2 Actualité ÉpoqueTimes ISSN#1712-8099 5 au 18 mars 2012 ÉpoqueTimes Époque Times gagne un procès en diffamation Matthew Little Époque Times Trois juges ont rejeté en appel un procès en diffamation contre Époque Times, avec frais au propriétaire de La Presse Chinoise, Crescent Chau, qui avait essayé de poursuivre Époque Times pour ses articles alléguant qu’il agissait à titre d’agent du régime communiste chinois. La Cour d’appel du Québec, dans un jugement unanime, a débouté l’appel de Crescent Chau sur un jugement précédent contre le procès qu’il a amorcé, donnant raison à l’édition montréalaise d’Époque Times. Le jugement soutient les raisons données en Cour supérieure par la juge Catherine Mandeville, le 29 avril 2010, alors qu’elle avait rejeté le cas de Chau. Chau a poursuivi Époque Times pour diffamation après que le journal a publié des articles liant les efforts de Chau pour diaboliser le Falun Gong à la répression du groupe par le régime communiste chinois. La Cour d’appel a convenu, tout comme la juge Mandeville auparavant, qu’il n’y avait aucune raison de croire qu’un citoyen ordinaire puisse considérer que Crescent Chau ou son journal ont été diffamés injustement. « La juge de première instance a conclu que les articles visés ne constituent pas une attaque injuste à la réputation des appelants [Chau et son journal]. Rappelons que, dans ces écrits, l’intimée [Époque Times] affirme que les appelants sont des agents de la République populaire de Chine et qu’ils sont financés par cette dernière pour propager son idéologie sur le Falun Gong », indique le jugement. « Le fait par l’intimée de référer aux appelants comme des agents faisant la promotion des idées d’un gouvernement ne peut être considéré diffamatoire dans les circonstances, d’autant que l’appelant Chau a déclaré, à plusieurs reprises, partager les idées de la Chine à l’endroit du mouvement en cause », continue le document. Suite de la une Keystone XL « Ainsi, je crois que nous devrions l’accueillir à bras ouverts. » Bill Clinton a émis ses commentaires au moment où Hillary Clinton était devant le Congrès pour défendre la décision de son département de refuser la proposition initiale de TransCanada, qui était basée sur la menace que le projet pose aux Sand Hills et à la nappe aquifère de l’Ogallala. Participant à une audience du Comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, M me Clinton a mentionné que le Nebraska n’avait pas les lois en place pour traiter la question et que plus de temps était nécessaire pour examiner celle-ci. Suivant une recommandation du département d’État, Barack Obama a décidé en janvier de retarder l’octroi d’un permis jusqu’en 2013, citant des préoccupations environnementales, particulièrement en ce qui a trait au trajet passant par le Nebraska. Lorsque le congressiste Connie Mack a fait remarquer à Hillary Clinton que 1099, rue Clark, bureau 2 Montréal QC H2Z 1K3 www.epoquetimes.com Téléphone : 514 931-0151 Télécopieur : 514 868-0843 Tout comme l’avait écrit la juge de première instance dans sa décision, les juges Thibault, Doyon et Bich ont estimé que les articles d’Époque Times « expriment des inquiétudes légitimes et constituent une opinion qui est tirée d’une prémisse factuelle et n’est pas faite dans le but d’attaquer abusivement la réputation de M. Chau ». En août 2006, Chau a imprimé 100 000 exemplaires d’un tabloïd spécial de 32 pages – sans aucune publicité – et l’a distribué gratuitement à l’échelle nationale. Le journal n’avait ni publicité ni nouvelles typiques, seulement des articles critiquant le Falun Gong, lequel est persécuté par le régime communiste en Chine continentale. La Presse Chinoise distribue habituellement 4000 exemplaires à Montréal et 100 à Ottawa. Chen Yonglin, un ex-diplomate du consulat chinois de Sydney qui a fait défection en Australie, a mentionné, lors de sa visite à Montréal en 2007, que les espions chinois et les organisations de façade sont monnaie courante au Canada. « C’est clair que La Presse Chinoise coopère avec l’ambassade et le consulat chinois et qu’il en est devenu l’homme de main et l’outil de propagande du Parti communiste chinois [PCC] ici », déclare Chen. « C’est très probable que les coûts d’impression sont directement financés par l’ambassade et le consulat chinois – le contenu semble être principalement produit et fourni par le PCC », ajoute-t-il. Chau a nié suivre les ordres des autorités chinoises. Il décrit son opposition au Falun Gong comme une « croisade » personnelle. Alors que Chau déclare aspirer à éliminer le Falun Gong au Canada, il a admis n’avoir fait aucune entrevue avec les pratiquants du Falun Gong ni avoir étudié les enseignements du Falun Gong pour la rédaction des articles qu’il a publiés. Selon d’autres médias de langue chinoise à Montréal, la source des premiers articles anti-Falun Gong de Chau, son mari avait déclaré que le projet Keystone devait aller de l’avant, elle a répondu : « Mon mari est un homme très brillant », en ajoutant qu’il n’était plus en position pour prendre ce genre de décision. TransCanada a annoncé la semaine dernière qu’il avait l’intention de déposer une nouvelle soumission pour son projet d’oléoduc de 2700 km qui aurait la capacité de transporter 700 000 barils par jour de pétrole brut extrait des sables bitumineux de l’Alberta vers des raffineries du Texas. Durant une audience du Comité des Affaires étrangères du Sénat la semaine dernière, le sénateur Richard Lugar a demandé à M me Clinton combien de temps était nécessaire avant d’obtenir l’autorisation. La secrétaire d’État a dit qu’elle n’était pas en mesure de répondre, puisqu’une nouvelle soumission allait nécessiter un nouveau processus de révision. Tandis que le département d’État se baserait probablement sur des informations déjà à sa portée, M me Clinton a affirmé qu’elle allait devoir étudier la proposition de TransCanada pour émettre un jugement. « Jusqu’à ce que nous recevions une soumission et que nous ayons la chance Rédaction Distribution Olivier Chartrand [olivier.chartrand@epochtimes.com] John Halas Ventes Publié par Kathia Myriam Guay [kathia.myriam@epochtimes.com] La Grande Époque Inc. Hillary et Bill Clinton Époque Times Une photo de He Bing prise en avril 2009 à Montréal, quelques minutes avant que la police lui demande de quitter le parc Sun Yat-sen, au quartier chinois, parce qu’elle interférait avec une activité organisée par les pratiquants de Falun Gong. de l’étudier, nous ne serons pas en mesure d’indiquer à quel moment la décision pourra être prise », a-t-elle ajouté. Proposition controversée Les groupes environnementalistes s’opposent fermement à l’oléoduc Keystone. Il y a les inquiétudes concernant le Nebraska, mais aussi au sujet de l’augmentation des gaz à effet de serre, de la destruction environnementale en Alberta et des craintes que des fuites le long de l’oléoduc pourraient empoisonner la nappe phréatique. Le sénateur Lugar a souligné la controverse entourant le projet et a exprimé les préoccupations républicaines selon lesquelles les besoins énergétiques des États-Unis pourraient être affectés par les tensions au Moyen-Orient. Il a aussi affirmé que le délai empêchait la création de nouveaux emplois. M me Clinton a indiqué que la production de gaz et de pétrole aux États-Unis augmentait exponentiellement, mais elle a dit qu’elle partageait les inquiétudes du sénateur en ce qui a trait à la question énergétique. « J’estime que nous devons développer des sources d’approvisionnement partout », a-t-elle déclaré. Particulièrement en raison de la controverse, M me Clinton a dit qu’il était important d’effectuer une évaluation approfondie du projet avant de l’approuver. « Je suis d’avis que vos préoccupations, et celles des autres concernant l’oléoduc, autant pour ou contre, suggèrent qu’il est important que le processus respecte les lois et règlements car, peu une femme nommée He Bing, avait offert de payer « ce qu’il faut » pour que ses articles anti-Falun Gong soient publiés dans un journal de langue chinoise. Des sources fiables ont partagé avec Époque Times que le Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS) avait enquêté sur He et croyait qu’elle était une agente chinoise. Plusieurs autres journaux chinois ont rapporté avoir refusé de publier les articles de He Bing avant qu’ils apparaissent dans La Presse Chinoise de Chau. Dans ses articles, qui semblaient au départ être de la publicité payée, He Bing accusait les pratiquants de Falun Gong de toutes sortes de choses passant du vampirisme et de la bestialité jusqu’au meurtre et au suicide. Elle qualifiait les pratiquants de Falun Gong de « fous », « stupides » et « écervelés ». Le professeur David Ownby de l’Université de Montréal, un expert dans les religions populaires en Chine, qui a étudié le Falun Gong, décrit les déclarations de He comme « des ordures sans fondement » étalées sur une page. Il dit également n’avoir rien vu de véridique dans les accusations de He. Cependant, Chau a continué de publier des articles de ce genre même après que deux décisions de la Cour du Québec lui ont ordonné d’arrêter et il a même traité les pratiquants « d’ennemis de l’État » dans certains de ses articles. En février 2001, Chau a publié sa première édition spéciale anti-Falun Gong qui incluait une pétition pour rallier la communauté chinoise à « s’unir » pour dénoncer le Falun Gong. He Bing est retournée en Chine et a été présentée par les médias de l’État en tant qu’héroïne dans les attaques du régime contre le Falun Gong. Chau est également devenu une sorte de célébrité dans les médias de la Chine continentale. Il a assisté à des conférences en Chine qui faisaient la promotion d’« échanges d’informations et de coopération d’affaires » entre les médias d’outre-mer et ceux de la Chine continentale. Des médias officiels ont cité Chau disant que « le régime chinois devrait renforcer ses liens avec la communauté chinoise d’outre-mer ». En août 2006, Chau a publié sa première édition anti-Falun Gong à l’échelle nationale avec des publications distribuées jusqu’à Vancouver. Ses efforts ne sont pas passés inaperçus. Dans les quatre jours suivant la publication de l’édition spéciale, le site web du Quotidien du peuple de la Chine continentale, le journal officiel du PCC, a publié un rapport louangeant Chau. Au cours de l’été 2007, Chau a publié le quatrième volet de son Truth Magazine à Toronto avec comme titre en première page Votre carte érable [carte de résidence canadienne] va-t-elle expirer ? À l’intérieur, il y avait 15 pages consacrées à des attaques contre le Falun Gong. importe le résultat, ce sera controversé », a-t-elle affirmé au comité. TransCanada entame la construction TransCanada a annoncé dernièrement qu’il allait commencer à construire la portion de l’oléoduc Keystone XL allant de Cushing, Oklahoma, en passant par le Texas jusqu’au golfe du Mexique, un processus qui ne nécessite pas l’autorisation du département d’État. La Maison-Blanche a publié un communiqué appuyant le projet, affirmant que « transporter le pétrole du Midwest aux raffineries de classe mondiale et à la fine pointe de la technologie sur la côte du golfe va moderniser notre infrastructure, créer des emplois et encourager la production d’énergie aux États-Unis ». Les républicains ont également salué l’annonce de TransCanada, mais ont affirmé que le projet avait été retardé pour des raisons politiques alors que les États-Unis sont en année électorale. La Chambre des représentants, dominée par les républicains, a adopté une loi le 16 février pour forcer l’autorisation du projet Keystone XL. Le président du Comité sur l’Énergie et le Commerce de la Chambre, le républicain Fred Upton, a indiqué que les républicains en Chambre allaient poursuivre leurs efforts pour faire adopter la loi. « La Chambre a maintenant voté trois fois pour mettre fin au délai [imposé par le président] et nous allons continuer à lutter afin que le permis soit délivré et que l’oléoduc soit construit », a commenté M. Upton. Getty Images Tirage : 10 000 exemplaires distribués gratuitement, en main et en présentoir, deux fois par mois au coeur de la ville de Montréal ÉpoqueTimes fait partie du réseau d’information le plus largement distribué au monde. Toute reproduction des annonces ou informations, en tout ou en partie, est interdite sans la permission écrite de l’éditeur. 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