2 International Époque Times ISSN#1712-8099 1099, rue Clark, bureau 2 Montréal QC H2Z 1K3 www.epoquetimes.com Suite de la une Mata Hari L’un d’eux dit avoir démissionné, les deux autres font l’objet d’une enquête administrative. Le ministère de la Justice de Corée du Sud a révélé que la clé USB de M me Deng contenait rien de moins que la ligne de téléphone directe du président sud-coréen Lee Myung-bak et de son épouse, ainsi que les numéros de 200 des plus hauts responsables du gouvernement sudcoréen et de l’Assemblée nationale, le numéro confidentiel d’urgence du consulat à Shanghai et la liste de tous les visas délivrés par le consulat de Shanghai. On trouve également sur la clé USB des lettres signées par des citoyens chinois au consulat se plaignant du processus de délivrance des visas, informations qu’avait réussi à obtenir M me Deng. Les lettres disent qu’il était extrêmement difficile d’obtenir un visa pour la Corée du Sud sans la validation de M me Deng, et de nombreux cas difficiles de délivrance de visas devaient passer par Deng. Dans un entretien avec l’agence de presse sudcoréenne Yonhap, M. J… explique avoir épousé M me Deng en 2001 à Shanghai et avoir eu une fille avec elle. Leur vie familiale a été bonne jusqu’à ce que sa femme décide de travailler. Elle a commencé à passer beaucoup de temps loin de la maison, en racontant qu’elle était la secrétaire du maire de Shanghai. Parfois, elle lui disait aussi qu’elle travaillait au département de la police. M. J… ajoute que c’est en 2010 lorsqu’il a entendu parler de possibles liaisons de sa femme avec des diplomates à Shanghai qu’il a commencé à la surveiller de plus près. Il a alors découvert des photos intimes d’elle aux côtés d’un diplomate et une « lettre d’amour » d’un autre diplomate. Selon M. J…, sa femme lui avait dit que son père était mort et qu’un de ses oncles de la province du Shandong avait été transféré à Shanghai en tant que secrétaire du Parti. « Mais, maintenant, je ne sais plus si ce qu’elle m’a dit était vrai ou faux. Il est triste de me rendre compte que la femme avec laquelle je suis marié depuis dix ans est en fait un espion », a déclaré M. J… Kim Jeong-ki, un ancien consul général coréen à Shanghai, connaissait aussi M me Deng. Elle appartenait, indique-t-il, au cercle des personnes de confiance du secrétaire du Parti communiste et du maire de Shanghai. Beaucoup d’affaires du consulat sud-coréen ont été réalisées avec son appui, précise-t-il. Point gênant pour le diplomate, des photos de lui et M me Deng ont également été trouvées. Malgré cela, il affirme à Yonhap ne pas avoir été très proche de M me Deng. Il reconnaît cependant que les numéros des autres fonctionnaires contenus sur la clé USB de M me Deng lui appartenaient, et pense que les informations lui ont été volées à son bureau. Une analyse du Yonhap devrait le forcer à revoir sa ligne de défense : cette analyse détaillée des photos de M. Kim et M me Deng montre qu’elles ont été prises dans un hôtel Hilton le 1er Juin 2010. Environ deux heures plus tard, le même appareil photo a été utilisé pour prendre en photo le carnet contenant les numéros de téléphone de hauts fonctionnaires coréens. Toutes ces photos ont été prises le même jour avec le même appareil Sony DSC-TX1… et probablement pas au bar de l’hôtel. Les autres diplomates impliqués, M. H… et M. K…, appartiennent respectivement au ministère de la Justice et au ministère de l’Économie sud-coréens. Le gouvernement coréen a indiqué qu’il procéderait à une enquête interne ; dans le même temps, le ministre chinois des Affaires étrangères a présenté des excuses à Séoul. Récemment, le général taiwanais Luo Xianzhe, coupable d’espionnage, a dit être tombé dans le « piège à miel » d’une espionne pour s’expliquer avoir transmis des informations militaires stratégiques à Pékin. Le ministère chinois de la Sécurité de l’État compte de nombreuses personnes à son service en Chine et joue un rôle central dans l’espionnage des pays étrangers, selon un rapport sur la sécurité nationale publié par Emplacements des présentoirs Téléphone : 514 931-0151 Télécopieur : 514 868-0843 Rédaction Distribution Olivier Chartrand [olivier.chartrand@epochtimes.com] John Halas Ventes Publié par Kathia Myriam Guay [kathia.myriam@epochtimes.com] La Grande Époque Inc. Capture d’écran du site de RFA. Photo prise sur Internet de Deng Xinmin, une espionne chinoise spécialisée dans les relations intimes. le ministère allemand de l’Intérieur en 2009. Ce rapport affirme que des membres du ministère de Sécurité de l’État et du Département des renseignements militaires sont également actifs en Europe et qu’ils déploient leurs efforts pour obtenir des renseignements sur différents sujets y compris dans les secteurs politique, militaire, scientifique et économique. Les agents de renseignement soignent leurs relations personnelles, ajoute le rapport. Grâce à des rendez-vous répétés, des invitations au restaurant, des présents et des paroles d’encouragement, ils essaient de créer des amitiés avec des informateurs potentiels. Au cours de ce processus, ils jouent sur l’extraction de Suite de la une Libye sens à partir de masses de données individuellement non significatives, ou sur les maladresses de leurs interlocuteurs qui révèlent parfois par mégarde des informations importantes. D’autres occasions de rassembler des informations s’offrent d’ellesmêmes dans le cadre des coopérations commerciales et scientifiques entre les États. Les agences de renseignement connaissent le potentiel informatif des centaines de milliers d’étudiants et scientifiques chinois de la diaspora. Elles étudient une vision d’ensemble de leurs contacts, provoquent une rencontre et invitent ces personnes à travailler avec eux en faisant appel à leur sens du patriotisme. Alex Wong/Getty Images Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, témoigne devant un comité du Sénat le 31 mars 2011 au sujet de l’intervention militaire en Libye. 5 au 11 avril 2011 ÉpoqueTimes Inde : y a-t-il un pilote (diplômé) dans l’avion ? Aurélien Girard Époque Times Deux pilotes de la SpiceJet, la deuxième plus importante compagnie d’aviation indienne à faibles coûts, ont été arrêtés à Jaipur pour avoir obtenu leur licence de pilote grâce à des faux certificats de vol. Une semaine auparavant, c’étaient deux autres pilotes, dont un d’Air India, qui se retrouvaient menottes aux poignets pour la même raison. L’affaire sort de l’anecdote, au point que le directeur général de l’aviation civile indienne, Bharat Bhushan, a annoncé un plan d’examen et de vérification des licences et documents de vol des 4000 pilotes commerciaux du pays. Mais, affirme-t-il, « les fausses licences sont très peu nombreuses, il n’y a pas de raison de paniquer ». Les membres de l’opposition parlementaire ont accusé le gouvernement de laxisme face à la corruption dans l’aviation et prévenu des responsabilités en cas d’accident. Il s’agirait en effet d’un système de « tolérance » organisée, avec comme point de départ les écoles de formation de pilotes elles-mêmes, qui gonfleraient le nombre d’heures de vol de leurs élèves pour faciliter l’obtention d’une licence de pilotage. L’aviation civile indienne est en plein expansion, avec une multiplication par quatre du nombre de passagers en comparaison à l’an 2000. L’aviation à faibles coûts se développe en parallèle, mais le secteur souffre du fait de sa jeunesse et d’un manque aigu de personnel compétent. Indranil Mukherjee/AFP/Getty Images Un Boeing de la SpiceJet, une compagnie d’aviation indienne Aussi, le président Obama aurait signé un ordre secret autorisant les actions clandestines en Libye, a révélé Reuters le 30 mars ; ce qui ouvre la porte à une plus grande implication de la CIA. Robert Gates a affirmé que la mission de l’OTAN ne vise pas à renverser Kadhafi. « Le renversement du colonel Kadhafi sera probablement réalisé avec le temps par des mesures politiques et économiques et par sa propre population. » Il y a quelques jours, le président Obama a prononcé un discours télévisé et a donné plusieurs entrevues visant à clarifier l’implication américaine dans la mission. Barack Obama a insisté que Kadhafi aurait causé de graves torts à sa propre population si les forces de la coalition n’étaient pas intervenues. Malgré l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne et les frappes contre des cibles stratégiques, comme le système intégré de défense antiaérienne, et des cibles plus tactiques, comme les chars d’assaut, les rebelles arrivent difficilement à prendre le terrain aux forces de Kadhafi. Cependant, avec la poursuite des attaques menées par la coalition, cela va éventuellement « diminuer la capacité militaire de Kadhafi au point où il – et son entourage – devra choisir des options et des comportements très différents à l’avenir », a affirmé M. Gates. Le 30 mars, le ministère des Affaires étrangères libyen, Moussa Koussa, a fait défection un Royaume-Uni. Selon le secrétaire aux Affaires étrangères britannique, William Hague, cela démontre que la légitimité du dirigeant libyen devient « fragmentée, sous pression et s’effondre de l’intérieur ». Sur une plus grande échelle, Robert Gates a reconnu les avantages et les inconvénients potentiels de « l’agitation qui traverse pratiquement tous les pays de la région », qui a commencé en Tunisie avant de s’étendre à l’Égypte, à la Libye, au Yémen, à Bahreïn, à la Syrie, etc. Plaidant sa cause pour justifier l’intervention militaire en Libye, M. Gates a déclaré qu’il « continue d’être dans notre intérêt national d’empêcher Kadhafi de causer plus de dommages à sa propre population, de déstabiliser ses voisins et de renverser le progrès que les peuples du Moyen-Orient ont accompli ces dernières semaines ». Tirage : 60 000 exemplaires distribués gratuitement, en main, en présentoir et de porte-à-porte une fois par mois au coeur de la ville de Montréal et 10 000 exemplaires trois fois par mois. ÉpoqueTimes fait partie du réseau d’information le plus largement distribué au monde. 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