8 Art et culture Consultez Montréal cette semaine pour nos suggestions d’activités à Montréal et ailleurs au Québec, seul, en couple, en famille ou entre amis.• Jacques et le haricot magique, les 2, 3, 9, 10, 16 et 17 avril. Jardinière excentrique, Claire promet à son jeune voisin Jacques de planter un haricot avec lui au tout premier jour du printemps. Le printemps arrive comme prévu, mais Jacques se fait attendre, ce qui n’empêche pas Claire de se divertir. Avec une poupée oubliée, elle invente une histoire d’un enfant qui ose affronter un ogre ! À 9h30 et 11h. Pour les 2 à 6 ans. Supplémentaires les 2, 9, 16 et 17 avril à 15h. Prix d’entrée : 15 $. L’Illusion, théâtre de marionnettes – 783, rue de Bienville, Mont-Royal. Rens. : 514 523-1303, [www.illusiontheatre.com] ou [info@illusiontheatre.com].• Lord of the Dance, de Michael Flatley, les 1er et 2 avril à 20h. Ce spectacle grandiose rend hommage à la danse celtique avec une quarantaine de danseurs débordant d’énergie et une chorégraphie près de la perfection. Danseur étoile à la retraite, Michael Flatley est le directeur artistique de la production colossale et y supervise toutes ses facettes. Il serait difficile de ne pas se laisser emporter par l’esprit de fête irlandaise ! Prix d’entrée : 52,60 $ à 70,33 $. Salle Wilfred-Pelletier de la Place des Arts – 175, rue Sainte-Catherine Ouest, Place-des-Arts. Rens. : 514 842-2112, 1 866 842-2112, [www.pda.qc.ca] ou [info@pda.qc.ca].• Microplasma, par Laurent Lamarche, du 1er avril au 1er mai. En assemblant des plastiques récupérés pour y créer des sculptures, Lamarche réalise des objets fictifs. Son œuvre propose un questionnement intéressant sur la surconsommation, ses effets environnementaux et la présence de plus en plus importante de la technologie dans nos vies. Mardi au jeudi, de 13h à 19h ; vendredi au dimanche 13h à 17h. L’entrée est gratuite. Maison de la culture Plateau-Mont-Royal – 465, avenue du Mont- Royal Est, Mont-Royal. Rens. : 514 872-2266, [www.accesculture.com] ou [maison_mor@ville.montreal.qc.ca].• Salon Son & Image, du 1er au 3 avril. Finalement un salon conçu spécialement pour améliorer votre salon ! On y réunit une centaine d’exposants qui proposent au public une grande sélection des meilleurs systèmes de son et cinéma-maison disponibles à présent sur le marché, ainsi que conférences, séminaires et spectacles. Vendredi, 11h à 21h ; samedi, 10h à 18h ; dimanche, 10h à 17h. Hilton Montréal Bonaventure – 900, rue De La Gauchetière Ouest, Bonaventure. Rens. : 450 441-5989, [www.salonsonimage.com] ou [info@salonsonimage.com]. Des dents droites sans broches… c’est possible ! Mathieu Côté-Desjardins Époque Times S’étant démarqué parmi plusieurs films aux festivals de Karlovy Vary (République tchèque), Toronto et Rouyn- Noranda, Patrick Demers a pu se fier sur un bon nombre de salles de cinéma afin que son film, Jaloux, y soit présenté. Adoptant un régime minceur côté moyens financiers, Demers a su travailler certains éléments « bien en chair » pour parvenir à un thriller enveloppant. Sur la corde raide d’une relation amoureuse houleuse, Marianne (Sophie Cadieux) et Thomas (Maxime Dénommée) décident de s’accorder une dernière chance en passant une fin de semaine dans un chalet, loin des distractions urbaines. Benoît (Benoît Gouin), l’homme pouvant donner accès au chalet, prend graduellement une place inquiétante dans leur vie. Le naturel des quelques actrices et acteurs est effarant. Le réalisateur (à la fois scénariste) n’avait pas écrit de scénario, mais avait plutôt gagé sur un processus d’écriture « scèneà-scène », un condensé scénaristique permettant l’apport de l’improvisation. Le vent de fraîcheur qu’entraîne la distribution jette sur le tapis des interprétations inspirées qui provoquent le déséquilibre chez le cinéphile. On parle ici d’un régal, à la fois pour l’équipe de tournage et pour nous. Patrick Demers, minimaliste, arrive à manœuvrer et à presser avec subtilité son œuvre pour en faire sortir toute sa matière. Un des éléments démontrant sa force se retrouve dans le détail par lequel il capte la nature. NE SOYEZ PLUS GÊNÉ DE SOURIRE MONTREZ ENFIN VOTRE VRAIE PERSONNALITÉ En avez-vous assez de vos dents croches ou espacées, d'être gêné de sourire et de cacher vos dents ? Ne tolérez plus cette situation. Avec Invisalign personne ne remarquera que vous suivez un traitement pour corriger l'alignement de vos dents. Invisalign , une solution amovible, confortable et esthétique. Faites le bon choix. Découvrez comment obtenir le sourire dont vous avez toujours rêvé. Venez nous rencontrer afin de savoir si la solution Invisalign vous convient. D R STÉPHANE REINHARDT Dentiste généraliste Premier Provider Elite Invisalign Seulement 1% des dentistes accrédités à utiliser Invisalign ont atteint le niveau Elite. MONTRÉAL | BROSSARD | SOREL www.cliniquerta.com | www.invisalign.com Facebook : Des dents droites sans broches 1 877 SOURIEZ TOUS LES SERVICES D'ORTHODONTIE DISPONIBLES : INVISIBLE ET CONVENTIONNELLE, POUR ENFANTS, ADOLESCENTS ET ADULTES — FINANCEMENT DISPONIBLE. La solution claire pour redresser les dents Helena Chao Époque Times 29 mars au 4 avril 2011 ÉpoqueTimes Jaloux Thriller modèle réduit Les Films Séville Marianne (Sophie Cadieux) et Thomas (Maxime Dénommée) dans une scène du film Jaloux de Patrick Demers. Les Films Séville Benoît Gouin incarne un voisin dérangeant et intrusif dans Jaloux. Coup interdit Girl Power ! Cela sert aussi à propulser le thriller dans différentes marées de tension. Sous un angle plus ludique, on pouvait voir que le plateau de tournage a dû vivre quelques déboires à négocier avec la quantité d’insectes cannibales présents dans plusieurs des scènes de Jaloux. L’apport musical de Ramachandra Borcar, jouant directement sur les souvenirs que l’on peut avoir des films d’Hitchcock, ne peut que rendre nostalgique et emballer. Demers pourrait être comparé à Christopher Nolan lors de ses débuts modestes (Following et Memento). Jaloux traite évidemment de jalousie, mais il n’en fait pas son point focal. Ce qui retient l’attention est d’abord les esquives et les heurts entre les personnages. Le personnage de Maxime Dénommée, Thomas, rappelle celui de la télésérie Aveux, Simon. Différencier les deux serait très difficile. Sophie Cadieux, incarnant une fille à la personnalité quelque peu fragile et simple, joue ce rôle de manière prodigieuse. On sent la puissance de jeu acquise en improvisation ! En ce qui concerne Benoît Gouin, enfin on lui donne plus d’espace de jeu que ses nombreux rôles secondaires ! Habitué à jouer des personnages opaques, il a une nouvelle occasion de peaufiner un genre dans lequel il excelle. Malgré ses 94 minutes, on peut trouver des longueurs rappelant le temps qui avance lentement lors d’une longue journée de canicule. Petit tour de carrousel aux sensations multiples, hommage à l’infiniment petit. Warner Bros. Pictures Baby Doll (Emily Browning, centre), Rocket (Jena Malone, arrière gauche), et Sweet Pea (Abbie Cornish, arrière droite), scène du film Coup interdit Zack Snyder (300, Watchmen) est de retour ! Cette fois-ci, il met de côté sa distribution pleine de testostérone de 300 et opte pour une équipe toute féminine dans un style éclaté ! Le personnage principal, Baby Doll (Emily Browning), faussement accusée du meurtre de sa sœur alors qu’elle tentait de la protéger de son horrible beau-père, est interné dans un asile psychiatrique. Alors qu’on lui réserve une lobotomie, elle joint ses efforts à quatre autres détenues, Sweet Pea (Abbie Cornish), Rocket (Jena Malone), Blondie (Vanessa Hudgens) et Amber (Jamie Chung) pour tenter de s’évader. « Lorsque la réalité est une prison, ton esprit peut te libérer » est le leitmotiv du film tout au long du parcours de Baby Doll et de ses amies fuyant leur sinistre réalité dans des aventures imaginaires. L’élément positif du film est ce dévouement à une prise de contrôle de sa propre vie par l’espoir qui est caché en chacun de nous, nous encourageant à utiliser nos habiletés à rêver et à imaginer. Bon… il est clair que c’est ce que l’on peut tirer de positif dans ce film à caractère violent et à fortes connotations sexuelles. Quelque peu cheesy vous pourriez croire, mais Snyder et son équipe talentueuse réussissent efficacement à relever le défi par ce film qu’ils ont pris plusieurs années à produire. Ce n’est d’ailleurs pas si surprenant qu’ils fassent mouche : Snyder a engagé une des meilleures équipes d’Hollywood, dont Rick Carter (qui a gagné un oscar pour son travail sur Avatar), John « D.J. » Des Jardin (Watchmen, Matrix 2 et 3) et le génie musical Marius De Vries (Romeo + Juliet, Moulin Rouge). Coup interdit (version française de Sucker Punch), à plusieurs égards, donne l’impression d’être un jeu vidéo avec une qualité d’image supérieure tandis que ces jeunes femmes affrontent le mal sous forme de dragons, samouraïs, nazis, zombies et robots futuristes. Elles doivent passer au travers de chacun des niveaux pour compléter leur mission et regagner leur liberté. Or, l’environnement onirique est lié à un aspect de la réalité de chacune de ces femmes, ce qui ajoute une dimension intéressante au film. L’image est très travaillée, sans que l’on ait l’impression que ce soit trop (évidemment si on s’attend à voir un film du genre). Les scènes d’action sont bien chorégraphiées et prennent forme avec une impressionnante trame musicale stimulant l’adrénaline. Pour ceux qui sont prêts à plonger dans cette aventure fantastique en mettant de côté la réalité concrète des choses, vous sortirez du visionnement en ayant l’impression que vous pourrez conquérir le monde ! |