8 Art et culture OwenNewman/Disney Enteprises inc. Les prédateurs s’affrontent pour leur survie dans la savane. Félins d’Afrique La beauté à l’état naturel Mathieu Côté-Desjardins Époque Times En voyant les premières images du film Félins d’Afrique, version française de African Cats, on ne peut que saluer bien bas le domaine du documentaire animalier et de son ascension fulgurante à travers sa brève histoire. Les productions Disney, comme bien d’autres maisons de production cinématographique, ont décidé d’y investir plusieurs dizaines de millions de dollars dans le traitement suave qu’il est encore possible de faire de cette Terre. Que l’on pense aux films de Disneynature comme Terre, Pollen, Les Ailes pourpres, Océans ou encore à des titres d’autres maisons de production tels que Le Peuple migrateur, La Marche de l’empereur, le cinéma « écolo » vient jouer sur les mémoires profondes, sur notre lien fraternel avec la « communauté vivante ». Deux grandes familles emblématiques d’animaux d’Afrique, le guépard et le lion, évoluent à leur rythme. Outre les confrontations qu’on leur connaît, tout un bassin de vie animale les entoure, les alimente, les menace Les Petits Violons La relève en musique Mathieu Côté-Desjardins Époque Times On peut déjà penser à quelques endroits où se produisent les grands musiciens d’ici. Qu’en est-il de leurs premières classes ? Les Petits Violons, école de violon fondée en septembre 1965 par Jean Cousineau, forment des élèves aussi jeunes que cinq ans. Sans cesse renouvelé par des idées pédagogiques à l’avantgarde, son enseignement est constitué de rigueur et de plaisir s’alimentant mutuellement pour procurer au monde ces prochains enchanteurs et enchanteresses de la musique. En plus des Angèle Dubeau et Martin Chalifour, Les Petits Violons comptent plusieurs musiciens aujourd’hui à l’Orchestre symphonique de Montréal, à l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal, à I Musici de Montréal, au McGill Chamber Orchestra, à l’Ensemble Amati, à l’Orchestre symphonique de Québec, au NEM et dans des orchestres de renom en Ontario, à Minneapolis, à Londres et à Paris. Par intérêt pour la relève en musique, pour assouvir la curiosité de votre enfant ou de celui d’un proche ou par simple intérêt pour la musique, Les Petits Violons vous invitent à les écouter lors de leur concert de fin d’année à la salle Pierre-Mercure du centre Pierre-Péladeau, le dimanche 1er mai à 16h. L’entrée est libre (contribution volontaire). Pour plus d’information, visitez : www.lespetitsviolons.com. OwenNewman/Disney Enteprises inc. Des lionceaux s’abreuvent. mais, surtout, leur apprend à survivre. Que ce soit la modulation des nuages ou encore le glissement des muscles et des os des félins africains en pleine cavale, la caméra Disneynature capte des moments d’exception. Le grand écran devient le minimum à exiger pour un tel spectacle de ce type de beauté impulsive. On y voit bien plus que les lions. Une bonne variété d’animaux donnent leur apport au film. SamuelL. Jackson est le narrateur de la version anglaise, Gregory Charles prenant la tâche de la narration québécoise. La trame sonore, rappelant l’inoubliable création d’Émilie Simon (La Marche de l’empereur), agit comme une reliure dense servant le succès émotionnel recherché pour vivre à fond cette réserve protégée du Kenya. En revanche, il ne faut pas s’attendre à un film très instructif. Il y a peu de commentaires théoriques sur l’Afrique ou sur les bêtes à poils que l’on observe. Il s’agit plutôt d’un festin visuel qui illustre bien, sans l’expliquer, les comportements de chaque famille animale présentée. Le générique offre un aspect à la fois ludique et informatif. Pendant que le générique défile, on peut y voir les noms des animaux qui ont été présentés, reliés à un rôle qu’il aurait pu leur être donné durant le tournage. Et si les jeunes et les moins jeunes peuvent concentrer leur sensibilité et leur capacité d’émerveillement sur Félins d’Afrique, on pourra parler de conscientisation admirable. Le film se centre beaucoup sur les liens d’affection familiaux, sur la tendresse vécue à l’intérieur des clans. Tout cet amour pur rejoint immédiatement le cinéphile. Pas de discours écologiques directs ou indirects, de soulèvements de questions quant au braconnage, aux espèces menacées, malgré que le tout paraît sur nos écrans le 22 avril, soit le Jour de la Terre. De plus, Disney promet, si les gens voient le film durant la première semaine à l’affiche, de faire un don en leur honneur servant à la protection de la savane via African Wildlife Foundation. Ce n’est pas nouveau pour Disney de s’intéresser à l’environnement. En effet, Le Figaro nous rappelle que, dès 1948, Walt Disney épousait la cause écologique. Il avait même créé Patrick Léonard dans Patinoire des 7 doigts de la main Trois guépards dans la savane africaine. une série documentaire grandeur nature, True-Life Adventures, sur le retour aux origines de la vie et cela dura près de 15 ans. Selon Bob Iger, président directeur général de The Walt Disney Company : « Disney est un équilibre entre héritage et innovation. Disneynature en est le parfait exemple […] et c’est un concept que nous allons développer dans le monde entier, pour chacune des activités du groupe. Et nous espérons que ces films contribueront à une Kim Doucet 26 avril au 9 mai 2011 ÉpoqueTimes meilleure compréhension de la Terre et de la fragilité du monde dans lequel nous vivons. » C’est le Français Jean-François Camilleri, jusqu’ici directeur général du groupe, qui prend la tête de cette nouvelle division. Il explique : « Ce n’est pas Winnie l’Ourson présentant l’encyclopédie des animaux, mais de grands films sur les merveilles du monde. […] La nature invente les plus belles histoires ; nous avons envie de les faire partager avec passion Patinoire Mathieu Côté-Desjardins Époque Times Dangereusement imprévisible, l’unique personnage ébranle par sa témérité et son génie inventif. Les 7 doigts de la main ont pondu cet autre chef-d’œuvre multicouche de talents, mais se limitant cette fois-ci à la portion individuelle. Patinoire conserve la richesse de l’équipe, mais laisse Patrick Léonard s’offrir un cadeau qui s’avère d’autant plus vertigineux pour le public. Un homme, entre des bouteilles, son modeste studio de son, ses morceaux de musique fétiches, tente le tout pour le tout afin de connecter avec le public. Il essayera encore, encore et longtemps encore. Entre l’intraverti et l’expressif débordant, la maladresse et la « clownerie » teintent chacune de ses tentatives pour s’ouvrir au public. Le cirque n’est pas assez : le théâtre, la danse font aussi OwenNewman/Disney Enteprises inc. et enthousiasme. En travaillant avec les plus grands réalisateurs, nous offrirons au public du monde entier la nature telle qu’elle n’a jamais été vue et permettrons de faire découvrir l’incroyable beauté du monde qui nous entoure », peut-on lire sur le site www.consoglobe.com. Grâce à ces films, Jean-François Camilleri espère également aider un large public à prendre conscience des défis qui sont les nôtres pour les générations futures. Déterminé à recevoir de l’amour partie de ses efforts. Patrick Léonard transpire la candeur voluptueusement. Le public s’y perd délibérément au point où les rires de bon cœur sont les seuls qui résonnent. Bien que la gravité des émotions d’un être désespéré à rendre joyeux exerce son emprise, il réussit à conserver son équilibre à travers l’exagération comique. Dangereusement imprévisible, l’unique personnage ébranle par sa témérité et son génie inventif. Seul son absence d’égo (et d’un aidant naturel, quasi invisible) le sort de situations précaires. La puissance de la virtuosité de Patrick Léonard reste dans son approche simple, manipulant du matériel trouvé dans les brocantes. Le rôle solo ramène le spectateur dans une zone où l’on sympathise tellement avec ce qu’il vit sur scène qu’on accepte de considérer la partie fragile, esseulée dans le grenier de notre esprit. C’est le genre de création qui nous reconnecte avec notre candeur infantile faisant disparaître toute trace possible de méchanceté et de mal. Patinoire en salle les 26, 27, 28 et 29 avril à 20h, le 30 avril à 15h et 20h. Pour plus de détails : lachapelle.org |