Époque Times Montréal n°326 5 mar 2012
Époque Times Montréal n°326 5 mar 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°326 de 5 mar 2012

  • Périodicité : bimensuel

  • Editeur : La Grande Époque Inc.

  • Format : (279 x 559) mm

  • Nombre de pages : 12

  • Taille du fichier PDF : 4,6 Mo

  • Dans ce numéro : les Clinton pèsent dans le dossier de l'oléoduc Keystone XL.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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6 Immobilier Vivre avec tous les services à proximité NATHALIE DIEUL Époque Times Alors que les résidents de la première phase du projet Viva Condos Urbains à Laval vont pouvoir aménager dès le mois de septembre 2012, la construction de la deuxième phase s’apprête à démarrer au printemps prochain. Vivre dans une des 700 unités confortables que propose le projet, c’est habiter au milieu de tous les services dans un rayon de cinq minutes à pied. Il suffit de traverser la rue pour accéder aux restaurants et aux marchés gourmands du Centropolis, acheter une bouteille de vin à la SAQ, ou encore aller au cinéma Colossus. Les boutiques de mode du Carrefour Laval sont également à une très courte distance du projet Viva. « La Ville de Laval est en train de se doter de tous les services pour que les gens aient de moins en moins à sortir à l’extérieur et qu’ils ne voient plus la ville comme un endroit pour habiter et dormir, mais un endroit pour pouvoir vivre. C’est un endroit aussi dynamique que s’ils étaient sur le Plateau ou au centre-ville de Montréal », explique Ronald Panneton, vice-président des ventes et du marketing du groupe Alta-Socam, promoteur-constructeur de ce développement immobilier. « C’est vraiment une tendance forte qu’on a pu voir dans les cinq ou six dernières années, le développement de l’approche banlieue : on parle de la Rive-Sud comme Brossard ou Longueuil, et de l’approche Rive-Nord comme Laval. » Le dynamique maire Gilles Vaillancourt a « établi les bases de développement urbain pour enfin doter Laval d’un centre-ville avec différents pôles de services ». Cela se traduit par le programme Évolucité qui permet de développer deux quartiers proches du projet Viva : les collèges et l’université près du métro Montmorency et, de l’autre côté de l’autoroute 15, la construction de la future place Bell qui vient tout juste d’être annoncée. Il s’agit d’un complexe multiculturel et sportif où vont avoir lieu des spectacles, des parties de hockey, etc. L’emplacement de Viva Condos Urbain assure donc à l’acheteur un excellent investissement immobilier puisqu’il est situé « dans un beau quartier qui peut juste prendre de la valeur », mentionne-t-il. La ville de Laval, peuplée de 400 000 habitants, est maintenant la deuxième ville multiculturelle du Québec, et cela se reflète parmi la clientèle de Viva. En effet, les acheteurs proviennent d’une quinzaine de nationalités différentes, « autant des Italiens, des Chinois, des Vietnamiens, des Grecs, des Roumains, des Russes, etc. », continue M. Panneton. Les condos intéressent particulièrement les personnes seules ou en couple. Il peut s’agir de professionnels, de couples préretraités ou retraités. Les familles avec des adolescents peuvent aussi y trouver leur compte puisqu’une école secondaire anglophone de qualité se trouve sur le terrain à côté. Le cégep et une branche de l’université de Sherbrooke sont quant à eux situés près du métro Montmorency, à 10 minutes par bus de Viva. Les autoroutes 15 et 440 sont, quant à elles, accessibles toutes les deux très rapidement à partir du terrain du projet, ce qui en fait une place de choix pour ceux pour qui l’accessibilité est primordiale, en particulier les professionnels qui travaillent à Montréal ou à Laval. Les unités de Viva offrent un concept clés en main où tous les détails sont pensés pour rendre la vie agréable. Les services d’une designer d’intérieur qui aide le client à choisir les matériaux et les finis sont compris dans le prix. Tout est de bonne qualité, des fondations au fini, sans aller dans l’extravagance. Les huit bâtiments du projet urbain seront construits autour d’une cour intérieure dont l’aménagement paysager sera complété au fur et à mesure de la construction des édifices. Des mesures particulières seront mises en place pour minimiser l’impact de la construction des autres phases du projet sur la qualité de vie des résidents. Le groupe Alta-Socam a gagné en 2009 le trophée Maître Bâtisseur, dans la catégorie Condominiums haut de gamme pour Quai des Éclusiers, un projet de 450 condos sur le bord du canal Lachine. Alta-Socam continue d’utiliser, pour Viva, les critères qui lui ont permis de gagner La tour 1 est actuellement complétée à 90%. ce prix : « la qualité de construction et le choix des matériaux qui vieillissent bien et favorisent une durabilité du projet », d’une part, et « un très bon service à la clientèle », conclut Ronald Panneton. Les services d’une designer d’intérieur qui aide le client à choisir les matériaux et les finis sont inclus dans le prix des unités. Stéphanie Mahé Époque Times C’est le 23 février dernier qu’a eu lieu le lancement du tout nouveau projet immobilier Le Luz au bureau des ventes, rue de la Savane. Ajoutant une autre pierre à la construction de nombreux projets du secteur Namur-Jean-Talon, Le Luz s’élancera sur dix étages au coin de la rue de la Savane et de la place de la Savane. Cette place sans issue deviendra donc une cour intérieure verdoyante pour les résidents. Le Luz est situé dans Le Triangle (secteur Namur-Jean-Talon) qui est délimité par les rues de la Savane, Décarie et Jean- Talon. Le Triangle est à l’heure actuelle le plus grand projet de revitalisation dans ce secteur de l’arrondissement de Côte-des- Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. « C’est intéressant d’avoir séparé le bâtiment en deux ailes, avec cette passerelle vitrée qui rejoint les corridors des deux bâtiments. Cette construction permet d’avoir des unités de coin et ajoute beaucoup de lumière naturelle aux allées des corridors », souligne Élise Plante, directrice des ventes du projet Le Luz.. L’ensemble du projet de 117 unités comprendra 20% de 3 1/2 et 60% de 4 1/2. Les autres unités proposeront jusqu’à trois ou quatre chambres. Les maisons de ville seront principalement réparties aux premier et deuxième niveaux et bénéficieront d’une terrasse extérieure pavée. Les bâtiments ainsi articulés grâce à la passerelle transparente permettent d’offrir un pont vitré spacieux qui semblera flotter au-dessus du jardin. Au-delà de la grande variété de modèles d’unités, la forme du projet permet d’obtenir plus d’unités de coin, donc des fenestrations plus importantes. On trouvera les commerces et services les plus proches, à partir de la rue Jean- Talon et vers Côte-des-Neiges et aussi, le développement commercial qui se situe à l’ouest de Décarie est seulement à quelques coins de rues. Au fil des mois, d’anciens bâtiments aux allures désuètes laissent leur place aux nouvelles constructions résidentielles. À son terme, le quartier Le Triangle accueillera 5 au 18 mars 2012 ÉpoqueTimes Fiche technique Unités : condos de 1, 2 ou 3 chambres et penthouses répartis dans huit immeubles Surfaces : de 635 à 2145 pi 2 Prix : de 187 000 $ à 750 000 $ plus taxes• Stationnements souterrains avec possibilité de bornes pour auto électrique• Toiture avec matériaux réfléchissants pour éviter les ilots de chaleur• Finitions et service de designer d’intérieur inclus• Planchers de bois• Comptoirs de quartz• Armoires design au goût du jour• Plafonds de neuf pieds• Gymnase privé dans chaque bâtiment• Cour intérieure entre les édifices, avec des sentiers pédestres, des aires de détente et des fontaines Pour de plus amples renseignements, vous pouvez visiter le : www.condosviva.com Projet immobilier dans le quartier Namur/Jean-Talon Le Luz, le parc et le marché ouvert 4000 propriétaires. Ce secteur en voie de développement durable offrira:• des accès efficaces aux transports collectifs ; • la présence de services de proximité ; • des activités récréatives au sein d’un grand parc. Catalyse Urbaine architecture et paysages est le lauréat des finalistes pour le concours de design urbain pour le réaménagement du secteur Namur-Jean-Talon. Forts dans leur domaine, les architectes Michel Langlois et Juliette Patterson, d’ici un an, commenceront les travaux par l’aménagement de rues. La mise en place de jardins de pluies permettra de retenir les eaux de ruissellement et certaines rues deviendront plus étroites pour laisser place à plus d’espaces verts. Un des points forts du projet est un grand parc qui comprendra à son extrémité ouest un amalgame de plantes indigènes, grâce à l’installation d’une zone de rétention d’eau. Le marché ouvert deviendra certainement un point de rencontre incontournable pour les futurs résidents du quartier où seront offertes différentes activités récréatives, comme le ping-pong ou la pétanque. Les travaux du projet Luz débuteront à l’automne 2012 et dureront jusqu’à l’hiver 2014. Activités intérieures * Terrasse commune sur le toit avec sauna * Gymnase sur trois étages * Salle commune * Atelier de mécanique * Rangement à vélos Activités au Théâtre vert * Place publique * Marché ouvert * Promenades pédestres * Ping-pong * Pétanque * Patinoire en hiver Fiche technique Unités : de 3 1/2 à penthouse Surfaces : à partir de 682 pi 2 jusqu’à 1750 pi 2 Prix : à partir de 154 000 $ jusqu’à 527 000 $ plus taxes Le projet immobilier Le Luz proposera 117 unités avec de nombreux choix de modèles. Le Luz
ÉpoqueTimes 5 au 18 mars 2012 Le Lorax Adaptation réussie d’un éternel trésor Mathieu Côté-Desjardins Époque Times Les studios Universal Pictures, qui célèbrent leur 100 e anniversaire avec une nouvelle présentation, ont sorti leurs gros canons pour cette nouvelle adaptation en animation 3D d’un des contes intemporels du DR Seuss, Le Lorax, version française de DR Seuss’The Lorax. Rappelons que la dernière adaptation d’une des histoires du célèbre auteur remonte à 2008 avec Horton Hears a Who ! du studio 20 th Century Fox, qui avait été un franc succès autant au niveau des critiques que par sa position au box-office au moment de sa sortie. Dans Le Lorax, le jeune Ted (voix de Zac Efron) tente désespérément d’attirer l’attention d’Audrey (voix de Taylor Swift), une rouquine de son âge qui lui plaît beaucoup. Après qu’elle lui a partagé son plus grand rêve, celui de voir un véritable arbre, Ted se lance dans une aventure qui l’amènera bien au-delà de la ville recouverte de plastique où il demeure. Le Lorax a cette même fibre environnementaliste qu’avait le film WALL-E (de Pixar), mais sans les silences et le flegme qui portaient le tout. Le Lorax est plutôt du type « tout feu tout flamme » autant sur le plan des couleurs, de l’humour, des clins d’œil au cinéma hollywoodien et de l’action. Reste à savoir s’il restera quelque chose du fond dans la tête du public ou si la forme l’emportera en tout. Si vous cherchez une façon de sensibiliser des enfants aux concepts du matérialisme et du totalitarisme, Le Lorax peut être un outil éducatif particulièrement efficace puisqu’il traite un peu de tout cela. Il donne aussi le pouls de la société actuelle, entre autres, le désintérêt parental envers leurs enfants, ce que l’on peut retrouver à travers les répliques de la mère de Ted. On peut très bien voir ce film au premier niveau, sans déroger du divertissement, sans se poser la moindre question. Le Lorax possède cette flexibilité de s’adapter au public de tout genre. Il est réconfortant de constater que ces empires du cinéma ont assez d’intuition et d’audace pour faire revivre les œuvres littéraires et morales du DR Seuss. Cela lance aussi le débat à savoir s’il existe des auteurs contemporains ayant ce scrupule. Heureusement, l’adaptation du Lorax est fidèle et déférente à Dès que l’on peut lire le nom de Jacques-Rémy Girerd ou celui du studio Folimage dans l’actualité du showbizz, il l’esprit du livre original. La portion « comédie musicale » est non seulement sympathique, mais les paroles qui la composent sont dignes d’estime, elles portent à la réflexion, elles oscillent entre l’espoir et la triste réalité humaine et elles vont même jusqu’à illustrer la psychologie de certains personnages. La trame sonore aura probablement une seconde vie en magasin. L’histoire de Le Lorax est si prenante qu’on oublie le 3D rapidement. Contrairement à son prédécesseur chez Universal Pictures, Despicable Me, il n’y a pas de volonté de pousser cette technologie à un niveau supérieur. Le travail des textures dans Le Lorax, tant dans les chevelures que dans le feuillage « plus doux que la soie » des arbres, est ce qu’il y a de plus remarquable. Les effets vont un peu plus loin que Monster Inc. (Pixar), mais demeurent dans la lignée de Tangled (Disney). Une vie de chat A passé à deux poils d’un Oscar Mathieu Côté-Desjardins Époque Times Ted (voix de Zac Efron) et Audrey (voix de Taylor Swift) souhaiteraient voir un vrai arbre un jour, ce qui n’existe pas dans leur monde entièrement composé de plastique. est légitime d’avoir de grandes attentes et d’anticiper un bijou d’animation. Sorti en France depuis la fin de 2010, c’est à notre tour de voir Une vie de chat, long métrage d’animation franco-belge réalisé par Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli. La petite Zoé est sous le choc depuis Zoé et Dino le chat assistent à une scène particulièrement captivante dans les hauteurs de Paris. C’est au petit matin que Dino le chat retrouve son amie Zoé. Double vie oblige ! Art et culture Le Lorax (voix de Danny DeVito) et les habitants de la forêt manifestent leur mécontentement de l’arrivée de l’homme qui souhaite couper les arbres. Dans ce monde imaginaire du D r Seuss, le premier arbre abattu ne pourra entraîner que d’amères conséquences. Folimage Folimage que son papa a été assassiné par un criminel nommé Costa. Pour s’apaiser, elle se tourne vers Dino, un chat partageant sa demeure durant le jour. La nuit, il se rend en douce chez Nico, un prodigieux voleur. Jeanne, la mère de Zoé et la commissaire de police du quartier, poursuit son enquête pour boucler une fois pour toutes Costa. Elle supervise en plus une enquête parallèle qui consiste à trouver la piste d’un chat qui se retrouve constamment sur des lieux qui ont été cambriolés. À cent lieues du cinéma d’animation américain, Une vie de chat et les titres précédents du studio Folimage, La prophétie des grenouilles et Mia et le Migou sont l’équivalent sur le plan de l’excellence des productions du studio japonais Ghibli. N’ayant pourtant pas la même popularité, Une vie de chat a, entre autres, fait partie des finalistes pour l’Oscar du Meilleur film d’animation 2012 lors de la 84 e cérémonie des Oscars. C’était le moins que l’on puisse souhaiter comme visibilité à ce métrage ! Il est un privilège de suivre Dino le chat d’un pâté d’immeubles parisiens à l’autre sous une trame sonore de Serge Besset, digne des plus grands polars. Besset n’en est pas à sa première collaboration avec les réalisateurs Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol. Avant de travailler sur leur premier long métrage, Une vie de chat, il a composé la musique de leurs courts métrages. La grande valeur de cette atmosphère envoûtante et palpitante ne peut faire d’Une vie de chat qu’un divertissement de première qualité. Traits de crayon râpeux et textures sensibles à la moindre lueur, Folimage se renouvelle d’un film à l’autre, en produisant chaque fois un style de dessin unique à travers des idées de haut vol. Le studio de production français signe des longs métrages toujours aussi raffinés et demeure sans cesse préoccupé par ce qu’il véhicule dans le but d’offrir à sa clientèle jeunesse le meilleur qui soit. Une vie de chat a ce grand souci de scénario réaliste qui dépeint le monde humain dans ses beautés et sa noirceur. Le tout forme un type de cinéma sain et honnête, voire une révérence faite aux jeunes. Un des 7 Universal Pictures and Illumination Entertainment Universal Pictures and Illumination Entertainment Universal Pictures and Illumination Entertainment Folimage Moment de répit bien mérité pour Dino le chat, Nico le voleur, la commissaire de police et Zoé à deux pas de la cathédrale de Notre-Dame de Paris. classiques de Folimage est de proposer un méchant particulièrement méchant, qui n’a rien à voir avec ceux des films d’animation en général. L’intrigue simpliste d’Une vie de chat n’est pas déplaisante, puisqu’elle baigne dans une belle complexité cinématographique hors du commun. En dépit de cela, le film n’écarte pas les adultes de son public cible. Au contraire, ils sont considérés puisqu’une part du film fait appel à une certaine maturité. Il y a même une trousse pédagogique qui existe pour les enseignants ou les parents consciencieux qui désirent faire un suivi. Le visionnement d’Une vie de chat a ce qu’il faut pour évoluer en un digne moment familial et éducatif. Une vie de chat est un de ces trop nombreux films à se dérouler sur une carte postale de Paris. Peu importe les efforts pour s’y opposer, il reste que Paris demeura ad vitam æternam vendeur et d’un charme irrésistible. Même si l’on concède son décor architectural sans pareil, on peut arriver à oublier la Ville lumière plongée dans la nuit en profitant de tous les autres atouts que le film possède. Il pourrait être laborieux, mais combien amusant, de connaître le nombre de films mettant en scène un chat ! Tout comme Paris, le chat est un animal systématiquement accrocheur. Ce qui rend Dino le chat spécialement attachant dans Une vie de chat, c’est que le félin possède les mêmes traits caractéristiques de ses deux maîtres : il est tendre, clairvoyant, il possède une vision de nuit, il est agile, alerte, conscient de son environnement, il ne parle pas, mais il saisit bien la vraie intention des gens. Le court métrage précédant Une vie de chat est délicieux, donc, n’arrivez pas en retard. Vous seriez perdant.



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