Époque Times Montréal n°326 5 mar 2012
Époque Times Montréal n°326 5 mar 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°326 de 5 mar 2012

  • Périodicité : bimensuel

  • Editeur : La Grande Époque Inc.

  • Format : (279 x 559) mm

  • Nombre de pages : 12

  • Taille du fichier PDF : 4,6 Mo

  • Dans ce numéro : les Clinton pèsent dans le dossier de l'oléoduc Keystone XL.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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2 Actualité ÉpoqueTimes ISSN#1712-8099 5 au 18 mars 2012 ÉpoqueTimes Époque Times gagne un procès en diffamation Matthew Little Époque Times Trois juges ont rejeté en appel un procès en diffamation contre Époque Times, avec frais au propriétaire de La Presse Chinoise, Crescent Chau, qui avait essayé de poursuivre Époque Times pour ses articles alléguant qu’il agissait à titre d’agent du régime communiste chinois. La Cour d’appel du Québec, dans un jugement unanime, a débouté l’appel de Crescent Chau sur un jugement précédent contre le procès qu’il a amorcé, donnant raison à l’édition montréalaise d’Époque Times. Le jugement soutient les raisons données en Cour supérieure par la juge Catherine Mandeville, le 29 avril 2010, alors qu’elle avait rejeté le cas de Chau. Chau a poursuivi Époque Times pour diffamation après que le journal a publié des articles liant les efforts de Chau pour diaboliser le Falun Gong à la répression du groupe par le régime communiste chinois. La Cour d’appel a convenu, tout comme la juge Mandeville auparavant, qu’il n’y avait aucune raison de croire qu’un citoyen ordinaire puisse considérer que Crescent Chau ou son journal ont été diffamés injustement. « La juge de première instance a conclu que les articles visés ne constituent pas une attaque injuste à la réputation des appelants [Chau et son journal]. Rappelons que, dans ces écrits, l’intimée [Époque Times] affirme que les appelants sont des agents de la République populaire de Chine et qu’ils sont financés par cette dernière pour propager son idéologie sur le Falun Gong », indique le jugement. « Le fait par l’intimée de référer aux appelants comme des agents faisant la promotion des idées d’un gouvernement ne peut être considéré diffamatoire dans les circonstances, d’autant que l’appelant Chau a déclaré, à plusieurs reprises, partager les idées de la Chine à l’endroit du mouvement en cause », continue le document. Suite de la une Keystone XL « Ainsi, je crois que nous devrions l’accueillir à bras ouverts. » Bill Clinton a émis ses commentaires au moment où Hillary Clinton était devant le Congrès pour défendre la décision de son département de refuser la proposition initiale de TransCanada, qui était basée sur la menace que le projet pose aux Sand Hills et à la nappe aquifère de l’Ogallala. Participant à une audience du Comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, M me Clinton a mentionné que le Nebraska n’avait pas les lois en place pour traiter la question et que plus de temps était nécessaire pour examiner celle-ci. Suivant une recommandation du département d’État, Barack Obama a décidé en janvier de retarder l’octroi d’un permis jusqu’en 2013, citant des préoccupations environnementales, particulièrement en ce qui a trait au trajet passant par le Nebraska. Lorsque le congressiste Connie Mack a fait remarquer à Hillary Clinton que 1099, rue Clark, bureau 2 Montréal QC H2Z 1K3 www.epoquetimes.com Téléphone : 514 931-0151 Télécopieur : 514 868-0843 Tout comme l’avait écrit la juge de première instance dans sa décision, les juges Thibault, Doyon et Bich ont estimé que les articles d’Époque Times « expriment des inquiétudes légitimes et constituent une opinion qui est tirée d’une prémisse factuelle et n’est pas faite dans le but d’attaquer abusivement la réputation de M. Chau ». En août 2006, Chau a imprimé 100 000 exemplaires d’un tabloïd spécial de 32 pages – sans aucune publicité – et l’a distribué gratuitement à l’échelle nationale. Le journal n’avait ni publicité ni nouvelles typiques, seulement des articles critiquant le Falun Gong, lequel est persécuté par le régime communiste en Chine continentale. La Presse Chinoise distribue habituellement 4000 exemplaires à Montréal et 100 à Ottawa. Chen Yonglin, un ex-diplomate du consulat chinois de Sydney qui a fait défection en Australie, a mentionné, lors de sa visite à Montréal en 2007, que les espions chinois et les organisations de façade sont monnaie courante au Canada. « C’est clair que La Presse Chinoise coopère avec l’ambassade et le consulat chinois et qu’il en est devenu l’homme de main et l’outil de propagande du Parti communiste chinois [PCC] ici », déclare Chen. « C’est très probable que les coûts d’impression sont directement financés par l’ambassade et le consulat chinois – le contenu semble être principalement produit et fourni par le PCC », ajoute-t-il. Chau a nié suivre les ordres des autorités chinoises. Il décrit son opposition au Falun Gong comme une « croisade » personnelle. Alors que Chau déclare aspirer à éliminer le Falun Gong au Canada, il a admis n’avoir fait aucune entrevue avec les pratiquants du Falun Gong ni avoir étudié les enseignements du Falun Gong pour la rédaction des articles qu’il a publiés. Selon d’autres médias de langue chinoise à Montréal, la source des premiers articles anti-Falun Gong de Chau, son mari avait déclaré que le projet Keystone devait aller de l’avant, elle a répondu : « Mon mari est un homme très brillant », en ajoutant qu’il n’était plus en position pour prendre ce genre de décision. TransCanada a annoncé la semaine dernière qu’il avait l’intention de déposer une nouvelle soumission pour son projet d’oléoduc de 2700 km qui aurait la capacité de transporter 700 000 barils par jour de pétrole brut extrait des sables bitumineux de l’Alberta vers des raffineries du Texas. Durant une audience du Comité des Affaires étrangères du Sénat la semaine dernière, le sénateur Richard Lugar a demandé à M me Clinton combien de temps était nécessaire avant d’obtenir l’autorisation. La secrétaire d’État a dit qu’elle n’était pas en mesure de répondre, puisqu’une nouvelle soumission allait nécessiter un nouveau processus de révision. Tandis que le département d’État se baserait probablement sur des informations déjà à sa portée, M me Clinton a affirmé qu’elle allait devoir étudier la proposition de TransCanada pour émettre un jugement. « Jusqu’à ce que nous recevions une soumission et que nous ayons la chance Rédaction Distribution Olivier Chartrand [olivier.chartrand@epochtimes.com] John Halas Ventes Publié par Kathia Myriam Guay [kathia.myriam@epochtimes.com] La Grande Époque Inc. Hillary et Bill Clinton Époque Times Une photo de He Bing prise en avril 2009 à Montréal, quelques minutes avant que la police lui demande de quitter le parc Sun Yat-sen, au quartier chinois, parce qu’elle interférait avec une activité organisée par les pratiquants de Falun Gong. de l’étudier, nous ne serons pas en mesure d’indiquer à quel moment la décision pourra être prise », a-t-elle ajouté. Proposition controversée Les groupes environnementalistes s’opposent fermement à l’oléoduc Keystone. Il y a les inquiétudes concernant le Nebraska, mais aussi au sujet de l’augmentation des gaz à effet de serre, de la destruction environnementale en Alberta et des craintes que des fuites le long de l’oléoduc pourraient empoisonner la nappe phréatique. Le sénateur Lugar a souligné la controverse entourant le projet et a exprimé les préoccupations républicaines selon lesquelles les besoins énergétiques des États-Unis pourraient être affectés par les tensions au Moyen-Orient. Il a aussi affirmé que le délai empêchait la création de nouveaux emplois. M me Clinton a indiqué que la production de gaz et de pétrole aux États-Unis augmentait exponentiellement, mais elle a dit qu’elle partageait les inquiétudes du sénateur en ce qui a trait à la question énergétique. « J’estime que nous devons développer des sources d’approvisionnement partout », a-t-elle déclaré. Particulièrement en raison de la controverse, M me Clinton a dit qu’il était important d’effectuer une évaluation approfondie du projet avant de l’approuver. « Je suis d’avis que vos préoccupations, et celles des autres concernant l’oléoduc, autant pour ou contre, suggèrent qu’il est important que le processus respecte les lois et règlements car, peu une femme nommée He Bing, avait offert de payer « ce qu’il faut » pour que ses articles anti-Falun Gong soient publiés dans un journal de langue chinoise. Des sources fiables ont partagé avec Époque Times que le Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS) avait enquêté sur He et croyait qu’elle était une agente chinoise. Plusieurs autres journaux chinois ont rapporté avoir refusé de publier les articles de He Bing avant qu’ils apparaissent dans La Presse Chinoise de Chau. Dans ses articles, qui semblaient au départ être de la publicité payée, He Bing accusait les pratiquants de Falun Gong de toutes sortes de choses passant du vampirisme et de la bestialité jusqu’au meurtre et au suicide. Elle qualifiait les pratiquants de Falun Gong de « fous », « stupides » et « écervelés ». Le professeur David Ownby de l’Université de Montréal, un expert dans les religions populaires en Chine, qui a étudié le Falun Gong, décrit les déclarations de He comme « des ordures sans fondement » étalées sur une page. Il dit également n’avoir rien vu de véridique dans les accusations de He. Cependant, Chau a continué de publier des articles de ce genre même après que deux décisions de la Cour du Québec lui ont ordonné d’arrêter et il a même traité les pratiquants « d’ennemis de l’État » dans certains de ses articles. En février 2001, Chau a publié sa première édition spéciale anti-Falun Gong qui incluait une pétition pour rallier la communauté chinoise à « s’unir » pour dénoncer le Falun Gong. He Bing est retournée en Chine et a été présentée par les médias de l’État en tant qu’héroïne dans les attaques du régime contre le Falun Gong. Chau est également devenu une sorte de célébrité dans les médias de la Chine continentale. Il a assisté à des conférences en Chine qui faisaient la promotion d’« échanges d’informations et de coopération d’affaires » entre les médias d’outre-mer et ceux de la Chine continentale. Des médias officiels ont cité Chau disant que « le régime chinois devrait renforcer ses liens avec la communauté chinoise d’outre-mer ». En août 2006, Chau a publié sa première édition anti-Falun Gong à l’échelle nationale avec des publications distribuées jusqu’à Vancouver. Ses efforts ne sont pas passés inaperçus. Dans les quatre jours suivant la publication de l’édition spéciale, le site web du Quotidien du peuple de la Chine continentale, le journal officiel du PCC, a publié un rapport louangeant Chau. Au cours de l’été 2007, Chau a publié le quatrième volet de son Truth Magazine à Toronto avec comme titre en première page Votre carte érable [carte de résidence canadienne] va-t-elle expirer ? À l’intérieur, il y avait 15 pages consacrées à des attaques contre le Falun Gong. importe le résultat, ce sera controversé », a-t-elle affirmé au comité. TransCanada entame la construction TransCanada a annoncé dernièrement qu’il allait commencer à construire la portion de l’oléoduc Keystone XL allant de Cushing, Oklahoma, en passant par le Texas jusqu’au golfe du Mexique, un processus qui ne nécessite pas l’autorisation du département d’État. La Maison-Blanche a publié un communiqué appuyant le projet, affirmant que « transporter le pétrole du Midwest aux raffineries de classe mondiale et à la fine pointe de la technologie sur la côte du golfe va moderniser notre infrastructure, créer des emplois et encourager la production d’énergie aux États-Unis ». Les républicains ont également salué l’annonce de TransCanada, mais ont affirmé que le projet avait été retardé pour des raisons politiques alors que les États-Unis sont en année électorale. La Chambre des représentants, dominée par les républicains, a adopté une loi le 16 février pour forcer l’autorisation du projet Keystone XL. Le président du Comité sur l’Énergie et le Commerce de la Chambre, le républicain Fred Upton, a indiqué que les républicains en Chambre allaient poursuivre leurs efforts pour faire adopter la loi. « La Chambre a maintenant voté trois fois pour mettre fin au délai [imposé par le président] et nous allons continuer à lutter afin que le permis soit délivré et que l’oléoduc soit construit », a commenté M. Upton. Getty Images Tirage : 10 000 exemplaires distribués gratuitement, en main et en présentoir, deux fois par mois au coeur de la ville de Montréal ÉpoqueTimes fait partie du réseau d’information le plus largement distribué au monde. Toute reproduction des annonces ou informations, en tout ou en partie, est interdite sans la permission écrite de l’éditeur. 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ÉpoqueTimes 5 au 18 mars 2012 PLANÈTE Q R QUESTION ET RÉPONSES Quelle est votre philosophie de vie ? Vivre dans la paix, l’amour et la tolérance, entretenir de bonnes relations, respecter les aînés, laisser aux générations futures des leçons de vie et contribuer à la philosophie de vie des gens, voilà ce qu’ont découvert des journalistes d’Époque Times du Chili à la Roumanie lorsqu’ils ont demandé aux habitants : « Quelle est votre philosophie de vie ? » MBEYA, TANZANIE FATUMA SALO, 85 ANS, PAYSANNE Vivre pour Dieu et ma fille, c’est la seule philosophie que j’ai actuellement. HAMILTON, NOUVELLE-ZÉLANDE CHRYSTAL HAPUKU, 31 ANS, ENSEIGNANTE Jouer le jeu au maximum et aimer sa famille. Je crois en dédier tous mes efforts et énergies pour être la meilleure mère, épouse et enseignante possible. On n’a qu’une seule chance et il ne faut pas la gaspiller. LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, ESPAGNE PEDRO ANTONIO JIMENEZ PEREZ, 30 ANS, INGÉNIEUR EN INFORMATIQUE Depuis que j’ai cessé de me demander ce qu’il y avait après cette vie ou s’il y a un être supérieur qui contrôle nos pas, ma philosophie de vie consiste à essayer de savourer au maximum et d’une bonne manière chaque moment. Pour atteindre ce but, je me suis donné plusieurs règles : respecter et aimer les autres ; respecter ce que les aînés nous ont légué afin de pouvoir le transmettre aux prochaines générations ; oublier tout à propos de ces gens qui ont été, qui sont ou qui seront un obstacle dans ma vie ; et essayer de sourire et d’être gentil avec toutes les personnes que je connais. Préambule (suite) En surface, le PCC peut sembler avoir été dans « l’obligation de tuer », on peut croire que ce sont les divers incidents survenus qui ont déclenché son mécanisme de tuerie systématique. En réalité, ces incidents ont été utilisés pour déguiser son besoin de tuer car, pour le Parti, il est nécessaire de tuer périodiquement. Sans ces leçons douloureuses, les gens pourraient commencer à penser que le PCC s’améliore et s’enhardir à demander la démocratie, comme ces étudiants idéalistes lors du mouvement démocratique de 1989. Avoir recours au carnage tous les sept ou huit ans permet de rafraîchir la mémoire des gens sur la terreur permanente et mettre en garde les jeunes générations en leur faisant comprendre que TUNJA, COLOMBIE ERIKA PAOLA RODRIGUEZ, 27 ANS, INGÉNIEURE EN ÉLECTRONIQUE Vivre en paix ; faire les choses qui me plaisent, les choses que je veux partager, pour la plupart du temps avec ma famille ; continuer à grandir intellectuellement et spirituellement. Je crois en Dieu. BUCAREST, ROUMANIE MARIA VASILESCU, 16 ANS, ÉTUDIANTE La vie est imprédictible, alors j’aime laisser les choses survenir d’elles-mêmes. Je ne veux pas forcer la main du destin. PUERTO MONTT, CHILI PAULO RIVERA, 30 ANS, REPRÉSENTANT DES VENTES Ma philosophie de vie est d’avoir des manières très simples qui ne peuvent m’empêtrer artifi ciellement, de mener une vie paisible, d’être le plus tolérant possible, d’avoir de bonnes relations avec ceux qui m’entourent, d’apprendre le meilleur de ce que la vie peut m’enseigner et, plus tard, de transférer ces leçons à la prochaine génération. Photos par Époque Times Actualité L’UNICEF salue le plan de Québec pour lutter contre l’intimidation Des études révèlent un problème répandu au Canada Justina Reichel Époque Times Le projet de loi déposé par le gouvernement libéral qui vise à faire adopter dans les écoles du Québec des plans de lutte contre l’intimidation a été applaudi par l’UNICEF. L’agence onusienne estime qu’il s’agit d’une mesure importante pour réduire l’intimidation dans le milieu scolaire, alors que la province compte le taux le plus élevé au pays. « Je crois que nous sommes tous d’accord pour dire que c’est un pas dans la bonne direction pour régler les problèmes d’intimidation et de violence chez les jeunes », a déclaré David Morley, président et chef de la direction d’UNICEF Canada. « Ce qui rend cette initiative encore plus intéressante, c’est qu’elle vient appuyer plusieurs actions mises de l’avant depuis de nombreuses années par l’UNICEF [...] basées sur la prévention et la culture du respect des autres. » Le gouvernement québécois a également annoncé le lancement d’une grande campagne à la télévision et sur Internet pour sensibiliser la population aux différents types d’intimidation et pour inciter les gens à agir pour y mettre fin. Les Québécois sont encouragés à signer la Déclaration d’engagement contre l’intimidation et la violence sur le site Internet de la campagne, moijagis.com. Selon Statistique Canada, l’intimidation serait un problème plus répandu au Québec que dans les autres provinces : 10% des étudiants québécois se disent victimes de gestes d’intimidation au moins une fois par semaine, comparé à la moyenne nationale de 8%. Le suicide de Marjorie Raymond en novembre 2011, l’adolescente de 15 ans qui a été intimidée physiquement et psychologiquement à son école, a exposé la gravité du problème et incité à la recherche de solutions. Néanmoins, M. Morley se dit déçu que le projet du gouvernement Charest ne mentionne pas explicitement les droits de l’enfant, qui devraient constituer un aspect important de toute campagne contre l’intimidation. « Il est dommage toutefois que les droits de l’enfant ne soient nulle part mentionnés dans le matériel fourni ou dans les communications faites par le gouvernement. Selon l’UNICEF, il s’agit pourtant d’un élément essentiel pour le succès de telles initiatives », affirme-t-il. Taux élevé d’intimidation Le dépôt du projet de loi 56 par Québec coïncide avec la publication de deux rapports qui indiquent que l’intimidation est un problème répandu au Canada. Une enquête nationale, réalisée par l’Agence de la santé publique du Canada, a sondé 26 078 jeunes âgés de 11 à 15 ans dans 436 écoles participantes. Extrait des Neuf commentaires quiconque s’oppose au PCC, qu’il veuille défier le pouvoir absolu du PCC ou renouer avec l’histoire culturelle chinoise, goûtera la « poigne de fer » de la dictature du prolétariat. Tuer est devenu pour le PCC un des moyens essentiels pour conserver le pouvoir. Les dettes de sang ne faisant qu’augmenter, le fait qu’il pose son couteau de boucher pourrait encourager les gens à se venger des actes criminels du PCC. Tuer abondamment et minutieusement n’était pas suffisant ; le massacre devait être réalisé de la manière la plus brutale, pour intimider efficacement la population, surtout lorsque le PCC était encore en train d’établir son pouvoir. Étant donné que le but de tuer était d’installer un climat de grande terreur, le PCC choisissait ses cibles de manière arbitraire et irrationnelle. Dans chaque mouvement politique, le PCC a utilisé la stratégie du génocide. Prenons par exemple la « répression des réactionnaires » : elle ne réprimait pas les « actions » réactionnaires, mais les « gens » considérés comme réactionnaires. Si l’on s’était enrôlé et que l’on avait servi quelques jours dans l’armée nationaliste (Kuomintang, KMT), sans pour autant avoir fait de la politique après que le PCC a pris le pouvoir, on était quand même tué pour son « passé réactionnaire ». Dans le processus de la réforme agraire, afin de régler le problème « à la racine », le PCC a souvent tué la famille des propriétaires terriens. Depuis 1949, le PCC a persécuté plus de la moitié de la population chinoise. On estime qu’entre 60 et 80 millions de personnes sont décédées de mort non naturelle. Ce nombre dépasse le nombre de morts des deux dernières guerres mondiales réunies. Comme dans d’autres pays communistes, les meurtres arbitraires du PCC ont inclus l’extermination brutale de ses propres membres dans le but d’éliminer les dissidents qui estimaient une certaine humanité au-delà de la nature même du Parti. Dans sa tentative d’établir une forteresse invincible, le règne de terreur du PCC frappe autant la population que ses propres membres. Dans une société normale, les gens témoignent de l’affection et de l’amour les uns envers les autres. Ils respectent la vie et remercient Dieu. En Orient, les gens disent : « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse » 1. En Occident, on dit : « Aime ton prochain comme toi-même » 2. À l’opposé, le PCC soutient que « l’histoire de toutes les sociétés qui ont existé jusqu’à présent est l’histoire de la lutte des classes » 3. Pour maintenir ces « luttes » à l’intérieur de la société, on doit générer la haine. Le PCC ne fait pas que Le projet de loi 56 au Québec vise à faire adopter dans les écoles du Québec des plans de lutte contre l’intimidation. 3 Photos.com L’enquête a découvert que 63% des répondants affirment avoir été victimes d’intimidation. Des différences majeures dans le domaine de la santé mentale entre les filles et les garçons ont également été constatées, alors que les filles ont rapporté des problèmes émotionnels substantiellement plus élevés que les garçons. Les filles auraient davantage tendance à intérioriser leurs problèmes, ce qui génèrerait des sentiments de dépression, d’anxiété, de solitude et d’impuissance. Quant aux garçons, ils sont plus susceptibles de démontrer des troubles du comportement qui se manifestent par l’école buissonnière, le manque de respect envers l’autorité et les bagarres. Dans une étude réalisée auprès des adultes par les Grands Frères et Grandes Sœurs du Canada, 50% des répondants ont indiqué avoir été victimes d’intimidation dans leur enfance ou leur adolescence, et près d’un tiers ont affirmé que les mauvais traitements ont eu des effets négatifs à long terme. Quatre-vingt-quinze pour cent des répondants ont dit croire que les gens avaient la responsabilité d’agir contre les intimidateurs, et 89% ont dit estimer que l’intimidation représente une menace sérieuse pour le bien-être à long terme des enfants et des adolescents. L’intimidation est devenue un sujet de plus en plus étudié partout dans le monde, alors que des évènements comme la tuerie de Columbine en 1999 et la liste grandissante de victimes d’intimidation qui se suicident ont démontré un lien direct entre l’intimidation et le recours à la violence contre soi-même ou les autres. L’intimidation a également été reliée à des conséquences physiques et psychologiques à long terme comme la dépression, l’anxiété, la mauvaise opinion de soi-même et la prédisposition à la maladie. Depuis la publication des Neuf commentaires sur le Parti communiste en novembre 2004 par le Dajiyuan (édition chinoise d’Époque Times), plus de 112 100 000 personnes ont démissionné du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations. Nous republions donc ces commentaires ayant déjà une portée historique. Leur intégralité est disponible sur le site [www.epoquetimes.com]. Septième commentaire L’HISTOIRE DES TUERIES DU PARTI COMMUNISTE CHINOIS tuer, il encourage aussi les gens à s’entretuer. Il cherche à les désensibiliser face à la douleur d’autrui en commettant partout des meurtres. En les exposant constamment à une brutalité inhumaine, le PCC cherche à les engourdir, à faire en sorte qu’ils développent l’idée que le « mieux qu’on puisse espérer est d’échapper à la persécution ». Toutes ces leçons données lors de brutales répressions permettent au PCC de rester au pouvoir. En plus de tuer d’innombrables vies, le PCC détruit aussi l’âme de la population chinoise. Beaucoup de gens sont devenus conditionnés et réagissent aux menaces du PCC en abandonnant tous leurs principes et leur bon sens. Dans un sens, l’âme de ces gens est morte, quelque chose de bien plus terrible que la mort physique. 1. Les Entretiens de Confucius. 2. Leviticus 19:18. 3. Marx, Le manifeste du Parti communiste (1848).



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