année. La dernière, qui fut un leurre, aurait dû voir la fin du monde avec la fin du dernier millénaire. Qu’en sera-til cette fois ? Mythe ou réalité ? Quoi qu’il en soit, l’évènement annoncé comme la fin d’un cycle par les codex mayas devrait drainer plus de cinquante millions de touristes au Mexique, désireux de vivre l’instant sur les lieux mêmes qui ont vu fleurir cette brillante civilisation. De trop nombreux pseudo-scientifiques et autres gourous se sont emparés de la prédiction maya qui annonce le début d’une nouvelle ère à la fin de décembre 2012, entretenant auprès du grand public une angoisse qui pousse même certains à réserver des places dans des bunkers, encore à construire… La vague déferlante de sites chamaniques, de romans dits historiques et de films apocalyptiques vient confirmer que la prophétie maya est d’abord un concept qui fait vendre. Le ministère du Tourisme mexicain surfe lui aussi sur cette annonce à sensations pour attirer un maximum de touristes étrangers dans le berceau de la civilisation maya, à savoir les cinq États du sud-est mexicain que sont Tabasco, Chiapas, Campeche, Yucatan et Quintana Roo, en collaboration avec le Guatemala, le Honduras, le Salvador et le Belize. À ce titre, il a lancé une vaste opération touristique sous le label Mundo Maya 2012 [www.mundomaya2012.com.mx] afin de valoriser la culture maya en insistant sur l’idée essentielle de renaissance. En effet, le monde ne s’arrêtera pas en 2012. C’est d’autant plus vrai, pour ceux qui restent accrochés au codex maya, que d’autres dates importantes et postérieures à cette fameuse échéance de 2012 y sont annoncées. Nous ne sommes donc pas à la veille d’une fin du monde, un concept par ailleurs très chrétien, mais à l’aube d’un nouveau cycle. Pour les Mayas, le temps et le destin des individus sont intimement liés dans une large boucle de 5128,5 ans, boucle qui se répète, car le temps n’est pas linéaire sinon circulaire. Le 4 e monde solaire s’achève avec le solstice d’hiver en décembre 2012, on entrera alors dans le 5 e Soleil, celui de l’âge cosmique. Mystérieux Mayas Qui étaient ces formidables bâtisseurs, précurseurs des premiers gratte-ciel du Nouveau Monde ? Ils ne connaissaient ni la roue, ni l’animal de trait, ni le tour de potier et ils ne maîtrisaient pas la fonte des métaux. Pourtant, ils ont laissé à la postérité des cités prestigieuses que les conquistadors espagnols découvrent avec stupéfaction lorsqu’ils débarquent sur la péninsule, entre 1512 et 1519. En effet, la plupart des sites, encore majestueux, étaient déjà abandonnés. Les raisons de l’effondrement soudain, sans traces de violence, de cette civilisation restent à élucider. Longue période de sécheresse ? Épidémies ? Dégénérescence de l’espèce attribuable au sacrifice de l’élite ? Des scientifiques américains viennent d’apporter une nouvelle explication qui paraît plausible, à savoir une famine provoquée par la déforestation massive de la péninsule afin de pouvoir alimenter les feux qui permettaient de fabriquer la chaux nécessaire pour recouvrir d’une couche de stuc la plupart des sites, des places et des chaussées qui sillonnaient la péninsule. Une certitude toutefois : les Mayas étaient des savants qui maîtrisaient l’astronomie et le calcul et ils avaient inventé l’écriture qui leur permettait de transmettre leur savoir, leurs croyances et leurs traditions. Hautes et chargées de symboles, les pyramides mayas sont généralement construites en respectant les mêmes critères. Elles sont étagées, emboîtées comme des poupées russes et divisées en plusieurs corps : d’abord des escaliers à marches hautes et étroites afin d’obliger chacun à descendre à reculons, face à la divinité ; ensuite une plateforme avec un temple et la table des sacrifices. La pyramide est en fait la réplique architecturale des montagnes dans l’univers sacré des Mayas pour qui les trois mondes, céleste, terrestre et souterrain, sont étroitement liés. Toutes les autres composantes de la cité s’organisent autour de la pièce maîtresse du site, en respectant des règles urbanistiques précises. Les pyramides plus basses, les larges esplanades, les chaussées, les jeux de balle, les terrasses, les enceintes sacrées, tout était disposé selon un plan rituel en étroite relation avec la marche du jour et de la nuit, du soleil et de la lune. 26 novembre au 9 décembre 2012 ÉpoqueTimes Le 21 décembre 2012, info ou intox ? 1 re partie Christiane Goor Époque Times L’État de Tabasco riche en codex mayas Impossible de faire le tour de la multitude des sites mayas qui jalonnent la péninsule yucatèque, à la fois parce qu’ils sont trop nombreux, mais aussi parce que le touriste néophyte pourrait se lasser de ces vieilles pierres et risquerait ainsi de ne pas se laisser saisir par la magie envoûtante qui émane de chaque site. Quelques pistes au fil de notre approche pour guider votre escapade à la veille du solstice d’hiver. En 1996, des archéologues parviennent à déchiffrer une inscription reprise sur une tablette découverte à Tortuguero et aujourd’hui exposée au Musée régional d’anthropologie à Villahermosa. Pour la première fois, on y trouvait une référence précise au 21 décembre 2012 envisagé comme une date finale selon la perspective d’un roi maya aux alentours de l’an 670. En novembre 2011, des experts de l’Institut national d’anthropologie et d’histoire du Mexique annoncent la découverte d’un second artefact maya qui mentionne l’échéance du 21 décembre 2012 sur la Charles Mahaux surface sculptée ou moulée d’une brique dans les ruines de Comalcalco. À l’écart de la plupart des grands circuits touristiques, ce centre cérémoniel spectaculaire mérite pourtant le détour. La région pauvre en rochers et en galets de rivière a obligé les indigènes à développer une architecture unique qui exploitait le sable et les coques de la lagune, à une vingtaine de kilomètres du site. C’est l’un des rares sites mayas dont les temples et palais furent élevés en briques de terre cuite moulées à la main et rassemblées grâce à un mortier de sable, de terre et de coquilles d’huîtres broyées qui donnent à l’ensemble un aspect nacré lumineux sous les rayons du soleil. Les Chontales, groupe maya établi ici, naviguèrent tout autour de la péninsule du Yucatán, poussant jusque Palenque, Yaxchilán et même le Petén au Guatemala. Ce sont eux encore qui sont à la source d’une nouvelle culture qui s’est développée à Chichén Itzá dès le IX e siècle. Cernée par une dense barrière végétale, la vaste acropole où le moindre cri résonne à l’infini invite à se recueillir à l’écoute de cette ancienne civilisation et sera au centre des festivités du 21 décembre. Le site de Comalcalco, le seul apparemment à avoir été construit en briques, est unique en son genre dans le monde maya. Le fleuve Usumancita marque une frontière, entre le Mexique et le Guatemala, très fréquentée par tous ceux qui visitent le site de Yaxshilán. Charles Mahaux Charles Mahaux
UNE EXPÉRIENCE THÉÂTRALE SANS PRÉCÉDENT... S liEN YUN. Polit lu O.lnojs, cea mota évoquem 1111 e ! lmmt d'de III8JÎe et du. di'rin. Pour les ! pedateu qui l'(lllt vu. ç'eetl d'liDO vie -1111JDO""' ! t te ! hnllllt beau qu'il toue:& l'lmt>. Découvrez la gloire d'wle 4lUIIm:e cx1re.m.emtm riche, c:dle de la ChiDe c:laa:ique, qui J:alatt à lniYeA des daMea PLUS Q ! J'UN ART...m.apltques et des mnp•llitlo ! la mus:i ca1ea épo-•ft•nres Dea dan9eun m IOIDIII&:t de leur art,'YC ! ma de CD ! 1imcm qu'il n'est pu mffipnt de 8CIIIIIIilmart maftri• l'art eo. Slll'faœ, car c:'est le oœw : des altistea qai touche le$ spectaleW'S. La sagesae et le$ wlean de la culture trwtitinnnelle c:hiœile fmrt deme partie de leur'rie. lia IJOil1 ain8i inspir6l a cullivl2'1a bomt daD3 ÙI01'fur Ïll.ttiDeUI ; aJon qulls avmoart sur la vci& de la pe ; rfectiœ. artîslique. - SHEN YUN « Une perfonnance artistique hypnotique, qui se réapproprie l'héritage culturel d'inspiration divine de la Chine ! » -Donna Ka/an, créatrice de DKNY « Un voyage éblouissant à travers 5000 ans de culture et d'histoire chinoises. » -San Frandlco ChronkJe• t'.•, SHEN YUN c C'est un nouveau niveau de danseil y a beauooup de profondeur et beaucoup de sern."• VliiNIS1II Hlrtlloo ( pr/ndJ:JaJe du Ballet nalfoflal fRJ CiJnaJda « Les danses sont gradeuses et magnlflquesJ Elles avaient une certaine pUreté. une luminosité et une dignité.,• Alm I.JtJI ! lal, ex-SD ! irte du Amerit:an BilJ1et TheiJtrf ! « Ce fut une expérience tout à fait édifiante de l'esprit humain... Je me sens comme une mel lieure personne parœ que ça ne touche pas seulemeot mon intellect mais ça parle aussi à mon cœur•. Je me sens tout simplement honorée d'avoir PIJ un spectacle d\Jn tel calibre.,.• Htd/Ri, ex-Gidn ! $VP4rieure des C1èls:sk.al AWclllts



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